Décidément, le vent de contestation qui souffle ces derniers temps sur la région de Béjaïa ne semble pas près de s'estomper. En effet, hier encore, plusieurs citoyens de la commune de Taourirt-Ighil, dans la Daïra d'Adekar (wilaya de Béjaïa), ont procédé à la fermeture de la RN12, au niveau du lieu dit Lambert. Ainsi, après une relative accalmie, ces villageois en colère reviennent à la charge à travers cette énième action de rue, afin de se faire entendre des autorités concernées, interpellées plus que jamais à se pencher sérieusement sur leurs doléances inhérentes à l'amélioration de leurs conditions de vie. «Si nous sommes là aujourd'hui, c'est parce que les pouvoirs publics n'ont pas tenu leurs promesses. Les engagements pris par nos responsables tardent à se concrétiser. Pourtant, nos revendications sont connues de tous. D'ailleurs, une commission chargée de prendre en charge nos doléances, a même été installée par le wali. La réalisation d'une cantine scolaire, un quota de logements sociaux, des PCD conséquents, la répartition équitable des postes d'emploi et l'amélioration de notre cadre de vie… sont autant de revendications de nos concitoyens. Nous tenons aussi à dénoncer la mauvaise gestion des affaires de notre commune. Nous exigeons une commission d'enquête ministérielle», nous a déclaré hier, M. Tayeb Kamel, l'un des représentants des villageois protestataires. A noter que cette action de rue n'a pas manqué d'engendrer des bouchons énormes ayant lourdement pénalisé les usagers de cet axe routier qui relie Béjaïa à Tizi-Ouzou via Adekar. Il y a lieu de signaler que le siège de la mairie de Taourirt-Ighil se trouve fermé depuis une semaine déjà par les habitants de Tizi El Korn, chef lieu communal, en guise de protestation contre les responsables locaux. Ils exigent «le départ inconditionnel» de leur maire qu'ils accusent de «mauvaise gestion». Par ailleurs, le siège de la daïra de Seddouk a été également assiégé, hier, par des villageois de la commune de M'Cisna, protestant contre «l'état lamentable» de leur polyclinique. Selon les manifestants, cette structure de santé est totalement dépourvue de moyens aussi bien humains que matériels. Pour cela, ils revendiquent sa dotation immédiate en matière de personnels médical et paramédical, des équipements et autres produits pharmaceutiques, de nature à répondre aux besoins réels de la population locale. G. A. Décidément, le vent de contestation qui souffle ces derniers temps sur la région de Béjaïa ne semble pas près de s'estomper. En effet, hier encore, plusieurs citoyens de la commune de Taourirt-Ighil, dans la Daïra d'Adekar (wilaya de Béjaïa), ont procédé à la fermeture de la RN12, au niveau du lieu dit Lambert. Ainsi, après une relative accalmie, ces villageois en colère reviennent à la charge à travers cette énième action de rue, afin de se faire entendre des autorités concernées, interpellées plus que jamais à se pencher sérieusement sur leurs doléances inhérentes à l'amélioration de leurs conditions de vie. «Si nous sommes là aujourd'hui, c'est parce que les pouvoirs publics n'ont pas tenu leurs promesses. Les engagements pris par nos responsables tardent à se concrétiser. Pourtant, nos revendications sont connues de tous. D'ailleurs, une commission chargée de prendre en charge nos doléances, a même été installée par le wali. La réalisation d'une cantine scolaire, un quota de logements sociaux, des PCD conséquents, la répartition équitable des postes d'emploi et l'amélioration de notre cadre de vie… sont autant de revendications de nos concitoyens. Nous tenons aussi à dénoncer la mauvaise gestion des affaires de notre commune. Nous exigeons une commission d'enquête ministérielle», nous a déclaré hier, M. Tayeb Kamel, l'un des représentants des villageois protestataires. A noter que cette action de rue n'a pas manqué d'engendrer des bouchons énormes ayant lourdement pénalisé les usagers de cet axe routier qui relie Béjaïa à Tizi-Ouzou via Adekar. Il y a lieu de signaler que le siège de la mairie de Taourirt-Ighil se trouve fermé depuis une semaine déjà par les habitants de Tizi El Korn, chef lieu communal, en guise de protestation contre les responsables locaux. Ils exigent «le départ inconditionnel» de leur maire qu'ils accusent de «mauvaise gestion». Par ailleurs, le siège de la daïra de Seddouk a été également assiégé, hier, par des villageois de la commune de M'Cisna, protestant contre «l'état lamentable» de leur polyclinique. Selon les manifestants, cette structure de santé est totalement dépourvue de moyens aussi bien humains que matériels. Pour cela, ils revendiquent sa dotation immédiate en matière de personnels médical et paramédical, des équipements et autres produits pharmaceutiques, de nature à répondre aux besoins réels de la population locale. G. A.