Les prix des boissons gazeuses ont, sans prévenir, sensiblement augmenté ces derniers jours. Une hausse justifiée par l'augmentation du prix du sucre qui atteint actuellement 90 DA le kg, alors qu'il y a quelques jours seulement, ce produit de base était cédé à 60 DA le kg. Les prix des boissons gazeuses ont, sans prévenir, sensiblement augmenté ces derniers jours. Une hausse justifiée par l'augmentation du prix du sucre qui atteint actuellement 90 DA le kg, alors qu'il y a quelques jours seulement, ce produit de base était cédé à 60 DA le kg. Cette augmentation ne touche pas uniquement ce produit mais s'étend également vers les autres produits dont il est un composant essentiel, comme c'est le cas des boissons gazeuses. En effet, une bouteille de Coca Cola de 2 Litres est cédée à 90 DA tans qu'un Schweppes de 50 Cl est cédé à 50DA, alors qu'il n'y a pas si longtemps, ces deux produits affichaient respectivement 70 et 45DA. Pour en savoir plus, nous avons pris attache avec le porte-parole de l'Union générale des commerçants et artisans algériens (Ugcaa), Hadj Tahar Boulenouar. Pour lui, trois raisons «essentielles» se dressent derrière cette subite augmentation du prix du sucre. En premier lieu, il y a lieu de citer la flambée des prix sur les marchés mondiaux; et comme le gros du sucre commercialisé en Algérie provient de l'importation, le renchérissement des prix ici s'est avéré inévitable. La deuxième raison, selon Boulenouar, est liée au fait que la consommation de ce produit par les ménages a sensiblement augmenté, augmentant ainsi la demande sur ce produit. Le troisième facteur, ajoute notre interlocuteur, réside dans la «mauvaise distribution» et l'interférence de la sphère informelle. Aussi, Boulenouar fera savoir que l'importation du sucre est devenue tellement «restreinte» que les quelques importateurs «privilégiés qui en ont la mainmise» imposent allègrement leur diktat. «En faisant de ce type d'importation leur chasse gardée, cette caste d'importateurs exerce un véritable diktat en empêchant d'autres opérateurs à se lancer dans l'importation du sucre», avouera le représentant de l'Ugcaa. Interrogé sur une éventuelle décroissance des prix du sucre, notre interlocuteur a répondu par la négative. «Il est fort peu probable de voir les prix du sucre et du café baisser ; car étant donné que ces deux produits essentiels dépendent de leurs cours sur les marchés mondiaux, je ne pense pas qu'il puisse y avoir une quelconque baisse », dira-t-il. Un avis que corroborent les prévisions des experts qui sont catégoriques. Les prix du sucre devraient connaître une «hausse continue» sur le marché mondial en raison d'une insuffisance des stocks mondiaux qui ne suffiront pas à compenser une deuxième année successive de déficit en 2009/2010. Les experts n'en restent pas là puisqu'on estime que le déficit mondial devrait atteindre 13,5 millions de tonnes (mt) en 2009/2010. Aussi, le marché devrait connaître une deuxième année de production insuffisante, après une saison 2008/2009 marquée par un déficit de 15,8 mt. Y. D. Cette augmentation ne touche pas uniquement ce produit mais s'étend également vers les autres produits dont il est un composant essentiel, comme c'est le cas des boissons gazeuses. En effet, une bouteille de Coca Cola de 2 Litres est cédée à 90 DA tans qu'un Schweppes de 50 Cl est cédé à 50DA, alors qu'il n'y a pas si longtemps, ces deux produits affichaient respectivement 70 et 45DA. Pour en savoir plus, nous avons pris attache avec le porte-parole de l'Union générale des commerçants et artisans algériens (Ugcaa), Hadj Tahar Boulenouar. Pour lui, trois raisons «essentielles» se dressent derrière cette subite augmentation du prix du sucre. En premier lieu, il y a lieu de citer la flambée des prix sur les marchés mondiaux; et comme le gros du sucre commercialisé en Algérie provient de l'importation, le renchérissement des prix ici s'est avéré inévitable. La deuxième raison, selon Boulenouar, est liée au fait que la consommation de ce produit par les ménages a sensiblement augmenté, augmentant ainsi la demande sur ce produit. Le troisième facteur, ajoute notre interlocuteur, réside dans la «mauvaise distribution» et l'interférence de la sphère informelle. Aussi, Boulenouar fera savoir que l'importation du sucre est devenue tellement «restreinte» que les quelques importateurs «privilégiés qui en ont la mainmise» imposent allègrement leur diktat. «En faisant de ce type d'importation leur chasse gardée, cette caste d'importateurs exerce un véritable diktat en empêchant d'autres opérateurs à se lancer dans l'importation du sucre», avouera le représentant de l'Ugcaa. Interrogé sur une éventuelle décroissance des prix du sucre, notre interlocuteur a répondu par la négative. «Il est fort peu probable de voir les prix du sucre et du café baisser ; car étant donné que ces deux produits essentiels dépendent de leurs cours sur les marchés mondiaux, je ne pense pas qu'il puisse y avoir une quelconque baisse », dira-t-il. Un avis que corroborent les prévisions des experts qui sont catégoriques. Les prix du sucre devraient connaître une «hausse continue» sur le marché mondial en raison d'une insuffisance des stocks mondiaux qui ne suffiront pas à compenser une deuxième année successive de déficit en 2009/2010. Les experts n'en restent pas là puisqu'on estime que le déficit mondial devrait atteindre 13,5 millions de tonnes (mt) en 2009/2010. Aussi, le marché devrait connaître une deuxième année de production insuffisante, après une saison 2008/2009 marquée par un déficit de 15,8 mt. Y. D.