Le syndicat national des travailleurs de l'éducation (SNTE) prépare son entrée en scène et prévoit un retour à la protestation, contestant justement le mépris affiché par les pouvoirs publics quant à la non prise en charge de ses revendications. Le syndicat national des travailleurs de l'éducation (SNTE) prépare son entrée en scène et prévoit un retour à la protestation, contestant justement le mépris affiché par les pouvoirs publics quant à la non prise en charge de ses revendications. Et surtout, contre les fausses promesses du ministre de l'Education, Boubekeur Benbouzid. A ce titre, un Conseil national extraordinaire, regroupant les membres des bureaux nationaux du SNTE, se tiendra demain à Alger, pour décider de la prochaine action à mener. «Le conseil national, qui se réunira demain, décidera de la nature du débrayage à observer dans les jours à venir. La date sera communiquée au moment venu», nous a affirmé le secrétaire général du SNTE, Abdelkrim Boudjenah, joint hier par le Midi Libre. Soutenu par bon nombre de syndicats autonomes de l'éducation, ce débrayage, il faut le dire, risque d'avoir des retombés néfastes sur l'année scolaire qui touche presque à sa fin. Les classes d'examens en feront certainement les frais. Le SNTE, comme le SNAPEST, se disent prêts à agir d'une façon radicale pour faire aboutir leurs doléances, et ce, en dépit des conséquences que peuvent engendrer leurs actions sur le cursus des élèves. D'ailleurs, une grève de quatre jours avait été, rappelons-le, largement observée la semaine dernière par les adhérents du SNTE, et qui avait comme but de «casser le silence qui règne depuis la grève des 21 jours de novembre dernier». Pour rappel, à ce jour, la grève des 21 jours, qui avait mobilisé près de six syndicats autonomes de l'éducation, n'a pas amené de résultats concrets. Ce qui explique le ras-le-bol des enseignants, en situation de stand-by. Pour rappel, un accord portant sur la prise en charge des revendications des travailleurs du secteur de l'éducation a été signé le 24 novembre, entre le ministère de tutelle et les syndicats grévistes. Depuis, c'est le silence radio, affirment les contestataires. Pour sa part, le représentant du SNTE a justifié le retour à la grève par la non prise en charge de la plate forme de revendications. La réunion tenue le 25 janvier dernier entre ledit syndicat et les représentants du ministère de l'Education nationale, n'a pas abouti à des résultats tangibles, a-t-il avancé. Les revendications du SNTE sont inhérentes, insiste notre interlocuteur, à la promulgation du statut particulier, le dossier du régime indemnitaire, des œuvres sociales ainsi que la médecine du travail. Quant à la question de la retraite, le syndicaliste a affirmé son rejet de la retraite anticipée qui, souligne-t-on, est limitée à 60 ans et accordée après 25 ans d'exercice pour les travailleurs de l'éducation. Le SNTE revendique la retraite sans condition d'âge ainsi que la compactibilité des deux ans du service militaire avec l'expérience. «Nous resterons attachés à nos revendications qui sont légitimes», a-t-il conclu. A.B. Et surtout, contre les fausses promesses du ministre de l'Education, Boubekeur Benbouzid. A ce titre, un Conseil national extraordinaire, regroupant les membres des bureaux nationaux du SNTE, se tiendra demain à Alger, pour décider de la prochaine action à mener. «Le conseil national, qui se réunira demain, décidera de la nature du débrayage à observer dans les jours à venir. La date sera communiquée au moment venu», nous a affirmé le secrétaire général du SNTE, Abdelkrim Boudjenah, joint hier par le Midi Libre. Soutenu par bon nombre de syndicats autonomes de l'éducation, ce débrayage, il faut le dire, risque d'avoir des retombés néfastes sur l'année scolaire qui touche presque à sa fin. Les classes d'examens en feront certainement les frais. Le SNTE, comme le SNAPEST, se disent prêts à agir d'une façon radicale pour faire aboutir leurs doléances, et ce, en dépit des conséquences que peuvent engendrer leurs actions sur le cursus des élèves. D'ailleurs, une grève de quatre jours avait été, rappelons-le, largement observée la semaine dernière par les adhérents du SNTE, et qui avait comme but de «casser le silence qui règne depuis la grève des 21 jours de novembre dernier». Pour rappel, à ce jour, la grève des 21 jours, qui avait mobilisé près de six syndicats autonomes de l'éducation, n'a pas amené de résultats concrets. Ce qui explique le ras-le-bol des enseignants, en situation de stand-by. Pour rappel, un accord portant sur la prise en charge des revendications des travailleurs du secteur de l'éducation a été signé le 24 novembre, entre le ministère de tutelle et les syndicats grévistes. Depuis, c'est le silence radio, affirment les contestataires. Pour sa part, le représentant du SNTE a justifié le retour à la grève par la non prise en charge de la plate forme de revendications. La réunion tenue le 25 janvier dernier entre ledit syndicat et les représentants du ministère de l'Education nationale, n'a pas abouti à des résultats tangibles, a-t-il avancé. Les revendications du SNTE sont inhérentes, insiste notre interlocuteur, à la promulgation du statut particulier, le dossier du régime indemnitaire, des œuvres sociales ainsi que la médecine du travail. Quant à la question de la retraite, le syndicaliste a affirmé son rejet de la retraite anticipée qui, souligne-t-on, est limitée à 60 ans et accordée après 25 ans d'exercice pour les travailleurs de l'éducation. Le SNTE revendique la retraite sans condition d'âge ainsi que la compactibilité des deux ans du service militaire avec l'expérience. «Nous resterons attachés à nos revendications qui sont légitimes», a-t-il conclu. A.B.