La grève de l'intersyndicale des patriciens de la santé publique continue, en appliquant soigneusement le plan d'actions de protestation, établi pour ce mois de février. Apres une tentative avortée d'investir les rues d'Alger, les praticiens et spécialistes de la santé publique, affiliés aux Snpsp et au Snpssp, poursuivent les rassemblements devant les siéges des institutions de l'Etat. Aussi, les blouses blanches se sont données rendez-vous, mercredi prochain, devant le siège de la présidence de la République, à El Madania, pour solliciter l'aide des plus hauts responsable du pays. C'est ce qui ressort du point de presse de l'intersyndicale de la santé, tenu hier à Alger, et animé conjointement par les présidents du Snpsp et du Snpssp, respectivement, le Dr.Lyes Merabet et le Dr.Mohamed Yousfi. «Nous avons demandé audience auprès des pouvoirs publics, ce mercredi, pour éventuellement trouver une issue favorable à notre situation socioprofessionnelle», a déclaré le Dr.Yousfi. Le même jour, d'autres rassemblements régionaux sont également prévus à travers les quatre coins du pays, devant les sièges des wilayas, notamment, à Oran, Annaba, Constantine et Ouargla. Les délégués syndicaux demanderont à être reçus par les walis, souligne-t-il. En outre, les deux syndicalistes ont dénoncé la sortie médiatique du responsable de communication du ministère de la Santé qui a affirmé que les syndicats grévistes refusent de dialoguer. Le président du Snpssp persiste à affirmer qu'aucun dialogue n'est établi avec le ministre de tutelle contrairement à ce qui est prétendu. «On veut des réunions de conciliation, comme le stipule la loi de la république, qui seront présidées par l'inspection de travail en présence des responsables du ministère de la Santé», lance-t-il, précisant que les invitations aux réunions de commission sur la question du régime indemnitaire ne sont guère prises en considération tant qu'ils sont en grève. «Nous sommes prêts au dialogue contrairement à ce que prétend ce responsable qui nous accuse de rompre le dialogue. Il faut arrêter de tromper l'opinion publique», a-t-il dit. De notre part, nous avons tenté de joindre les responsables du ministère de la Santé, pour avoir plus de clarté sur la situation, mais en vain. Ils demeurent constamment absents. Pour rappel, le corps médical réclame, en effet, la prise en charge de leurs revendications inhérentes à la révision du statut particulier du praticien et spécialiste de la santé publique, tout en rejettant celui promulgué par la tutelle et publié dans le journal officiel sans l'accord du partenaire social. Les praticiens de la santé réclament également l'installation d'une commission mixte pour le régime indemnitaire ainsi que l'application du décret relatif à l'aménagement des horaires de travail hebdomadaires dans la fonction publique. Pour rappel, la protestation qui boucle sa 8éme semaine consécutive, est largement soutenue par les partis politiques, en l'occurrence, le PT, Hamas, le RCD et le FLN. Les rassemblements sont souvent marqués par la présence des représentants de la scène politique aux cotés du président du Conseil de l'Ordre des médecins, M.Bekket Berkani. Même le mouvement associatif s'est mis de la partie, en exprimant son profond soutien. C'est le cas de l'Association d'aide aux malades cancéreux «El Fadjr», qui a adressé une lettre de soutien au nom des malades. Ajoutons à cela, le président de la Commission nationale consultative de protection et de promotion des droits de l'Homme (CNCPPDH), Mr.Farouk Ksintini, qui a également soutenu la protestation des médecins en déclarant la légitimité de leurs revendications. A. B. La grève de l'intersyndicale des patriciens de la santé publique continue, en appliquant soigneusement le plan d'actions de protestation, établi pour ce mois de février. Apres une tentative avortée d'investir les rues d'Alger, les praticiens et spécialistes de la santé publique, affiliés aux Snpsp et au Snpssp, poursuivent les rassemblements devant les siéges des institutions de l'Etat. Aussi, les blouses blanches se sont données rendez-vous, mercredi prochain, devant le siège de la présidence de la République, à El Madania, pour solliciter l'aide des plus hauts responsable du pays. C'est ce qui ressort du point de presse de l'intersyndicale de la santé, tenu hier à Alger, et animé conjointement par les présidents du Snpsp et du Snpssp, respectivement, le Dr.Lyes Merabet et le Dr.Mohamed Yousfi. «Nous avons demandé audience auprès des pouvoirs publics, ce mercredi, pour éventuellement trouver une issue favorable à notre situation socioprofessionnelle», a déclaré le Dr.Yousfi. Le même jour, d'autres rassemblements régionaux sont également prévus à travers les quatre coins du pays, devant les sièges des wilayas, notamment, à Oran, Annaba, Constantine et Ouargla. Les délégués syndicaux demanderont à être reçus par les walis, souligne-t-il. En outre, les deux syndicalistes ont dénoncé la sortie médiatique du responsable de communication du ministère de la Santé qui a affirmé que les syndicats grévistes refusent de dialoguer. Le président du Snpssp persiste à affirmer qu'aucun dialogue n'est établi avec le ministre de tutelle contrairement à ce qui est prétendu. «On veut des réunions de conciliation, comme le stipule la loi de la république, qui seront présidées par l'inspection de travail en présence des responsables du ministère de la Santé», lance-t-il, précisant que les invitations aux réunions de commission sur la question du régime indemnitaire ne sont guère prises en considération tant qu'ils sont en grève. «Nous sommes prêts au dialogue contrairement à ce que prétend ce responsable qui nous accuse de rompre le dialogue. Il faut arrêter de tromper l'opinion publique», a-t-il dit. De notre part, nous avons tenté de joindre les responsables du ministère de la Santé, pour avoir plus de clarté sur la situation, mais en vain. Ils demeurent constamment absents. Pour rappel, le corps médical réclame, en effet, la prise en charge de leurs revendications inhérentes à la révision du statut particulier du praticien et spécialiste de la santé publique, tout en rejettant celui promulgué par la tutelle et publié dans le journal officiel sans l'accord du partenaire social. Les praticiens de la santé réclament également l'installation d'une commission mixte pour le régime indemnitaire ainsi que l'application du décret relatif à l'aménagement des horaires de travail hebdomadaires dans la fonction publique. Pour rappel, la protestation qui boucle sa 8éme semaine consécutive, est largement soutenue par les partis politiques, en l'occurrence, le PT, Hamas, le RCD et le FLN. Les rassemblements sont souvent marqués par la présence des représentants de la scène politique aux cotés du président du Conseil de l'Ordre des médecins, M.Bekket Berkani. Même le mouvement associatif s'est mis de la partie, en exprimant son profond soutien. C'est le cas de l'Association d'aide aux malades cancéreux «El Fadjr», qui a adressé une lettre de soutien au nom des malades. Ajoutons à cela, le président de la Commission nationale consultative de protection et de promotion des droits de l'Homme (CNCPPDH), Mr.Farouk Ksintini, qui a également soutenu la protestation des médecins en déclarant la légitimité de leurs revendications. A. B.