L'association «Machaâl Chahid» a organisé, hier au Centre de presse d'El Moudjahid, le 5e forum de la mémoire. Un hommage a été rendu à l'occasion à Mohamed Boudia et Mustapha Kateb. L'association «Machaâl Chahid» a organisé, hier au Centre de presse d'El Moudjahid, le 5e forum de la mémoire. Un hommage a été rendu à l'occasion à Mohamed Boudia et Mustapha Kateb. La rencontre qui a traité du thème de « l'art et de l'histoire» a vu la participation de plusieurs amis et personnes ayant connu les deux personnalités. Mohamed Boudia fils, Taha El Amiri, Abdelhamid Rabia, Abderrahmane Nacer, et d'autres personnes ont tour à tour témoigné à leur manière, rendant ainsi un «hommage symbolique» à ces deux grandes figures de l'art et de la culture algérienne. L'hommage modeste, il faut le dire, était loin de «coller» à la dimension des deux hommes. Des biographies lues rapidement ont meublé cette rencontre. Beaucoup parmi l'assistance, déçus, ont quitté la salle. Aucun nouvel élément n'est venu s'ajouter à ce que nous savions déjà. Les intervenants ont tous abondé dans le même sens en affirmant que le défunt Mohamed Boudia avait milité contre le colonialisme, politiquement et culturellement Ils ont rappelé qu'il était l'un des fondateurs du Théâtre national algérien (1963). Quant à Mustapha Kateb, son engagement politique et artistique, a-t-on souligné, se lit dans ses œuvres théâtrales et cinématographiques. Taha El Amiri, illustre dramaturge et ancien membre de la troupe artistique du FLN, a rappelé pour sa part que celle-ci avait été dirigée à l'époque par le défunt Mustapha Kateb. La glorieuse troupe, a-t-il dit, était composée de musiciens, chanteurs et hommes de théâtre qui avaient mis leurs dons artistiques à la disposition de la Révolution et de la lutte contre le colonialisme français. La Révolution algérienne, d'après les intervenants, ne s'est pas seulement limitée à l'affrontement militaire, mais a recouru à toutes les voies possibles afin de faire parvenir son message jusqu'au peuple algérien, ce qui a permis une prise de conscience populaire mais aussi de sensibiliser la communauté internationale. La prise de conscience s'est ainsi opérée grâce à l'action conjuguée des artistes, des sportifs, des étudiants, des travailleurs et des paysans. Après la création de l'Equipe du Front de Libération Nationale, des troupes de théâtre et de cinéma furent créées pour le même objectif : faire connaître la question algérienne. Tout au long de l'époque coloniale, le théâtre, a-t-on indiqué, était lié au combat du peuple algérien en ce qu'il puisait ses thèmes dans sa vie quotidienne. La première troupe artistique relevant du FLN vit le jour en avril 1958 et regroupait deux ensembles : L'un jouait des pièces théâtrales et l'autre s'était spécialisé dans le chant. Ils jouèrent tous les deux un rôle prépondérant dans l'internationalisation de la question algérienne. Les pièces de théâtre d'inspiration révolutionnaire montées par la troupe du FLN ont permis aussi de démontrer à l'opinion publique la justesse du combat du peuple ainsi que de dénoncer le colonialisme français. K. H. La rencontre qui a traité du thème de « l'art et de l'histoire» a vu la participation de plusieurs amis et personnes ayant connu les deux personnalités. Mohamed Boudia fils, Taha El Amiri, Abdelhamid Rabia, Abderrahmane Nacer, et d'autres personnes ont tour à tour témoigné à leur manière, rendant ainsi un «hommage symbolique» à ces deux grandes figures de l'art et de la culture algérienne. L'hommage modeste, il faut le dire, était loin de «coller» à la dimension des deux hommes. Des biographies lues rapidement ont meublé cette rencontre. Beaucoup parmi l'assistance, déçus, ont quitté la salle. Aucun nouvel élément n'est venu s'ajouter à ce que nous savions déjà. Les intervenants ont tous abondé dans le même sens en affirmant que le défunt Mohamed Boudia avait milité contre le colonialisme, politiquement et culturellement Ils ont rappelé qu'il était l'un des fondateurs du Théâtre national algérien (1963). Quant à Mustapha Kateb, son engagement politique et artistique, a-t-on souligné, se lit dans ses œuvres théâtrales et cinématographiques. Taha El Amiri, illustre dramaturge et ancien membre de la troupe artistique du FLN, a rappelé pour sa part que celle-ci avait été dirigée à l'époque par le défunt Mustapha Kateb. La glorieuse troupe, a-t-il dit, était composée de musiciens, chanteurs et hommes de théâtre qui avaient mis leurs dons artistiques à la disposition de la Révolution et de la lutte contre le colonialisme français. La Révolution algérienne, d'après les intervenants, ne s'est pas seulement limitée à l'affrontement militaire, mais a recouru à toutes les voies possibles afin de faire parvenir son message jusqu'au peuple algérien, ce qui a permis une prise de conscience populaire mais aussi de sensibiliser la communauté internationale. La prise de conscience s'est ainsi opérée grâce à l'action conjuguée des artistes, des sportifs, des étudiants, des travailleurs et des paysans. Après la création de l'Equipe du Front de Libération Nationale, des troupes de théâtre et de cinéma furent créées pour le même objectif : faire connaître la question algérienne. Tout au long de l'époque coloniale, le théâtre, a-t-on indiqué, était lié au combat du peuple algérien en ce qu'il puisait ses thèmes dans sa vie quotidienne. La première troupe artistique relevant du FLN vit le jour en avril 1958 et regroupait deux ensembles : L'un jouait des pièces théâtrales et l'autre s'était spécialisé dans le chant. Ils jouèrent tous les deux un rôle prépondérant dans l'internationalisation de la question algérienne. Les pièces de théâtre d'inspiration révolutionnaire montées par la troupe du FLN ont permis aussi de démontrer à l'opinion publique la justesse du combat du peuple ainsi que de dénoncer le colonialisme français. K. H.