Le docteur Djaider Djamel, médecin de sport, diplômé en mésothérapie, formateur et responsable de cours au niveau du collège régional de mésothérapie dans la wilaya de Sétif, nous explique la contreperformance des Fennecs lors de leur dernier match face au Malawi. Il estime que la préparation de la sélection nationale en France pour jouer une compétition en terre africaine n'était pas «bien réfléchie». Quel est votre point de vue sur le rendement physique des joueurs lors de ce match Algérie-Malawi ? Malheureusement, nos internationaux n'étaient pas au top physiquement face au Malawi. Les joueurs étaient tellement fatigués qu'ils avaient du mal à tenir les 90' du match. Le sélectionneur devait les acclimater et les accommoder beaucoup plus au climat africain. Quelle sont les raisons de cette contre-performance ? Cette contre-performance est due en premier lieu à la chaleur et l'humidité dont les joueurs n'y étaient pas habitués durant leur préparation. Trois jours en terre angolaise ne sont pas suffisants pour s'adapter et se préparer surtout pour un match programmé à 15h, sous une température avoisinant les 40°. On a vu, par exemple, un Ziani qui marquait une pause en se tenant la hanche après chaque accélération. Cela démontre la souffrance physique du joueur. En deuxième lieu, la récupération a également joué un mauvais tour à l'équipe. Les joueurs n'ont pas bien récupéré, notamment après le décalage horaire important qui existe entre Paris et Lunda. On sentait un manque de récupération en matière de sommeil et d'alimentation. Tout cela a affecté le rendement physique de l'ensemble des joueurs. Qu'est-ce vous suggérez à la veille du match face au Mali ? Contraints de jouer demain, c'est-à-dire deux jours seulement après leur dernier match, les joueurs doivent consommer beaucoup plus de magnésium dont le footballeur a besoin (quotidiennement de 469 mg), de la L-Glutamine qui doit être doublée lors des efforts intenses, et enfin de l'eau. Il faut savoir qu'un sportif mal hydraté est voué à la contreperformance. 2% de déshydratation est égale à 20% de diminution des performances. Espérons que nos joueurs seront prêts demain face au Mali. A. B. Le docteur Djaider Djamel, médecin de sport, diplômé en mésothérapie, formateur et responsable de cours au niveau du collège régional de mésothérapie dans la wilaya de Sétif, nous explique la contreperformance des Fennecs lors de leur dernier match face au Malawi. Il estime que la préparation de la sélection nationale en France pour jouer une compétition en terre africaine n'était pas «bien réfléchie». Quel est votre point de vue sur le rendement physique des joueurs lors de ce match Algérie-Malawi ? Malheureusement, nos internationaux n'étaient pas au top physiquement face au Malawi. Les joueurs étaient tellement fatigués qu'ils avaient du mal à tenir les 90' du match. Le sélectionneur devait les acclimater et les accommoder beaucoup plus au climat africain. Quelle sont les raisons de cette contre-performance ? Cette contre-performance est due en premier lieu à la chaleur et l'humidité dont les joueurs n'y étaient pas habitués durant leur préparation. Trois jours en terre angolaise ne sont pas suffisants pour s'adapter et se préparer surtout pour un match programmé à 15h, sous une température avoisinant les 40°. On a vu, par exemple, un Ziani qui marquait une pause en se tenant la hanche après chaque accélération. Cela démontre la souffrance physique du joueur. En deuxième lieu, la récupération a également joué un mauvais tour à l'équipe. Les joueurs n'ont pas bien récupéré, notamment après le décalage horaire important qui existe entre Paris et Lunda. On sentait un manque de récupération en matière de sommeil et d'alimentation. Tout cela a affecté le rendement physique de l'ensemble des joueurs. Qu'est-ce vous suggérez à la veille du match face au Mali ? Contraints de jouer demain, c'est-à-dire deux jours seulement après leur dernier match, les joueurs doivent consommer beaucoup plus de magnésium dont le footballeur a besoin (quotidiennement de 469 mg), de la L-Glutamine qui doit être doublée lors des efforts intenses, et enfin de l'eau. Il faut savoir qu'un sportif mal hydraté est voué à la contreperformance. 2% de déshydratation est égale à 20% de diminution des performances. Espérons que nos joueurs seront prêts demain face au Mali. A. B.