Cet après-midi, les Tunisiens affronteront les Camerounais dans un match décisif pour eux. Nos voisins espèrent passer le premier tour haut la main. Tout le monde sait que ce rendez-vous ne sera pas une tâche facile pour les gars de Benzarti. Cet après-midi, les Tunisiens affronteront les Camerounais dans un match décisif pour eux. Nos voisins espèrent passer le premier tour haut la main. Tout le monde sait que ce rendez-vous ne sera pas une tâche facile pour les gars de Benzarti. En effet, les deux premiers matches de cette CAN n'ont pas été négociés comme le souhaitaient nos voisins tunisiens. Il y a eu trop d'erreurs à tous les niveaux, mais, bien que l'inquiétude de l'équipe de Tunisie soit palpable, il ne faut toutefois, pas noircir le tableau outre mesure et rappeler que des motifs de satisfaction existent quand même. La défense n'a pas pris de but, dimanche, ce qui devrait conférer davantage de confiance aux joueurs, aussi bien ceux qui composent ce compartiment que leurs camarades. Ensuite, l'équipe peut, dans les moments difficiles, compter sur Mathlouthi, irréprochable lors des deux premiers matches de la sélection. Un gardien, sûr de lui et sûr dans ses interventions, tranquillise généralement ses camarades. Mais, pour demain, les Tunisiens se doivent, coûte que coûte, marquer. Et pour prendre le dessus sur la défense adverse, l'équipe à Benzarti aura besoin d'attaquants capables de bousculer Song et les siens. Or, dans ce système à une pointe, la performance de Chermiti n'a pas été convaincante. Dans un match qu'il faudra absolument gagner, il est judicieux de jouer avec deux joueurs devant, ce qui permettrait de fixer les arrières camerounais, les empêcher de relancer le jeu dans de bonnes conditions. D'autre part, le système à deux hommes en pointe permettra de placer les joueurs dans une position où ils évoluent, pour leur grande majorité, dans leurs clubs respectifs. Avec cette façon de jouer, l'équipe ne souffrira plus d'un déficit de poids à l'approche de la surface et elle trouvera là un juste milieu pour attaquer. Certes, la défense n'a pas pris de but devant le Gabon, mais ce que les fervents supporters de la Tunisie pourraient lui reprocher, c'est son positionnement trop bas. On a vu, par exemple, en début de chaque seconde mi-temps lors des deux premières rencontres, que lorsque l'équipe avait le contrôle du jeu et au moment où les milieux poussaient leurs offensives, l'axe central restait «en-dedans». Résultat : les Rouges se sont étirés sur quarante, cinquante mètres. Le bloc-équipe a explosé et son efficacité en a été réduite car les lignes étaient trop espacées. Si ce scénario se répétait demain, les Camerounais, plus redoutables, pourraient profiter des espaces et créer ainsi le danger. Cette méthode, qui consiste à rester cantonnés en défense, n'est bonne que lorsqu'on mène au score et que l'adversaire est alors contraint de sortir, ce qui pourrait faire l'affaire de Chermiti et Dhaouadi, très rapides dans le jeu en contre. Placer la défense trop près de ses buts augmente assurément le danger. Il est juste de se méfier des attaquants camerounais, les Tunisiens doivent réussir la double équation, marquer et ne pas se faire surprendre. Tâche ardue, convenons-en... Mais, dans le foot, tout est possible. M. Y. En effet, les deux premiers matches de cette CAN n'ont pas été négociés comme le souhaitaient nos voisins tunisiens. Il y a eu trop d'erreurs à tous les niveaux, mais, bien que l'inquiétude de l'équipe de Tunisie soit palpable, il ne faut toutefois, pas noircir le tableau outre mesure et rappeler que des motifs de satisfaction existent quand même. La défense n'a pas pris de but, dimanche, ce qui devrait conférer davantage de confiance aux joueurs, aussi bien ceux qui composent ce compartiment que leurs camarades. Ensuite, l'équipe peut, dans les moments difficiles, compter sur Mathlouthi, irréprochable lors des deux premiers matches de la sélection. Un gardien, sûr de lui et sûr dans ses interventions, tranquillise généralement ses camarades. Mais, pour demain, les Tunisiens se doivent, coûte que coûte, marquer. Et pour prendre le dessus sur la défense adverse, l'équipe à Benzarti aura besoin d'attaquants capables de bousculer Song et les siens. Or, dans ce système à une pointe, la performance de Chermiti n'a pas été convaincante. Dans un match qu'il faudra absolument gagner, il est judicieux de jouer avec deux joueurs devant, ce qui permettrait de fixer les arrières camerounais, les empêcher de relancer le jeu dans de bonnes conditions. D'autre part, le système à deux hommes en pointe permettra de placer les joueurs dans une position où ils évoluent, pour leur grande majorité, dans leurs clubs respectifs. Avec cette façon de jouer, l'équipe ne souffrira plus d'un déficit de poids à l'approche de la surface et elle trouvera là un juste milieu pour attaquer. Certes, la défense n'a pas pris de but devant le Gabon, mais ce que les fervents supporters de la Tunisie pourraient lui reprocher, c'est son positionnement trop bas. On a vu, par exemple, en début de chaque seconde mi-temps lors des deux premières rencontres, que lorsque l'équipe avait le contrôle du jeu et au moment où les milieux poussaient leurs offensives, l'axe central restait «en-dedans». Résultat : les Rouges se sont étirés sur quarante, cinquante mètres. Le bloc-équipe a explosé et son efficacité en a été réduite car les lignes étaient trop espacées. Si ce scénario se répétait demain, les Camerounais, plus redoutables, pourraient profiter des espaces et créer ainsi le danger. Cette méthode, qui consiste à rester cantonnés en défense, n'est bonne que lorsqu'on mène au score et que l'adversaire est alors contraint de sortir, ce qui pourrait faire l'affaire de Chermiti et Dhaouadi, très rapides dans le jeu en contre. Placer la défense trop près de ses buts augmente assurément le danger. Il est juste de se méfier des attaquants camerounais, les Tunisiens doivent réussir la double équation, marquer et ne pas se faire surprendre. Tâche ardue, convenons-en... Mais, dans le foot, tout est possible. M. Y.