Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a pris part hier à Addis Abeba au 22e sommet du Comité des chefs d'Etat et de gouvernement chargé de la mise en œuvre du Nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique (Nepad). Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a pris part hier à Addis Abeba au 22e sommet du Comité des chefs d'Etat et de gouvernement chargé de la mise en œuvre du Nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique (Nepad). A cette occasion, le chef de l'Etat a appelé à la mise en place de l'agence de coopération et de planification, estimant qu'elle constitue une étape significative dans la mise en œuvre du Nepad et marque ainsi le passage effectif de la phase de sensibilisation à celle de la réalisation de projets régionaux et continentaux. Bouteflika a formulé l'espoir que cette intégration «confèrera davantage d'efficacité tant à l'UA qu'à l'agence de coopération et de planification dans la prise en charge coordonnée des activités et programmes visant à promouvoir le développement de notre continent». La définition du mandat de l'agence, affirme le chef de l'Etat, «doit permettre la délimitation de son champ d'intervention et éviter tout chevauchement de compétences avec les autres instances de l'UA». Après avoir exprimé sa «satisfaction» quant au contenu du rapport qui a été présenté sur le processus d'intégration du Nepad au sein de l'Union, le président de la République a estimé que «les conditions nécessaires sont désormais réunies pour nous permettre de recommander à la conférence de l'UA de consacrer le parachèvement de cette entreprise (d'intégration)». Pour Bouteflika, la transformation du Comité des chefs d'Etat et de gouvernement chargé de la mise en œuvre du Nepad en comité d'orientation en tant que sous-comité de l'UA «traduit la volonté partagée au plus haut niveau en faveur de la nouvelle vision portée par le Nepad pour le développement durable de l'Afrique». «Le financement du Nepad et de son agence est crucial, d'autant qu'il doit répondre à la triple exigence de leadership, d'appropriation et de partenariat qui fondent l'approche novatrice», a-t-il souligné. Dans ce sens, le chef de l'Etat a qualifié de «fondamentale» l'allocation de ressources dans le cadre du budget ordinaire de l'UA pour le fonctionnement de l'agence de coopération et de planification, mais «ne peut évidemment répondre aux ambitions du Nepad», a-t-il ajouté. «Il nous incombe alors d'œuvrer à la mobilisation de ressources financières adéquates, prévisibles et soutenues», a-t-il recommandé. Le chef de l'Etat a également appelé les partenaires de l'Afrique au développement à «honorer pleinement leur engagement» pour «accompagner la mise en œuvre du Nepad en tant que Programme de développement économique et social de l'UA». Notons que Abdelaziz Bouteflika devait prendre part, hier après-midi, aux travaux du 12e sommet du MAEP (Mécanisme africain d'évaluation par les pairs) avec la participation des chefs d'Etat et de gouvernement des pays membres. Ce sommet examinera, entre autres, les rapports qui seront présentés par quatre pays, à savoir l'Afrique du Sud, le Bénin, le Burkina Faso et l'Ouganda. Y. D. A cette occasion, le chef de l'Etat a appelé à la mise en place de l'agence de coopération et de planification, estimant qu'elle constitue une étape significative dans la mise en œuvre du Nepad et marque ainsi le passage effectif de la phase de sensibilisation à celle de la réalisation de projets régionaux et continentaux. Bouteflika a formulé l'espoir que cette intégration «confèrera davantage d'efficacité tant à l'UA qu'à l'agence de coopération et de planification dans la prise en charge coordonnée des activités et programmes visant à promouvoir le développement de notre continent». La définition du mandat de l'agence, affirme le chef de l'Etat, «doit permettre la délimitation de son champ d'intervention et éviter tout chevauchement de compétences avec les autres instances de l'UA». Après avoir exprimé sa «satisfaction» quant au contenu du rapport qui a été présenté sur le processus d'intégration du Nepad au sein de l'Union, le président de la République a estimé que «les conditions nécessaires sont désormais réunies pour nous permettre de recommander à la conférence de l'UA de consacrer le parachèvement de cette entreprise (d'intégration)». Pour Bouteflika, la transformation du Comité des chefs d'Etat et de gouvernement chargé de la mise en œuvre du Nepad en comité d'orientation en tant que sous-comité de l'UA «traduit la volonté partagée au plus haut niveau en faveur de la nouvelle vision portée par le Nepad pour le développement durable de l'Afrique». «Le financement du Nepad et de son agence est crucial, d'autant qu'il doit répondre à la triple exigence de leadership, d'appropriation et de partenariat qui fondent l'approche novatrice», a-t-il souligné. Dans ce sens, le chef de l'Etat a qualifié de «fondamentale» l'allocation de ressources dans le cadre du budget ordinaire de l'UA pour le fonctionnement de l'agence de coopération et de planification, mais «ne peut évidemment répondre aux ambitions du Nepad», a-t-il ajouté. «Il nous incombe alors d'œuvrer à la mobilisation de ressources financières adéquates, prévisibles et soutenues», a-t-il recommandé. Le chef de l'Etat a également appelé les partenaires de l'Afrique au développement à «honorer pleinement leur engagement» pour «accompagner la mise en œuvre du Nepad en tant que Programme de développement économique et social de l'UA». Notons que Abdelaziz Bouteflika devait prendre part, hier après-midi, aux travaux du 12e sommet du MAEP (Mécanisme africain d'évaluation par les pairs) avec la participation des chefs d'Etat et de gouvernement des pays membres. Ce sommet examinera, entre autres, les rapports qui seront présentés par quatre pays, à savoir l'Afrique du Sud, le Bénin, le Burkina Faso et l'Ouganda. Y. D.