L'usage de bombes lacrymogène, par les malfrats, pour neutraliser et délester tranquillement leurs victimes de leur portables ou bijoux - quand il s'agit de femmes - est devenu monnaie courante dans la quatrième ville du pays. Les statistiques officielles sur la délinquance à Annaba, établies par les services de sécurité, font état d'une recrudescence inquiétante de la violence. Après la lâche agression, par une bande de voyous, de deux étudiantes résidant à la cité universitaires des Crêtes, aveuglées par des jets de gaz lacrymogène et dépouillées de leurs portables et argent, avant-hier, c'est au tour d'un avocat, connu à Annaba, de faire l'objet d'une attaque par le même procédé en plein centre-ville. En effet l'agression s'est déroulée à 14 h et dans une artère commerciale très animée habituellement. Sous le choc, l'avocat s'est effondré à quelques mètres seulement de la mosquée El Forkane; son agresseur, un jeune délinquant, qui s'apprêtait à lui prendre son portable, a été rapidement maîtrisé par des passants outrés ayant assisté en direct à cette triste scène. L'assaillant a été conduit, par les mêmes citoyens, au commissariat du 9e arrondissement. Les auteurs du lâche braquage des étudiantes, quant à eux, courent toujours. R. M. L'usage de bombes lacrymogène, par les malfrats, pour neutraliser et délester tranquillement leurs victimes de leur portables ou bijoux - quand il s'agit de femmes - est devenu monnaie courante dans la quatrième ville du pays. Les statistiques officielles sur la délinquance à Annaba, établies par les services de sécurité, font état d'une recrudescence inquiétante de la violence. Après la lâche agression, par une bande de voyous, de deux étudiantes résidant à la cité universitaires des Crêtes, aveuglées par des jets de gaz lacrymogène et dépouillées de leurs portables et argent, avant-hier, c'est au tour d'un avocat, connu à Annaba, de faire l'objet d'une attaque par le même procédé en plein centre-ville. En effet l'agression s'est déroulée à 14 h et dans une artère commerciale très animée habituellement. Sous le choc, l'avocat s'est effondré à quelques mètres seulement de la mosquée El Forkane; son agresseur, un jeune délinquant, qui s'apprêtait à lui prendre son portable, a été rapidement maîtrisé par des passants outrés ayant assisté en direct à cette triste scène. L'assaillant a été conduit, par les mêmes citoyens, au commissariat du 9e arrondissement. Les auteurs du lâche braquage des étudiantes, quant à eux, courent toujours. R. M.