Voitures caillassées et vandalisées, commerces cambriolés, des centaines de familles térrorisées. Des dizaines de blessés chaque nuit... tel est le décor des nuits des résidants de Bab El-Oued et cela dure depuis plusieurs mois. Voitures caillassées et vandalisées, commerces cambriolés, des centaines de familles térrorisées. Des dizaines de blessés chaque nuit... tel est le décor des nuits des résidants de Bab El-Oued et cela dure depuis plusieurs mois. Depuis dimanche dernier, la localité de Bab El-Oued vit des nuits blanches ponctuées de scènes de violence et de vandalisme. Ainsi dès la nuit installée, des groupes de jeunes survoltés, débarquent dans les quartiers de Bab El-Oued pour des expéditions punitives saccageant tout sur leur passage. Cette fois-ci leur action a touché un parking dans lequel ils ont saccagé plus de 50 voitures. Le motif de leur ire étant qu'ils refusent la surveillance instaurée au niveau des parkings de cette localité. Cette surveillance les empêchant -si peu - de désosser de nuit les voitures, selon les témoignages d'habitants. Ces nuits placées sous le signe de la terreur, pour les habitants des quartiers visités par cette bande, se répètent pour la troisième fois en quelques mois seulement. Guerres nocturnes pour le leader's chief Les habitants de ce quartier populaire n'en peuvent plus de se retrouver, à leur corps défendant, otages de cette guerre entre deux clans rivaux. En effet les jeunes de Diar El Kef n'en démordent pas et viennent régulièrement se rappeler au "bon souvenir" de leurs antagonistes. Ce dimanche, coincidant avec le match Algérie-Côte d'Ivoire, qui se déroulait sur les écrans, les habitants avaient tout d'abord pensé à des dépassements juvéniles dus à la pression de cette rencontre, mais ils ont très vite compris qu'il n'en était rien et que ce n'était là qu'un nouvel épisode des actes de vandalisme gratuits qui continuent à faire de leurs nuits de véritables cauchemars. On déplore en plus de tous ces dégâts pour la seule nuit de dimanche au moins une dizaine de blessés. Les mêmes scènes se sont répétées le lendemain. SOS des familles Des résidants de la cité Armaf, située sur cet axe de tous les dangers, nous ont joints pour dénoncer l'absence d'intervention des forces de l'ordre, pourtant avisés à chaque fois, ils nous diront qu'ils en sont réduits à balancer sur leurs assaillants toutes sortes de projectiles par leurs balcons : eau chaude, eua de javel... pour les faitre partir et limiter les dégâts. Ce qu'ils craignent le plus, c'est que les jeunes ne mettent le feu aux voitures et que le feu ne se propage à leurs immeubles. Ils nous avoueront qu'ils n'en peuvent plus de ce climat de tension et de terreur. La question qui les taraude est l'absence de reaction des forces de l'ordre qui ne répondent pas à leurs appels de détresse.Ce dimanche, il a fallu l'intervention du procureur de la république pour persuader enfin les policiers à sortir et mettre fin à la situation explosive. Les policiers préfèrent éviter l'affrontement avec ces jeunes voyous et ne viennent que pour constater les dégâts. Les rédidants de la cité Armaf nous diront que cette nuit-là a dépassé toutes les précédentes en horreur, les jeunes voyous se sont même déculottés pour exposer leur nudité aux regards des familles impuissantes et qui n'en peuvent plus. Y. B. Depuis dimanche dernier, la localité de Bab El-Oued vit des nuits blanches ponctuées de scènes de violence et de vandalisme. Ainsi dès la nuit installée, des groupes de jeunes survoltés, débarquent dans les quartiers de Bab El-Oued pour des expéditions punitives saccageant tout sur leur passage. Cette fois-ci leur action a touché un parking dans lequel ils ont saccagé plus de 50 voitures. Le motif de leur ire étant qu'ils refusent la surveillance instaurée au niveau des parkings de cette localité. Cette surveillance les empêchant -si peu - de désosser de nuit les voitures, selon les témoignages d'habitants. Ces nuits placées sous le signe de la terreur, pour les habitants des quartiers visités par cette bande, se répètent pour la troisième fois en quelques mois seulement. Guerres nocturnes pour le leader's chief Les habitants de ce quartier populaire n'en peuvent plus de se retrouver, à leur corps défendant, otages de cette guerre entre deux clans rivaux. En effet les jeunes de Diar El Kef n'en démordent pas et viennent régulièrement se rappeler au "bon souvenir" de leurs antagonistes. Ce dimanche, coincidant avec le match Algérie-Côte d'Ivoire, qui se déroulait sur les écrans, les habitants avaient tout d'abord pensé à des dépassements juvéniles dus à la pression de cette rencontre, mais ils ont très vite compris qu'il n'en était rien et que ce n'était là qu'un nouvel épisode des actes de vandalisme gratuits qui continuent à faire de leurs nuits de véritables cauchemars. On déplore en plus de tous ces dégâts pour la seule nuit de dimanche au moins une dizaine de blessés. Les mêmes scènes se sont répétées le lendemain. SOS des familles Des résidants de la cité Armaf, située sur cet axe de tous les dangers, nous ont joints pour dénoncer l'absence d'intervention des forces de l'ordre, pourtant avisés à chaque fois, ils nous diront qu'ils en sont réduits à balancer sur leurs assaillants toutes sortes de projectiles par leurs balcons : eau chaude, eua de javel... pour les faitre partir et limiter les dégâts. Ce qu'ils craignent le plus, c'est que les jeunes ne mettent le feu aux voitures et que le feu ne se propage à leurs immeubles. Ils nous avoueront qu'ils n'en peuvent plus de ce climat de tension et de terreur. La question qui les taraude est l'absence de reaction des forces de l'ordre qui ne répondent pas à leurs appels de détresse.Ce dimanche, il a fallu l'intervention du procureur de la république pour persuader enfin les policiers à sortir et mettre fin à la situation explosive. Les policiers préfèrent éviter l'affrontement avec ces jeunes voyous et ne viennent que pour constater les dégâts. Les rédidants de la cité Armaf nous diront que cette nuit-là a dépassé toutes les précédentes en horreur, les jeunes voyous se sont même déculottés pour exposer leur nudité aux regards des familles impuissantes et qui n'en peuvent plus. Y. B.
