En blouses blanches, des médecins des deux sexes et de tout âge, ont été malmenés par les forces de l'ordre anti-émeutes. Alors qu'ils prévoyaient d'investir les rues d'Alger pour protester contre leur situation socioprofessionnelle, jugée «déplorable», les médecins, grévistes depuis deux mois, ont été empêchés, hier, de marcher dans les rues d'Alger. En blouses blanches, des médecins des deux sexes et de tout âge, ont été malmenés par les forces de l'ordre anti-émeutes. Alors qu'ils prévoyaient d'investir les rues d'Alger pour protester contre leur situation socioprofessionnelle, jugée «déplorable», les médecins, grévistes depuis deux mois, ont été empêchés, hier, de marcher dans les rues d'Alger. Durant plus de 3 heures, Ils ont été encerclés à l'intérieur du centre hospitalier de Mustapha-Bacha par une centaine d'agents de l'ordre, en tenue anti-émeutes, durant près de trois heures. En effet, il était midi lorsqu'un bon nombre de médecins généralistes et spécialistes, chirurgiens dentistes et pharmaciens, brandissant des pancartes, ont entamé leur marche à partir du CHU Mustapha en direction d'El Mouradia. Ce sont des centaines de médecins qui ont répondu favorablement au mot d'ordre de leurs syndicats respectifs, en l'occurrence, le Syndicat national des praticiens de la santé publique (Snpsp) et le Syndicat national des praticiens spécialistes de la santé publique (Snpssp). En grève depuis près de 7 semaines et sans échos du ministère de la santé, les blouses blanches ont décidé de passer à la vitesse supérieure en observant des marches, à travers de nombreuses wilayas du pays, pour mieux faire entendre leur voix auprès des pouvoirs publics. C'est sous le slogan de «one, two, three, où va la santé ?» que la marche a démarré à l'intérieur de l'établissement hospitalier, à Alger. Les protestataires ont même brandi des «cartons rouges» en signee d'exclusion pour le ministre de la Santé, Saïd Barkat. A peine arrivés aux portes de sortie de l'hôpital, les protestataire ont du faire face aux agents de la brigade des CNS (compagnie nationale de sécurité) qui quadrillaient les lieux. Les tentatives de dépasser les boucliers des casques bleus étaient vaines. Trois médecins, dont une femme, ont été arrêtés. Il a fallu l'intervention du président de la commission de la santé de l'APN, M.Tayeb Chouaki, pour les libérer une heure après. Cependant, les manifestants continueront a crier leur désarroi, en dénonçant le mépris des pouvoirs publics quant à leurs problèmes socioprofessionnels. Ces derniers réclament, rappelons-le, l'ouverture des négociations avec le ministère de la Santé. Ils défendent, à ce titre, une plate-forme de revendications qui s'articule essentiellement autour de l'amendement du statut particulier du praticien de la santé publique ainsi que l'installation d'une commission mixte pour le régime indemnitaire. En outre, et en dépit de l'échec de cette manifestation, première du genre pour les médecins en Algérie, le président du Snpsp, le Dr Lyes Merabet, a affirmé le maintien de la protestation. Il a annoncé la tenue d'un sit-in devant le siége du ministère de la Santé, mercredi prochain. «Nous ne baisserons pas les bras. On est déterminés à aller jusqu'au bout de nos doléances», a-t-il lancé, précisant que les médecins sont même prêts à déposer une démission collective s'il le faut. Cette protestation du personnel médical est, rappelons-le, largement soutenue par les partis politiques, en l'occurrence, le PT, Hamas, RCD et le FLN. D'ailleurs, des représentants du Hamas et du PT ainsi que le président du Conseil de l'Ordre des médecins, M. Bekat Berkani, sont toujours présents aux rassemblements tenus chaque mercredi au CHU Mustapha. A.B. Durant plus de 3 heures, Ils ont été encerclés à l'intérieur du centre hospitalier de Mustapha-Bacha par une centaine d'agents de l'ordre, en tenue anti-émeutes, durant près de trois heures. En effet, il était midi lorsqu'un bon nombre de médecins généralistes et spécialistes, chirurgiens dentistes et pharmaciens, brandissant des pancartes, ont entamé leur marche à partir du CHU Mustapha en direction d'El Mouradia. Ce sont des centaines de médecins qui ont répondu favorablement au mot d'ordre de leurs syndicats respectifs, en l'occurrence, le Syndicat national des praticiens de la santé publique (Snpsp) et le Syndicat national des praticiens spécialistes de la santé publique (Snpssp). En grève depuis près de 7 semaines et sans échos du ministère de la santé, les blouses blanches ont décidé de passer à la vitesse supérieure en observant des marches, à travers de nombreuses wilayas du pays, pour mieux faire entendre leur voix auprès des pouvoirs publics. C'est sous le slogan de «one, two, three, où va la santé ?» que la marche a démarré à l'intérieur de l'établissement hospitalier, à Alger. Les protestataires ont même brandi des «cartons rouges» en signee d'exclusion pour le ministre de la Santé, Saïd Barkat. A peine arrivés aux portes de sortie de l'hôpital, les protestataire ont du faire face aux agents de la brigade des CNS (compagnie nationale de sécurité) qui quadrillaient les lieux. Les tentatives de dépasser les boucliers des casques bleus étaient vaines. Trois médecins, dont une femme, ont été arrêtés. Il a fallu l'intervention du président de la commission de la santé de l'APN, M.Tayeb Chouaki, pour les libérer une heure après. Cependant, les manifestants continueront a crier leur désarroi, en dénonçant le mépris des pouvoirs publics quant à leurs problèmes socioprofessionnels. Ces derniers réclament, rappelons-le, l'ouverture des négociations avec le ministère de la Santé. Ils défendent, à ce titre, une plate-forme de revendications qui s'articule essentiellement autour de l'amendement du statut particulier du praticien de la santé publique ainsi que l'installation d'une commission mixte pour le régime indemnitaire. En outre, et en dépit de l'échec de cette manifestation, première du genre pour les médecins en Algérie, le président du Snpsp, le Dr Lyes Merabet, a affirmé le maintien de la protestation. Il a annoncé la tenue d'un sit-in devant le siége du ministère de la Santé, mercredi prochain. «Nous ne baisserons pas les bras. On est déterminés à aller jusqu'au bout de nos doléances», a-t-il lancé, précisant que les médecins sont même prêts à déposer une démission collective s'il le faut. Cette protestation du personnel médical est, rappelons-le, largement soutenue par les partis politiques, en l'occurrence, le PT, Hamas, RCD et le FLN. D'ailleurs, des représentants du Hamas et du PT ainsi que le président du Conseil de l'Ordre des médecins, M. Bekat Berkani, sont toujours présents aux rassemblements tenus chaque mercredi au CHU Mustapha. A.B.