Les habitants du village Idaraken dans la commune de Timezrit, Béjaïa, ont procédé, hier, à la fermeture du siège de leur daïra et ce, disent-ils, afin de protester contre le laisser-aller et la mauvaise gestion des affaires de la cité. A travers cette action radicale, les protestataires comptent bousculer, un tant soit peu, les autorités concernées en vue d'une prise en charge effective de leurs doléances. Notons que les habitants d'Idaraken ont préparé une plateforme de leurs revendications, dont la plupart restent liées à des problèmes socioéconomiques. Ils exigent principalement l'amélioration de leur cadre de vie. Pour cela, ils demandent l'aménagement des rues et ruelles de leurs quartiers, la réfection de la route principale traversant leur village, le parachèvement du réseau d'assainissement… Ce sont là les préoccupations essentielles de ces villageois. «Nous déplorons la non-concrétisation des promesses faites au lendemain du 16 avril 2008, date de notre première action. A ce jour, rien n'a été concrétisé sur le terrain, certains chantiers sont même à l'arrêt. Par l'action d'aujourd'hui nous demandons la présence du wali pour constater, de visu, nos manques et dans quelles conditions lamentables se trouve notre village», expliquera le président du comité du village d'Idaraken, avant d'ajouter : «Nous sommes déterminés à rester mobilisés jusqu'à l'aboutissement de nos revendications. On en a marre des promesses sans lendemain». Il est à signaler que l'intervention des éléments de la Sûreté nationale, en vue de disperser la foule, a mis le feu aux poudres. Les manifestants, en effet, excédés par cette action, ont vu leur colère monter d'un cran. Les contestataires, survoltés, procèderont par la suite à la fermeture de la RN26 au niveau du village agricole, situé au carrefour d'Ilmaten. Des pneus brûlés, des pierres et autres projectiles jonchaient la chaussée, la rendant inutilisable; les usagers de cet axe à grande circulation ont été contraints de transiter par Fenaïa. Au moment où nous mettons sous presse, la RN26 était toujours fermée à la circulation. Ghilès Aksil Les habitants du village Idaraken dans la commune de Timezrit, Béjaïa, ont procédé, hier, à la fermeture du siège de leur daïra et ce, disent-ils, afin de protester contre le laisser-aller et la mauvaise gestion des affaires de la cité. A travers cette action radicale, les protestataires comptent bousculer, un tant soit peu, les autorités concernées en vue d'une prise en charge effective de leurs doléances. Notons que les habitants d'Idaraken ont préparé une plateforme de leurs revendications, dont la plupart restent liées à des problèmes socioéconomiques. Ils exigent principalement l'amélioration de leur cadre de vie. Pour cela, ils demandent l'aménagement des rues et ruelles de leurs quartiers, la réfection de la route principale traversant leur village, le parachèvement du réseau d'assainissement… Ce sont là les préoccupations essentielles de ces villageois. «Nous déplorons la non-concrétisation des promesses faites au lendemain du 16 avril 2008, date de notre première action. A ce jour, rien n'a été concrétisé sur le terrain, certains chantiers sont même à l'arrêt. Par l'action d'aujourd'hui nous demandons la présence du wali pour constater, de visu, nos manques et dans quelles conditions lamentables se trouve notre village», expliquera le président du comité du village d'Idaraken, avant d'ajouter : «Nous sommes déterminés à rester mobilisés jusqu'à l'aboutissement de nos revendications. On en a marre des promesses sans lendemain». Il est à signaler que l'intervention des éléments de la Sûreté nationale, en vue de disperser la foule, a mis le feu aux poudres. Les manifestants, en effet, excédés par cette action, ont vu leur colère monter d'un cran. Les contestataires, survoltés, procèderont par la suite à la fermeture de la RN26 au niveau du village agricole, situé au carrefour d'Ilmaten. Des pneus brûlés, des pierres et autres projectiles jonchaient la chaussée, la rendant inutilisable; les usagers de cet axe à grande circulation ont été contraints de transiter par Fenaïa. Au moment où nous mettons sous presse, la RN26 était toujours fermée à la circulation. Ghilès Aksil