La police malaisienne a indiqué hier avoir arrêté huit personnes soupçonnées d'être responsables de l'incendie criminel de l'église Metro Tabernacle début janvier, première d'une série d'attaques contre des lieux de culte chrétiens. Plus d'une dizaine d'actes de vandalisme visant des lieux chrétiens se sont produits récemment en Malaisie, en proie à une vive controverse quant au droit des non-musulmans d'utiliser le mot "Allah". Située dans la banlieue de Kuala Lumpur, cette église pentecôtiste avait été endommagée le 8 janvier par un engin incendiaire et des jets de pierres. Les personnes interpellées, âgées de 21 à 26 ans, "ont été placées en détention provisoire pour sept jours" et l'enquête devra déterminer si elles sont "liées aux autres attaques", a précisé un responsable policier. Il a appelé l'opinion au calme "afin de ne pas menacer l'harmonie religieuse et raciale". Un total de 11 églises ont été visées ces dernières semaines. Les tensions interconfessionnelles se sont accrues après que la justice a autorisé un journal catholique local, The Herald, à appeler "Allah" le Dieu chrétien dans ses éditions en malais. Cette décision a été ensuite suspendue, dans l'attente d'un jugement au fond de la Cour d'Appel, après avoir provoqué la colère de groupes islamiques, pour qui le nom "Allah" est la propriété exclusive de l'islam, et sous les pressions du gouvernement. Certains experts estiment que la principale composante de la coalition au pouvoir, l'Organisation nationale pour l'unité malaise (UMNO), utilise cette polémique pour flatter le nationalisme malais à des fins électoralistes. L'Islam est la religion officielle du pays dont 60% de la population est musulmane. La Malaisie est régulièrement en proie à des différends d'ordre religieux qui ont accentué les tensions entre musulmans malais d'une part, Chinois (25%) et Indiens (8%) de l'autre, ces derniers affirmant redouter une islamisation du pays. Les chrétiens représentent environ 10% de la population et sont particulièrement nombreux dans le nord de l'île de Bornéo. La police malaisienne a indiqué hier avoir arrêté huit personnes soupçonnées d'être responsables de l'incendie criminel de l'église Metro Tabernacle début janvier, première d'une série d'attaques contre des lieux de culte chrétiens. Plus d'une dizaine d'actes de vandalisme visant des lieux chrétiens se sont produits récemment en Malaisie, en proie à une vive controverse quant au droit des non-musulmans d'utiliser le mot "Allah". Située dans la banlieue de Kuala Lumpur, cette église pentecôtiste avait été endommagée le 8 janvier par un engin incendiaire et des jets de pierres. Les personnes interpellées, âgées de 21 à 26 ans, "ont été placées en détention provisoire pour sept jours" et l'enquête devra déterminer si elles sont "liées aux autres attaques", a précisé un responsable policier. Il a appelé l'opinion au calme "afin de ne pas menacer l'harmonie religieuse et raciale". Un total de 11 églises ont été visées ces dernières semaines. Les tensions interconfessionnelles se sont accrues après que la justice a autorisé un journal catholique local, The Herald, à appeler "Allah" le Dieu chrétien dans ses éditions en malais. Cette décision a été ensuite suspendue, dans l'attente d'un jugement au fond de la Cour d'Appel, après avoir provoqué la colère de groupes islamiques, pour qui le nom "Allah" est la propriété exclusive de l'islam, et sous les pressions du gouvernement. Certains experts estiment que la principale composante de la coalition au pouvoir, l'Organisation nationale pour l'unité malaise (UMNO), utilise cette polémique pour flatter le nationalisme malais à des fins électoralistes. L'Islam est la religion officielle du pays dont 60% de la population est musulmane. La Malaisie est régulièrement en proie à des différends d'ordre religieux qui ont accentué les tensions entre musulmans malais d'une part, Chinois (25%) et Indiens (8%) de l'autre, ces derniers affirmant redouter une islamisation du pays. Les chrétiens représentent environ 10% de la population et sont particulièrement nombreux dans le nord de l'île de Bornéo.