Tayeb Louh, ministre de l'Emploi et de la Sécurité sociale a effectué, hier, une visite de travail dans la wilaya de Tipasa pour procéder à l'inauguration officielle des journées "portes ouvertes sur l'emploi", organisées par la direction de l'emploi de la wilaya en collaboration avec la coordination nationale d'appui au programme du président de la République. Une conférence de presse a précédé cette inauguration au cours de laquelle le ministre a évoqué plusieurs points très importants concernant le monde de l'emploi, les dispositifs, les mesures et programmes à venir en Algérie. Tayeb Louh a commencé son intervention par un aperçu général de l'emploi dans notre pays, notamment dans les cinq dernières années et surtout lors des dernières réformes de l'emploi en 2007 qui ont touché les dispositifs de l'Ansej, l'ANGEM et la Cnac en les valorisant après plus de trois ans d'existence. Le ministre a expliqué que l'Etat algérien et dans le cadre du programme établi par le président de la République M Abdelaziz Bouteflika, avait pris plusieurs mesures et réformes et prendra encore d'autres pour la promotion de l'emploi en Algérie et diminuer le taux de chômage. Dans cette optique, Tayeb Louh a insisté sur la nécessité de trouver les meilleures solutions pour donner la chance au plus grand nombre de jeunes de trouver un emploi et il a, dans ce cadre, rappelé la nécessité de créer davantage "de micro-entreprises à conditions quelle soient fiables et créatrices d'emplois afin d'être conformes aux aspirations du gouvernement qui tablent sur la résorption du chômage en traçant comme objectif de créer plus de 3 millions d'emplois d'ici la fin 2014". D'autre part, le ministre a insisté sur l'obligation de la formation des jeunes surtout dans les métiers manuels et traditionnels tels que la plomberie et l'électricité qui, dira-t-il, "sont en déperdition alors qu'ils sont très utiles pour la société". il a à cet effet noté que «l'Etat compte réserver 1.5 million d'emplois aux jeunes issus de formation dans des métiers manuels et traditionnels" et cela "dans le but de diminuer la main d'œuvre étrangère spécialisée dans ces métiers"; il est temps, dira le ministre, "de faire comprendre à nos jeunes que le monde de l'emploi marche selon la loi de la demande et de l'offre et qu'il est temps de s'intéresser à la formation pour avoir plus de chance d'embauche". dans ce même contexte, M Louh a parlé des mesures qui ont été prises par sa tutelle pour encourager les jeunes. «Une prime de 3 mille DA est reservée au jeune en formation jusqu'à ce qu'il la termine». Un autre dispositif dans le cadre d'aider les jeunes diplômés à trouver du travail a été adopté. Il s'agit de ce qu'on appelle "l'intégration professionnelle" qui est de permettre une formation en plus aux diplômés pour augmenter leurs chances d'acquérir un poste de travail". Tayeb Louh a bien insisté sur la période de 1990 à 1999 qui était, selon lui, une periode difficile pour l'économie algérienne au vu de la situation sécuritaire assez critique qui prévalait à cette époque et dont le chômage a connu ses plus hauts taux. La période allant de 2000 jusqu'au ajourd'hui est, selon Louh, une période d'effervescence non seulement de l'économie algérienne, mais aussi dans le secteur de l'emploi. Il a précisé à cet effet que le taux de chômage a diminué jusqu'à 10.2% à la fin 2009 alors qu'il était un an avant à 11.3% ce qui explique, selon le ministre, l'éfficacité du programme tracé par la tutelle et le gouvernement. On a pu créer plus de 76 mille micro-entreprises dans le cadre de l'Ansej l'année écoulée, ce qui a permis d'engranger des centaines de milliers d'emplois. On a aussi pu créer plus de 280 mille emplois dans le cadre de l'Agence nationale de l'emploi (Anem) et 170 mille autres dans le cadre de la Caisse nationale algérienne de lutte contre le chômage (Cnac). Dans un autre contexte, le ministre a exprimé la volonté de l'Etat de "confier les deux dossiers de la jeunesse et de l'emploi au peuple et précisément aux jeunes investisseurs qui, étant les premiers concernés par ce dossier, peuvent, en collaboration avec l'Etat, trouver les meilleures solutions contre le chômage". Et c'est dans ce but que l'Etat a pris l'initiative d'organiser ces portes ouvertes dans 9 wialayas à ce jour et qui s'étaleront jusqu'au mois de mars prochain à travers tout le territoire. De son côté, le directeur de l'emploi de la wilaya de Tipasa nous a affirmé que «l'organisation de ces portes ouvertes vient dans le but de rapprocher les jeunes du monde du travail pour qu'ils soient informés de ces nouvelles données et c'est aussi un lieu de rencontre entre les différents organismes de l'emploi telles les banques, les centres de formation, les particuliers et les acteurs économiques, avec les demandeurs d'emploi". C. K. Tayeb Louh, ministre de l'Emploi et de la Sécurité sociale a effectué, hier, une visite de travail dans la wilaya de Tipasa pour procéder à l'inauguration officielle des journées "portes ouvertes sur l'emploi", organisées par la direction de l'emploi de la wilaya en collaboration avec la coordination nationale d'appui au programme du président de la République. Une conférence de presse a précédé cette inauguration au cours de laquelle le ministre a évoqué plusieurs points très importants concernant le monde de l'emploi, les dispositifs, les mesures et programmes à venir en Algérie. Tayeb Louh a commencé son intervention par un aperçu général de l'emploi dans notre pays, notamment dans les cinq dernières années et surtout lors des dernières réformes de l'emploi en 2007 qui ont touché les dispositifs de l'Ansej, l'ANGEM et la Cnac en les valorisant après plus de trois ans d'existence. Le ministre a expliqué que l'Etat algérien et dans le cadre du programme établi par le président de la République M Abdelaziz Bouteflika, avait pris plusieurs mesures et réformes et prendra encore d'autres pour la promotion de l'emploi en Algérie et diminuer le taux de chômage. Dans cette optique, Tayeb Louh a insisté sur la nécessité de trouver les meilleures solutions pour donner la chance au plus grand nombre de jeunes de trouver un emploi et il a, dans ce cadre, rappelé la nécessité de créer davantage "de micro-entreprises à conditions quelle soient fiables et créatrices d'emplois afin d'être conformes aux aspirations du gouvernement qui tablent sur la résorption du chômage en traçant comme objectif de créer plus de 3 millions d'emplois d'ici la fin 2014". D'autre part, le ministre a insisté sur l'obligation de la formation des jeunes surtout dans les métiers manuels et traditionnels tels que la plomberie et l'électricité qui, dira-t-il, "sont en déperdition alors qu'ils sont très utiles pour la société". il a à cet effet noté que «l'Etat compte réserver 1.5 million d'emplois aux jeunes issus de formation dans des métiers manuels et traditionnels" et cela "dans le but de diminuer la main d'œuvre étrangère spécialisée dans ces métiers"; il est temps, dira le ministre, "de faire comprendre à nos jeunes que le monde de l'emploi marche selon la loi de la demande et de l'offre et qu'il est temps de s'intéresser à la formation pour avoir plus de chance d'embauche". dans ce même contexte, M Louh a parlé des mesures qui ont été prises par sa tutelle pour encourager les jeunes. «Une prime de 3 mille DA est reservée au jeune en formation jusqu'à ce qu'il la termine». Un autre dispositif dans le cadre d'aider les jeunes diplômés à trouver du travail a été adopté. Il s'agit de ce qu'on appelle "l'intégration professionnelle" qui est de permettre une formation en plus aux diplômés pour augmenter leurs chances d'acquérir un poste de travail". Tayeb Louh a bien insisté sur la période de 1990 à 1999 qui était, selon lui, une periode difficile pour l'économie algérienne au vu de la situation sécuritaire assez critique qui prévalait à cette époque et dont le chômage a connu ses plus hauts taux. La période allant de 2000 jusqu'au ajourd'hui est, selon Louh, une période d'effervescence non seulement de l'économie algérienne, mais aussi dans le secteur de l'emploi. Il a précisé à cet effet que le taux de chômage a diminué jusqu'à 10.2% à la fin 2009 alors qu'il était un an avant à 11.3% ce qui explique, selon le ministre, l'éfficacité du programme tracé par la tutelle et le gouvernement. On a pu créer plus de 76 mille micro-entreprises dans le cadre de l'Ansej l'année écoulée, ce qui a permis d'engranger des centaines de milliers d'emplois. On a aussi pu créer plus de 280 mille emplois dans le cadre de l'Agence nationale de l'emploi (Anem) et 170 mille autres dans le cadre de la Caisse nationale algérienne de lutte contre le chômage (Cnac). Dans un autre contexte, le ministre a exprimé la volonté de l'Etat de "confier les deux dossiers de la jeunesse et de l'emploi au peuple et précisément aux jeunes investisseurs qui, étant les premiers concernés par ce dossier, peuvent, en collaboration avec l'Etat, trouver les meilleures solutions contre le chômage". Et c'est dans ce but que l'Etat a pris l'initiative d'organiser ces portes ouvertes dans 9 wialayas à ce jour et qui s'étaleront jusqu'au mois de mars prochain à travers tout le territoire. De son côté, le directeur de l'emploi de la wilaya de Tipasa nous a affirmé que «l'organisation de ces portes ouvertes vient dans le but de rapprocher les jeunes du monde du travail pour qu'ils soient informés de ces nouvelles données et c'est aussi un lieu de rencontre entre les différents organismes de l'emploi telles les banques, les centres de formation, les particuliers et les acteurs économiques, avec les demandeurs d'emploi". C. K.