À l'occasion de la célébration de Yennayer, le nouvel an berbère (2960), la maison de la culture Rachid-Mimouni de Boumerdès, a abrité, mardi soir, la projection en avant-première de «Tidets Yetswafren» (la vérité cachée), un film en tamazight réalisé par Rabah Dicho. À l'occasion de la célébration de Yennayer, le nouvel an berbère (2960), la maison de la culture Rachid-Mimouni de Boumerdès, a abrité, mardi soir, la projection en avant-première de «Tidets Yetswafren» (la vérité cachée), un film en tamazight réalisé par Rabah Dicho. Le film, d'une durée d'une heure vingt minutes, a décortiqué le dur quotidien des familles kabyles vivant dans les montagnes. Dans une salle archi-comble, composée majoritairement d'un public jeune notamment des étudiants, se lisait la communion avec Yennayer qui cette année revient sous le signe de la fécondité avec cette nouvelle production cinématographique dégageant des senteurs de tamazight. Le film nous a fait plonger dans une histoire triste, celle d'une famille pauvre habitant un village kabyle. Hamou, marié à la belle Djamila, est victime ainsi que sa femme d'une dure réalité imposée par Kaci, le frère du mari, un des hommes aisés du village. Kaci va comploter pour faire perdre son travail à Hamou. Cela a pour effet de pousser ce dernier à aller du côté de la forêt pour s'adonner à la chasse afin de nourrir sa famille. Mais le destin a voulu que Hamou perde la vie dans un accident au moment où il chassait. Il laisse ainsi derrière lui une femme éplorée, et qui plus est, enceinte. Peu de temps après, Djamila met au monde le petit Syphax. Mais un jour, son oncle le kidnappe et l'abandonne dans la forêt. Syphax fut recueilli par un chasseur qui l'adopte. Mais le moment venu, la vérité sur l'enfant sera dévoilée. Le tournage des scènes a eu lieu dans differentes régions de Boumerdès (Ighomrassen, Timezrit, et Boumerdès ville) ainsi qu'à Tizi Ouzou (hôpital Baloua, Beni Zmenzer et Ait El Hadj). Ont pris part au tournage de ce film en kabyle 70 personnes entre comédiens et techniciens. Les scènes ont été filmées dans les régions montagneuses des wilayas de Boumerdès et de Tizi Ouzou. Le film a été réalisé par l'entreprise cinématographique de Lâabid, un village d'Issers à l'est de Boumerdès. Il est à rappeler que le montage de ce long métrage qui fait la radioscopie des traditions et de la culture en Kabylie a buté sur plusieurs difficultés, notamment financières. Malgré ces lacunes, l'équipe technique a su relever le défi et pu finalement concrétiser son projet. Par ailleurs, parallèlement à la projection de «Tidets Yetswafren» plusieurs activités culturelles et artistiques ont eu lieu à travers la wilaya de Boumerdès. A l'image de l'association Tamussni de Naciria qui a organisé, durant toute la journée de mardi, des manifestations culturelles d'envergure. Pour leur part, les étudiants de l'université de Boumerdès, et comme a l'accoutumé, ont organisé plusieurs manifestations au niveau des campus universitaires. T.O. Le film, d'une durée d'une heure vingt minutes, a décortiqué le dur quotidien des familles kabyles vivant dans les montagnes. Dans une salle archi-comble, composée majoritairement d'un public jeune notamment des étudiants, se lisait la communion avec Yennayer qui cette année revient sous le signe de la fécondité avec cette nouvelle production cinématographique dégageant des senteurs de tamazight. Le film nous a fait plonger dans une histoire triste, celle d'une famille pauvre habitant un village kabyle. Hamou, marié à la belle Djamila, est victime ainsi que sa femme d'une dure réalité imposée par Kaci, le frère du mari, un des hommes aisés du village. Kaci va comploter pour faire perdre son travail à Hamou. Cela a pour effet de pousser ce dernier à aller du côté de la forêt pour s'adonner à la chasse afin de nourrir sa famille. Mais le destin a voulu que Hamou perde la vie dans un accident au moment où il chassait. Il laisse ainsi derrière lui une femme éplorée, et qui plus est, enceinte. Peu de temps après, Djamila met au monde le petit Syphax. Mais un jour, son oncle le kidnappe et l'abandonne dans la forêt. Syphax fut recueilli par un chasseur qui l'adopte. Mais le moment venu, la vérité sur l'enfant sera dévoilée. Le tournage des scènes a eu lieu dans differentes régions de Boumerdès (Ighomrassen, Timezrit, et Boumerdès ville) ainsi qu'à Tizi Ouzou (hôpital Baloua, Beni Zmenzer et Ait El Hadj). Ont pris part au tournage de ce film en kabyle 70 personnes entre comédiens et techniciens. Les scènes ont été filmées dans les régions montagneuses des wilayas de Boumerdès et de Tizi Ouzou. Le film a été réalisé par l'entreprise cinématographique de Lâabid, un village d'Issers à l'est de Boumerdès. Il est à rappeler que le montage de ce long métrage qui fait la radioscopie des traditions et de la culture en Kabylie a buté sur plusieurs difficultés, notamment financières. Malgré ces lacunes, l'équipe technique a su relever le défi et pu finalement concrétiser son projet. Par ailleurs, parallèlement à la projection de «Tidets Yetswafren» plusieurs activités culturelles et artistiques ont eu lieu à travers la wilaya de Boumerdès. A l'image de l'association Tamussni de Naciria qui a organisé, durant toute la journée de mardi, des manifestations culturelles d'envergure. Pour leur part, les étudiants de l'université de Boumerdès, et comme a l'accoutumé, ont organisé plusieurs manifestations au niveau des campus universitaires. T.O.