La grève du personnel médical se poursuit toujours. Les structures de soins sont paralysées depuis plusieurs semaines déjà suite à la grève illimitée du Syndicat national des praticiens de la santé publique (Snpsp) et du Syndicat national des praticiens spécialistes de santé publique (Snpssp) La grève du personnel médical se poursuit toujours. Les structures de soins sont paralysées depuis plusieurs semaines déjà suite à la grève illimitée du Syndicat national des praticiens de la santé publique (Snpsp) et du Syndicat national des praticiens spécialistes de santé publique (Snpssp) Ces derniers ont décidé de reconduire leur mouvement de protestation, respectivement, pour la 5e et la 3e semaines consécutives. Un débrayage qui n'a guère alerté le département de Saïd Barkat. Pis, la grève s'élargit davantage touchant d'autre corps médicaux, notamment, les paramédicaux qui annoncent leur entrée en lice. Ils observeront une grève cyclique de trois jours à partir du 25 du mois en cours, alors qu'une autre grève ouverte est programmée pour le 31 janvier. En effet, le Syndicat algérien des paramédicaux (SAP) conteste «le mépris et le non respect des engagements de la tutelle». C'est ce que déplorent d'ailleurs les autres syndicats. «Aucun contact n'est établi avec la tutelle qui continue de tourner le dos aux praticiens de la santé», regrette le président du Snpsp, le docteur Lyes Merabet, dans une déclaration faite, hier, au Midi Libre. Ainsi, les grévistes radicalisent leur protestation, et ce, insistent-ils, «en dépit des menaces et autres intimidations de la part de la tutelle». Des ponctions sur salaires, rappelons-le, ont été même ordonnées par le ministre pour arrêter cette grève, mais en vain. «Le ministre insiste toujours sur les ponctions sur les salaires des médecins, alors que d'autres fonctionnaires d'autres secteurs ont bel et bien observé des grèves sans pour autant que l'on ne touche à leurs salaires. Ceci démontre le malaise qui ronge notre secteur», a déploré le Dr Merabet. Partant de ce constat, le conseil national du Snpsp et du Snpssp, a décidé de reconduire le mouvement de grève tant que leurs revendications ne sont pas prises en charge. Un nouveau plan d'action a été d'ailleurs programmé pour l'occasion. Les médecins généralistes, pharmaciens, chirurgiens dentistes et autres spécialistes de la santé, tiendront, conjointement, mercredi prochain un rassemblement national au sein du CHU Mustapha-Pacha, à Alger, tout en maintenant leurs sit-ins régionaux prévus le même jour devant les directions de santé publique à travers toutes les wilayas du pays. En outre, d'autres rassemblements sont également prévus devant les sièges du gouvernement et de la Présidence. «La grève se poursuit avec plus de motivation et de radicalisation», a souligné pour sa part, le président du Snpssp, le Dr. Mohamed Yousfi. En outre, le service minimum, qu'assurent les blouses blanches en dépit de leur grève, est en revanche revu à la baisse. «On se contentera de l'urgence médicale et de l'acte vaccinal dans le cadre de la lutte contre la grippe A», a précisé le Dr. Merabet, affirmant que le diagnostic de la pandémie A (H1N1) ne fait plus partie du service minimum. Pour rappel, l'Intersyndicale défend pratiquement la même plateforme de revendications, inhérente au statut particulier du praticien de la santé publique, l'installation d'une commission mixte, l'aménagement des horaires de travail hebdomadaires dans la Fonction publique, ainsi que l'élargissement au profit du praticien généraliste du droit à la procédure de cessibilité du logement de fonction à l'instar des autres corps de la Fonction publique. A. B. Ces derniers ont décidé de reconduire leur mouvement de protestation, respectivement, pour la 5e et la 3e semaines consécutives. Un débrayage qui n'a guère alerté le département de Saïd Barkat. Pis, la grève s'élargit davantage touchant d'autre corps médicaux, notamment, les paramédicaux qui annoncent leur entrée en lice. Ils observeront une grève cyclique de trois jours à partir du 25 du mois en cours, alors qu'une autre grève ouverte est programmée pour le 31 janvier. En effet, le Syndicat algérien des paramédicaux (SAP) conteste «le mépris et le non respect des engagements de la tutelle». C'est ce que déplorent d'ailleurs les autres syndicats. «Aucun contact n'est établi avec la tutelle qui continue de tourner le dos aux praticiens de la santé», regrette le président du Snpsp, le docteur Lyes Merabet, dans une déclaration faite, hier, au Midi Libre. Ainsi, les grévistes radicalisent leur protestation, et ce, insistent-ils, «en dépit des menaces et autres intimidations de la part de la tutelle». Des ponctions sur salaires, rappelons-le, ont été même ordonnées par le ministre pour arrêter cette grève, mais en vain. «Le ministre insiste toujours sur les ponctions sur les salaires des médecins, alors que d'autres fonctionnaires d'autres secteurs ont bel et bien observé des grèves sans pour autant que l'on ne touche à leurs salaires. Ceci démontre le malaise qui ronge notre secteur», a déploré le Dr Merabet. Partant de ce constat, le conseil national du Snpsp et du Snpssp, a décidé de reconduire le mouvement de grève tant que leurs revendications ne sont pas prises en charge. Un nouveau plan d'action a été d'ailleurs programmé pour l'occasion. Les médecins généralistes, pharmaciens, chirurgiens dentistes et autres spécialistes de la santé, tiendront, conjointement, mercredi prochain un rassemblement national au sein du CHU Mustapha-Pacha, à Alger, tout en maintenant leurs sit-ins régionaux prévus le même jour devant les directions de santé publique à travers toutes les wilayas du pays. En outre, d'autres rassemblements sont également prévus devant les sièges du gouvernement et de la Présidence. «La grève se poursuit avec plus de motivation et de radicalisation», a souligné pour sa part, le président du Snpssp, le Dr. Mohamed Yousfi. En outre, le service minimum, qu'assurent les blouses blanches en dépit de leur grève, est en revanche revu à la baisse. «On se contentera de l'urgence médicale et de l'acte vaccinal dans le cadre de la lutte contre la grippe A», a précisé le Dr. Merabet, affirmant que le diagnostic de la pandémie A (H1N1) ne fait plus partie du service minimum. Pour rappel, l'Intersyndicale défend pratiquement la même plateforme de revendications, inhérente au statut particulier du praticien de la santé publique, l'installation d'une commission mixte, l'aménagement des horaires de travail hebdomadaires dans la Fonction publique, ainsi que l'élargissement au profit du praticien généraliste du droit à la procédure de cessibilité du logement de fonction à l'instar des autres corps de la Fonction publique. A. B.