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Toujours pas de réaction de Amar Tou
Suivi massif au second jour de la grève des «taxieurs»
Publié dans Le Midi Libre le 27 - 01 - 2010

La grève des chauffeurs de taxi a été massivement suivie hier à son second et dernier jour à travers tout le territoire national. Alors que le taux moyen de participation était évalué au premier jour à 80%, il est passé à près de 95%. M. Aziouez, de l'union nationale algérienne des chauffeurs de taxi (Unact), l'une des trois parties organisatrices de cette action, a affirmé que la grève a eu plus d'écho au second jour après le manque d'information relevé au début de l'action. Les chauffeurs de taxi effectuant les dessertes inter-wilayales ont unanimement tiré le frein pour atteindre un taux de 100% et entre 80 et 85% pour l'urbain.
Notre interlocuteur affirme que jusqu'à l'heure actuelle et en dépit des désagréments causés par l'absence de ce service, en particulier dans les centres urbains à forte densité humaine, les autorités concernées, à savoir le ministère des Transports n'a pas daigné réagir. «La tutelle est restée insensible à notre débrayage, mais on ne compte pas arrêter à ce niveau. Nous aurons d'autres actions», a dit M.Aziouez. C'est face à ce mutisme que les chauffeurs de taxi comptent enchaîner avec d'autres actions jusqu'à satisfaction de leurs revendications.
«Dès les prochains jours les trois syndicats organisateurs de cette grève vont se réunir et évaluer cette première action pour décider de la prochaine démarche à entreprendre», a ajouté notre interlocuteur. Il est à rappeler, sur ce point,que trois syndicats de ladite corporation en l'occurrence l'Unact, l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA) et l'Union générale des artisans et commerçants algériens (UGCAA) ont conjugué leurs efforts pour garantir la réussite de cette action. Les trois syndicats suscités se sont entendus sur une même plateforme de revendications visant l'amélioration de leurs conditions de travail. Amar Tou, premier responsable du secteur des transports est ainsi appelé à procéder à l'annulation des arriérés des impôts, en particulier ceux accumulés durant la «décennie noire». Or, ceux qui ont vu leurs dettes s'accumuler durant cette période éprouvent toujours du mal à les rembourser et à faire fructifier leur activité. La seconde revendication des chauffeurs de taxi est l'annulation de l'instruction ministérielle n°09/ 278 datée du 4 avril 2009 jusqu'à la tenue de la commission technique nationale chargée d'étudier les besoins des «taxieurs» pour chaque wilaya. Ils demandent également la réunion de cet organisme suivant la décision ministérielle du 8 août 1993 en plus de la généralisation de l'exploitation des licences des taxis à toutes les wilayas et de l'élaboration de leur statut général. Dans certaines wilayas :Tizi-Ouzou, Biskra et Chlef, même le transport en commun a pris part à la grève en guise de solidarité, a précisé la même source. Les chauffeurs de taxi semblent déterminés à aller jusqu'au bout de de leur démarche jusqu'à satisfaction complète de leurs revendications. La première action s'est déroulée dans «le calme et sans incidents» mais il demeure que cette détermination peut s'exprimer plus fort comme c'est le cas dans d'autres secteurs en ébullition.
Mina Adel
La grève des chauffeurs de taxi a été massivement suivie hier à son second et dernier jour à travers tout le territoire national. Alors que le taux moyen de participation était évalué au premier jour à 80%, il est passé à près de 95%. M. Aziouez, de l'union nationale algérienne des chauffeurs de taxi (Unact), l'une des trois parties organisatrices de cette action, a affirmé que la grève a eu plus d'écho au second jour après le manque d'information relevé au début de l'action. Les chauffeurs de taxi effectuant les dessertes inter-wilayales ont unanimement tiré le frein pour atteindre un taux de 100% et entre 80 et 85% pour l'urbain.
Notre interlocuteur affirme que jusqu'à l'heure actuelle et en dépit des désagréments causés par l'absence de ce service, en particulier dans les centres urbains à forte densité humaine, les autorités concernées, à savoir le ministère des Transports n'a pas daigné réagir. «La tutelle est restée insensible à notre débrayage, mais on ne compte pas arrêter à ce niveau. Nous aurons d'autres actions», a dit M.Aziouez. C'est face à ce mutisme que les chauffeurs de taxi comptent enchaîner avec d'autres actions jusqu'à satisfaction de leurs revendications.
«Dès les prochains jours les trois syndicats organisateurs de cette grève vont se réunir et évaluer cette première action pour décider de la prochaine démarche à entreprendre», a ajouté notre interlocuteur. Il est à rappeler, sur ce point,que trois syndicats de ladite corporation en l'occurrence l'Unact, l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA) et l'Union générale des artisans et commerçants algériens (UGCAA) ont conjugué leurs efforts pour garantir la réussite de cette action. Les trois syndicats suscités se sont entendus sur une même plateforme de revendications visant l'amélioration de leurs conditions de travail. Amar Tou, premier responsable du secteur des transports est ainsi appelé à procéder à l'annulation des arriérés des impôts, en particulier ceux accumulés durant la «décennie noire». Or, ceux qui ont vu leurs dettes s'accumuler durant cette période éprouvent toujours du mal à les rembourser et à faire fructifier leur activité. La seconde revendication des chauffeurs de taxi est l'annulation de l'instruction ministérielle n°09/ 278 datée du 4 avril 2009 jusqu'à la tenue de la commission technique nationale chargée d'étudier les besoins des «taxieurs» pour chaque wilaya. Ils demandent également la réunion de cet organisme suivant la décision ministérielle du 8 août 1993 en plus de la généralisation de l'exploitation des licences des taxis à toutes les wilayas et de l'élaboration de leur statut général. Dans certaines wilayas :Tizi-Ouzou, Biskra et Chlef, même le transport en commun a pris part à la grève en guise de solidarité, a précisé la même source. Les chauffeurs de taxi semblent déterminés à aller jusqu'au bout de de leur démarche jusqu'à satisfaction complète de leurs revendications. La première action s'est déroulée dans «le calme et sans incidents» mais il demeure que cette détermination peut s'exprimer plus fort comme c'est le cas dans d'autres secteurs en ébullition.
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