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Un site paradisiaque menacé de disparition
Forêt El-Kerrouche, Reghaïa
Publié dans Le Midi Libre le 18 - 01 - 2010

On ne le dira jamais assez, les rares espaces verts de la capitale pâtissent dangereusement du laisser-aller et de la négligence des riverains. Pourtant ces petits coins de verdure valent leur lot de bienfaits. Les nombreuses campagnes de sensibilisation, menées dans ce sens, ne cesse de le rappeler.
On ne le dira jamais assez, les rares espaces verts de la capitale pâtissent dangereusement du laisser-aller et de la négligence des riverains. Pourtant ces petits coins de verdure valent leur lot de bienfaits. Les nombreuses campagnes de sensibilisation, menées dans ce sens, ne cesse de le rappeler.
Au moment où la capitale accuse un déficit criant en matière d'espaces verts, ceux existants sont malheureusement la cible d'actes de vandalisme et d'incivisme en tous genres. Il semblerait que la culture du respect de la nature n'a pas droit de cité, du moins dans la capitale, à tel point que ces espaces verts croulent sous les immondices ou se meurent lentement des suites de multiples agressions. Les campagnes, menées épisodique, pour des occasions bien précises, sont loin d'être suffisantes pour les préserver de façon perenne. Faisons une halte aujourd'hui dans la forêt d'El Kerrouche, située dans la commune de Réghaïa. Cet endroit au départ conçu pour le repos et la détente s'est rapidement transformé suite à l'incivisme des citoyens et l'indifférence des responsables locaux en un lieu insalubre et même dangereux. Les familles, qui continuent à mener leurs enfants sur ces lieux ( pour quelques heures de détente) dénoncent la déchéance qui touche cet endroit magnifique, censé être de loisirs et de détente. Deux éléments essentielles font, aujourd'hui cruellement défaut dans cette clairière, en l'occurence la salubrité et la sécurité. Pour la première l'état des lieux est plus que déplorable : le jet d'eau, qui a coûté beaucoup d'argent à la commune, fait peine à voir, il a, pour des raisons inexpliquées, fait l'objet de vandalisme. Partout où le regard se porte, des images de désolation, cela pour la vue, quant à l'olfactif, mieux vaut avoir un coeur bien accroché car les relents nauséabonds émanent de partout. Ces odeurs proviennent des eaux d'assainissement déversées à ciel ouvert par les chalets installés sur le territoire de cette localité et qui sont, pour la plupart, tous dépourvus du réseau d'assainissement. Le tapis vert a disparu depuis longtemps recouvert par les détritus et des déchets, laissés derrière elles, par les familles et autres visiteurs. Outre ce grave problème d'absence de toute hygiène, la sécurité des lieux n'est pas assurée. Devant la démission des pouvoirs publics, une prolifération sauvage de baraques de fortune a vu le jour, les résidants de ces taudis implantés sur ce site paradisiaque n'aiment pas être dérangés et le font comprendre aux "indus" visiteurs. Le nombre de ces baraques ne cesse de grandir et les familles devant cette avancée insidieuse se sont résolues à céder du terrain avant de se résoudre à faire une croix sur leurs sorties forêts. En attendant un hypothétique sursaut salutaire des autorités locales, la forêt d'El Kerrouche se meurt dans l'indifférence.
Y. B.
Au moment où la capitale accuse un déficit criant en matière d'espaces verts, ceux existants sont malheureusement la cible d'actes de vandalisme et d'incivisme en tous genres. Il semblerait que la culture du respect de la nature n'a pas droit de cité, du moins dans la capitale, à tel point que ces espaces verts croulent sous les immondices ou se meurent lentement des suites de multiples agressions. Les campagnes, menées épisodique, pour des occasions bien précises, sont loin d'être suffisantes pour les préserver de façon perenne. Faisons une halte aujourd'hui dans la forêt d'El Kerrouche, située dans la commune de Réghaïa. Cet endroit au départ conçu pour le repos et la détente s'est rapidement transformé suite à l'incivisme des citoyens et l'indifférence des responsables locaux en un lieu insalubre et même dangereux. Les familles, qui continuent à mener leurs enfants sur ces lieux ( pour quelques heures de détente) dénoncent la déchéance qui touche cet endroit magnifique, censé être de loisirs et de détente. Deux éléments essentielles font, aujourd'hui cruellement défaut dans cette clairière, en l'occurence la salubrité et la sécurité. Pour la première l'état des lieux est plus que déplorable : le jet d'eau, qui a coûté beaucoup d'argent à la commune, fait peine à voir, il a, pour des raisons inexpliquées, fait l'objet de vandalisme. Partout où le regard se porte, des images de désolation, cela pour la vue, quant à l'olfactif, mieux vaut avoir un coeur bien accroché car les relents nauséabonds émanent de partout. Ces odeurs proviennent des eaux d'assainissement déversées à ciel ouvert par les chalets installés sur le territoire de cette localité et qui sont, pour la plupart, tous dépourvus du réseau d'assainissement. Le tapis vert a disparu depuis longtemps recouvert par les détritus et des déchets, laissés derrière elles, par les familles et autres visiteurs. Outre ce grave problème d'absence de toute hygiène, la sécurité des lieux n'est pas assurée. Devant la démission des pouvoirs publics, une prolifération sauvage de baraques de fortune a vu le jour, les résidants de ces taudis implantés sur ce site paradisiaque n'aiment pas être dérangés et le font comprendre aux "indus" visiteurs. Le nombre de ces baraques ne cesse de grandir et les familles devant cette avancée insidieuse se sont résolues à céder du terrain avant de se résoudre à faire une croix sur leurs sorties forêts. En attendant un hypothétique sursaut salutaire des autorités locales, la forêt d'El Kerrouche se meurt dans l'indifférence.
Y. B.


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