Délocalisation de l'école primaire à AIn El-Hammam Marche et sit-in des élèves et de leurs parents devant l'APC C'est sous un froid glacial qu'une centaine d'élèves, âgés de 6 à 11 ans, de l'école primaire de garçons d'Aïn El-Hammam (ex-CEG) ont organisé une marche, hier, depuis leur école jusqu'au siège de l'APC, suivie d'un sit-in devant celle-ci, où ils ont réclamé haut et fort la réouverture de leur école. Encadrés par leurs parents, en tout près de 300 personnes, ils ont bloqué le siège de l'APC pendant toute la matinée. Fermée en juin 2009, suite à un rapport du CTC sur des risques éventuels, l'école primaire a été délocalisée, rappelle-t-on, dans la maison de jeunes de la ville d'ex-Michelet, où les élèves se retrouvent à 50 par classe, sans conditions de suivi matériel de leur scolarité. Depuis, ces bambins encourent “une déperdition scolaire, baisse de niveau, mauvaises conditions d'hygiène, insécurité…”, déplorent leurs parents. Ceux-ci ajoutent : “Nous sommes devant le provisoire qui dure !” C'est pourquoi ils s'abstiennent d'envoyer leurs enfants sur les bancs de “l'école” temporaire, cela depuis une semaine déjà, jusqu'à la réouverture des classes primaires qui ont été fermées depuis la rentrée. Ils voient là une mauvaise décision des autorités locales qui ne s'empêchent pas outre mesure “d'entreprendre des travaux de construction d'une crèche municipale mitoyenne au mur d'enceinte de l'école !” “Si l'école a été fermée à cause des risques que présenteraient le terrain, pourquoi construire alors d'autres structures sur ce même terrain ?” s'interroge un parent rencontré sur place. Comme lui, ils sont des centaines qui refusent d'assister à l'échec scolaire de leur progéniture. “C'est aux autorités qu'incombe la tâche d'assurer les bonnes conditions de scolarité de nos enfants, ce qui est un droit constitutionnel”, clament-ils. K. Tighilt BEjaIa Des villageois ferment le siège de la daïra Timezrit Outre l'appel à une grève générale, les citoyens du village Idaraken, dans la localité de Timezrit, ont procédé, hier, à la fermeture du siège de la daïra. Les protestataires revendiquent l'amélioration de leur cadre de vie, l'aménagement des rues et ruelles des quartiers, les routes, l'assainissement… “Nous déplorons la non-concrétisation des promesses faites au lendemain du 16 avril 2008, date de notre première action. À ce jour, rien n'a été concrétisé sur le terrain, même certains chantiers sont à l'arrêt. Nous demandons la venue du wali pour voir dans quelles conditions se trouve notre village”, souligne le président du comité du village Idaraken. Par ailleurs, les habitants de Boutagouth, dans la commune d'Awzellaguen, sont également montés au créneau, avant-hier, pour revendiquer des branchements de gaz de ville pour leur village. La même revendication est également exprimée par les habitants du quartier se trouvant sur la route de Maâla, du côté de la ville de Sidi Aïch. À noter que le taux de branchement de gaz dans la wilaya de Béjaïa est considéré, jusqu'à maintenant, comme l'un des plus faibles au niveau national. A. HAMMOUCHE