Environ un million de travailleurs déclarés du secteur économique privé devront encore attendre jusqu'au 1er mai prochain, date butoir fixée pour la fin des négociations engagées entre l'UGTA et les principales organisations patronales. Environ un million de travailleurs déclarés du secteur économique privé devront encore attendre jusqu'au 1er mai prochain, date butoir fixée pour la fin des négociations engagées entre l'UGTA et les principales organisations patronales. L'annonce a été faite, hier, par le patron de la centrale syndicale, à l'occasion d'une rencontre organisée à la Maison du peuple à Alger. La révision des négociations sur les conventions de branches dans ce secteur précis, paraphées en 2005, consiste en la mise en place d'un arsenal juridique qui définira clairement les relations entre les employeurs et les employés. Il sera notamment question de revoir les salaires, à la hausse bien entendu, et si nécessaire la législation, d'autant qu'un nouveau Code de travail est en phase d'achèvement. Elle a également pour objet de fixer les conditions de travail, d'emploi et de salaire de l'ensemble des travailleurs des entreprises adhérentes à l'une des organisations patronales signataires de la convention-cadre composée de 146 articles. Les organisations patronales concernées sont la Confédération algérienne du patronat (CAP), la Confédération nationale du patronat algérien (CNPA), la Confédération générale des entreprises algériennes (CGEA), la Confédération des industriels et producteurs algériens (CIPA) et l'Association des femmes algériennes chefs d'entreprise (Seve). Pour l'ensemble des animateurs de ces organisations, l'application de ladite convention collective est faisable dans le cadre du Pacte économique et social, en ce sens qu'elle permet de jeter les jalons d'un réel consensus autour de la dynamique du développement économique national. «Nous assumons notre vision des salaires», a affirmé Boualem Mérakèche, président de la Cap, tout en estimant que le cadre légal existe pour son application, reste à l'Inspection du travail de faire le suivi sur le terrain. Pour Habib Yousfi, président de la CGEA, «la mise en place des conventions collectives est dans l'intérêt des travailleurs, en ce sens qu'elle permettra de stabiliser le front social, et partant, promouvoir les performances de l'économie nationale». Le président de la CNPA quant à lui dira : «Il s'agit de relever le défi de sortir l'économie nationale de sa vocation rentière, en mobilisant les ressources nécessaires à même de permettre l'épanouissement de l'outil de production nationale et trouver des palliatifs aux différents blocages». M. C. L'annonce a été faite, hier, par le patron de la centrale syndicale, à l'occasion d'une rencontre organisée à la Maison du peuple à Alger. La révision des négociations sur les conventions de branches dans ce secteur précis, paraphées en 2005, consiste en la mise en place d'un arsenal juridique qui définira clairement les relations entre les employeurs et les employés. Il sera notamment question de revoir les salaires, à la hausse bien entendu, et si nécessaire la législation, d'autant qu'un nouveau Code de travail est en phase d'achèvement. Elle a également pour objet de fixer les conditions de travail, d'emploi et de salaire de l'ensemble des travailleurs des entreprises adhérentes à l'une des organisations patronales signataires de la convention-cadre composée de 146 articles. Les organisations patronales concernées sont la Confédération algérienne du patronat (CAP), la Confédération nationale du patronat algérien (CNPA), la Confédération générale des entreprises algériennes (CGEA), la Confédération des industriels et producteurs algériens (CIPA) et l'Association des femmes algériennes chefs d'entreprise (Seve). Pour l'ensemble des animateurs de ces organisations, l'application de ladite convention collective est faisable dans le cadre du Pacte économique et social, en ce sens qu'elle permet de jeter les jalons d'un réel consensus autour de la dynamique du développement économique national. «Nous assumons notre vision des salaires», a affirmé Boualem Mérakèche, président de la Cap, tout en estimant que le cadre légal existe pour son application, reste à l'Inspection du travail de faire le suivi sur le terrain. Pour Habib Yousfi, président de la CGEA, «la mise en place des conventions collectives est dans l'intérêt des travailleurs, en ce sens qu'elle permettra de stabiliser le front social, et partant, promouvoir les performances de l'économie nationale». Le président de la CNPA quant à lui dira : «Il s'agit de relever le défi de sortir l'économie nationale de sa vocation rentière, en mobilisant les ressources nécessaires à même de permettre l'épanouissement de l'outil de production nationale et trouver des palliatifs aux différents blocages». M. C.