Selon le président de l'Association des donneurs de sang, plus de 1.630 donneurs réguliers de sang, dont une majorité de femmes, sont recensés dans la wilaya de Boumerdès. "Cet effectif représente les donneurs adhérant à notre association depuis plusieurs années", a souligné Djamaoune Mohamed, qui estime le nombre des donneurs de sang dans la wilaya "bien plus important en dépit de l'absence de statistiques sur ce sujet", a-t-il déploré. Selon lui, chaque donneur régulier de son association fait acte d'une moyenne de cinq prélèvements/an, pour les femmes, et de quatre dons/an pour les hommes, au niveau des hôpitaux de Bordj Ménaïl, Dellys et Thénia. "Le relèvement du nombre des donneurs réguliers au niveau de notre association est tributaire de plusieurs facteurs constituant autant de contraintes pour nous", a signalé ce responsable, en mettant en avant le "déficit en équipements et moyens de travail nécessaires pour le bon déroulement de l'opération de collecte de sang, au niveau des hôpitaux". "La wilaya manque également d'un clino mobile pour la collecte de sang", a-t-il ajouté, en signalant que son association utilise souvent un véhicule prêté par l'hôpital de Béni-Messous (Alger) pour ses opérations de collecte de sang organisées périodiquement au niveau des résidences universitaires, mosquées et autres agglomérations urbaines. Il a souligné dans ce sillage l'importance de l'accélération de l'opération de livraison du Centre de référence de transfusion sanguine en réalisation à Corso, tout en émettant des réserves sur l'implantation de cet unique projet en la matière dont dispose la région dans cette localité, en raison de son éloignement pour une majorité de donneurs potentiels du territoire de la wilaya. Il a aussi émis le vœu que "la mission de ce futur centre s'étende également à la collecte de sang". Selon M. Djamaoune, également membre du bureau de la Fédération algérienne des donneurs de sang et du bureau exécutif de la Confédération africaine des donneurs de sang, l'objectif, à terme, de son association est "de développer une culture du don de sang de façon à en faire une ligne de conduite spontanée et régulière au sein de toutes les catégories sociales". "Nous visons également la promotion de cet acte noble afin de changer, à la base, les mentalités ambiantes et sortir l'acte de don de sang du cercle fermé du don occasionnel et familial", a-t-il escompté. M. Djamaoune, septuagénaire et doyen des donneurs réguliers de sang au sein de cette association, fait une moyenne de six dons/an et ce, depuis la création de cette association en 1988. I. A. Selon le président de l'Association des donneurs de sang, plus de 1.630 donneurs réguliers de sang, dont une majorité de femmes, sont recensés dans la wilaya de Boumerdès. "Cet effectif représente les donneurs adhérant à notre association depuis plusieurs années", a souligné Djamaoune Mohamed, qui estime le nombre des donneurs de sang dans la wilaya "bien plus important en dépit de l'absence de statistiques sur ce sujet", a-t-il déploré. Selon lui, chaque donneur régulier de son association fait acte d'une moyenne de cinq prélèvements/an, pour les femmes, et de quatre dons/an pour les hommes, au niveau des hôpitaux de Bordj Ménaïl, Dellys et Thénia. "Le relèvement du nombre des donneurs réguliers au niveau de notre association est tributaire de plusieurs facteurs constituant autant de contraintes pour nous", a signalé ce responsable, en mettant en avant le "déficit en équipements et moyens de travail nécessaires pour le bon déroulement de l'opération de collecte de sang, au niveau des hôpitaux". "La wilaya manque également d'un clino mobile pour la collecte de sang", a-t-il ajouté, en signalant que son association utilise souvent un véhicule prêté par l'hôpital de Béni-Messous (Alger) pour ses opérations de collecte de sang organisées périodiquement au niveau des résidences universitaires, mosquées et autres agglomérations urbaines. Il a souligné dans ce sillage l'importance de l'accélération de l'opération de livraison du Centre de référence de transfusion sanguine en réalisation à Corso, tout en émettant des réserves sur l'implantation de cet unique projet en la matière dont dispose la région dans cette localité, en raison de son éloignement pour une majorité de donneurs potentiels du territoire de la wilaya. Il a aussi émis le vœu que "la mission de ce futur centre s'étende également à la collecte de sang". Selon M. Djamaoune, également membre du bureau de la Fédération algérienne des donneurs de sang et du bureau exécutif de la Confédération africaine des donneurs de sang, l'objectif, à terme, de son association est "de développer une culture du don de sang de façon à en faire une ligne de conduite spontanée et régulière au sein de toutes les catégories sociales". "Nous visons également la promotion de cet acte noble afin de changer, à la base, les mentalités ambiantes et sortir l'acte de don de sang du cercle fermé du don occasionnel et familial", a-t-il escompté. M. Djamaoune, septuagénaire et doyen des donneurs réguliers de sang au sein de cette association, fait une moyenne de six dons/an et ce, depuis la création de cette association en 1988. I. A.