La grève des praticiens généralistes et spécialistes de la santé publique se poursuit, bouclant neuf semaines de paralysie générale dans les structures de soins. La grève des praticiens généralistes et spécialistes de la santé publique se poursuit, bouclant neuf semaines de paralysie générale dans les structures de soins. Les adhérents au Syndicat national des praticiens de la santé publique (Snpsp) et le Syndicat national des praticiens spécialistes (Snpssp) comptent durcir le ton et semblent être déterminés à aller jusqu'au bout de leurs doléances. Alors qu'ils sont invités à une réunion, mardi prochain, avec la Commission de santé du Parlement, les grévistes comptent observer un autre méga-rassemblement mercredi prochain, au centre hospitalo-universitaire Mustapha-Bacha à Alger. Le même jour, d'autres rassemblements nationaux sont également prévus à travers quatre CHU dans quatre wilayas du pays, notamment au CHU d'Oran et Sidi Bel Abbes du côté Ouest. Pour ce qui est de l'Est, le rassemblement du corps médical sera observé aux CHU de Annaba et Constantine. C'est ce qui a été annoncé, hier à Alger, lors d'un point de presse animé conjointement par les présidents des deux syndicats de la santé publique, en l'occurrence les Dr. Lyes Merabet et Mohamed Yousfi. «Cette grève défend avant tout la santé publique qui est le souci de tous», ont-ils souligné. Le service médical est maintenu dans son strict minimum, c'est-à-dire la prise en charge des cas d'urgence médicale uniquement. L'acte vaccinal est, en outre, également maintenu, et ce, même si les centres de vaccination sont pratiquement vides, ont-ils avancé. Selon les deux syndicalistes, les ponctions sur salaires et autres intimidations de la part du ministre de la Santé n'ont guère affecté les blouses blanches dans leur mouvement de protestation. « On maintiendra la pression sur les pouvoirs publics jusqu'à satisfaction entière de notre plateforme de revendications », ont-ils ajouté. Pour rappel, l'intersyndicale réclame, en effet, la prise en charge de leurs revendications inhérentes au statut particulier des praticiens et spécialistes de la santé publique, tout en rejetant celui promulgué par la tutelle et publié dans le Journal officiel sans l'accord du partenaire social. Les praticiens de la santé réclament également l'installation d'une commission mixte pour le régime indemnitaire ainsi que l'application du décret relatif à l'aménagement des horaires de travail hebdomadaires dans la Fonction publique. Par ailleurs, la protestation du personnel médical a été, rappelons-le, largement soutenue par les partis politiques, en l'occurrence, le PT, Hamas, RCD et le FLN. D'ailleurs, les représentants du Hamas et PT étaient présents aux cotés du président du Conseil de l'Ordre des médecins, M. Bekket Berkani, lors du dernier rassemblement tenu mercredi dernier. «Nous saluons le soutien exprimé par le groupe parlementaire, c'est important pour nous et pour la santé publique », dira le docteur Merabet. Pour ce qui est du taux de suivi de la grève, le président des praticiens de la santé a affirmé que le taux n'est jamais descendu en-dessous des 80%, et ce, à travers toutes les wilayas du pays. A. B. Les adhérents au Syndicat national des praticiens de la santé publique (Snpsp) et le Syndicat national des praticiens spécialistes (Snpssp) comptent durcir le ton et semblent être déterminés à aller jusqu'au bout de leurs doléances. Alors qu'ils sont invités à une réunion, mardi prochain, avec la Commission de santé du Parlement, les grévistes comptent observer un autre méga-rassemblement mercredi prochain, au centre hospitalo-universitaire Mustapha-Bacha à Alger. Le même jour, d'autres rassemblements nationaux sont également prévus à travers quatre CHU dans quatre wilayas du pays, notamment au CHU d'Oran et Sidi Bel Abbes du côté Ouest. Pour ce qui est de l'Est, le rassemblement du corps médical sera observé aux CHU de Annaba et Constantine. C'est ce qui a été annoncé, hier à Alger, lors d'un point de presse animé conjointement par les présidents des deux syndicats de la santé publique, en l'occurrence les Dr. Lyes Merabet et Mohamed Yousfi. «Cette grève défend avant tout la santé publique qui est le souci de tous», ont-ils souligné. Le service médical est maintenu dans son strict minimum, c'est-à-dire la prise en charge des cas d'urgence médicale uniquement. L'acte vaccinal est, en outre, également maintenu, et ce, même si les centres de vaccination sont pratiquement vides, ont-ils avancé. Selon les deux syndicalistes, les ponctions sur salaires et autres intimidations de la part du ministre de la Santé n'ont guère affecté les blouses blanches dans leur mouvement de protestation. « On maintiendra la pression sur les pouvoirs publics jusqu'à satisfaction entière de notre plateforme de revendications », ont-ils ajouté. Pour rappel, l'intersyndicale réclame, en effet, la prise en charge de leurs revendications inhérentes au statut particulier des praticiens et spécialistes de la santé publique, tout en rejetant celui promulgué par la tutelle et publié dans le Journal officiel sans l'accord du partenaire social. Les praticiens de la santé réclament également l'installation d'une commission mixte pour le régime indemnitaire ainsi que l'application du décret relatif à l'aménagement des horaires de travail hebdomadaires dans la Fonction publique. Par ailleurs, la protestation du personnel médical a été, rappelons-le, largement soutenue par les partis politiques, en l'occurrence, le PT, Hamas, RCD et le FLN. D'ailleurs, les représentants du Hamas et PT étaient présents aux cotés du président du Conseil de l'Ordre des médecins, M. Bekket Berkani, lors du dernier rassemblement tenu mercredi dernier. «Nous saluons le soutien exprimé par le groupe parlementaire, c'est important pour nous et pour la santé publique », dira le docteur Merabet. Pour ce qui est du taux de suivi de la grève, le président des praticiens de la santé a affirmé que le taux n'est jamais descendu en-dessous des 80%, et ce, à travers toutes les wilayas du pays. A. B.