Les Ukrainiens élisaient hier leur nouveau président dans une ambiance surchauffée, chaque camp accusant l'autre de vouloir lui voler la victoire et menaçant de contester le résultat de l'élection jusque dans la rue. L'opposant pro-russe Viktor Ianoukovitch, qui a devancé sa rivale, le Premier ministre Ioulia Timochenko, de dix points au premier tour le 17 janvier, part favori. L'issue du vote reste toutefois incertaine, aucun sondage n'ayant été publié entre les deux tours et l'égérie de la Révolution orange, qui électrisa les foules en 2004, espérant inverser la tendance grâce à une campagne plus flamboyante. Les premiers sondages de sortie des bureaux de vote seront publiés dès la fin du scrutin, à 18h GMT, et les premiers résultats partiels dans la nuit. S'il est élu, Viktor Ianoukovitch, balayé par la Révolution orange lors de la précédente élection présidentielle sur des accusations de fraudes, réalisera un retour en force spectaculaire. En novembre 2004, des centaines de milliers de manifestants étaient descendus dans la rue pour contester sa victoire et obtenir un troisième tour, qui fut finalement remporté par le pro-occidental Viktor Iouchtchenko. Ioulia Timochenko se pose désormais en héritière du camp orange, M. Iouchtchenko, devenu depuis son plus féroce rival, ayant été éliminé au premier tour après un quinquennat marqué par des crises politiques à répétition. "Je pense que l'Ukraine aura honte de son choix, mais la démocratie existe", a lancé pour sa part Viktor Iouchtchenko, renvoyant dos à dos les deux candidats. Durant la campagne, M. Ianoukovitch et Mme Timochenko se sont accusés mutuellement de préparer des fraudes, suggérant de longues batailles devant les tribunaux, sinon une Révoution orange bis, en cas de résultat trop serré. Des partisans de M. Ianoukovitch, solidement charpentés et peu loquaces, ont dressé une soixantaine de tentes bleues aux abords de la Commission électorale centrale et du siège de la présidence. Les deux candidats promettent d'améliorer les relations avec Moscou, qui avaient tourné au vinaigre sous M. Iouchtchenko au grand dam de l'Europe, otage de plusieurs guerres gazières entre les deux pays, et de renforcer la coopération économique avec l'Europe. Les Ukrainiens élisaient hier leur nouveau président dans une ambiance surchauffée, chaque camp accusant l'autre de vouloir lui voler la victoire et menaçant de contester le résultat de l'élection jusque dans la rue. L'opposant pro-russe Viktor Ianoukovitch, qui a devancé sa rivale, le Premier ministre Ioulia Timochenko, de dix points au premier tour le 17 janvier, part favori. L'issue du vote reste toutefois incertaine, aucun sondage n'ayant été publié entre les deux tours et l'égérie de la Révolution orange, qui électrisa les foules en 2004, espérant inverser la tendance grâce à une campagne plus flamboyante. Les premiers sondages de sortie des bureaux de vote seront publiés dès la fin du scrutin, à 18h GMT, et les premiers résultats partiels dans la nuit. S'il est élu, Viktor Ianoukovitch, balayé par la Révolution orange lors de la précédente élection présidentielle sur des accusations de fraudes, réalisera un retour en force spectaculaire. En novembre 2004, des centaines de milliers de manifestants étaient descendus dans la rue pour contester sa victoire et obtenir un troisième tour, qui fut finalement remporté par le pro-occidental Viktor Iouchtchenko. Ioulia Timochenko se pose désormais en héritière du camp orange, M. Iouchtchenko, devenu depuis son plus féroce rival, ayant été éliminé au premier tour après un quinquennat marqué par des crises politiques à répétition. "Je pense que l'Ukraine aura honte de son choix, mais la démocratie existe", a lancé pour sa part Viktor Iouchtchenko, renvoyant dos à dos les deux candidats. Durant la campagne, M. Ianoukovitch et Mme Timochenko se sont accusés mutuellement de préparer des fraudes, suggérant de longues batailles devant les tribunaux, sinon une Révoution orange bis, en cas de résultat trop serré. Des partisans de M. Ianoukovitch, solidement charpentés et peu loquaces, ont dressé une soixantaine de tentes bleues aux abords de la Commission électorale centrale et du siège de la présidence. Les deux candidats promettent d'améliorer les relations avec Moscou, qui avaient tourné au vinaigre sous M. Iouchtchenko au grand dam de l'Europe, otage de plusieurs guerres gazières entre les deux pays, et de renforcer la coopération économique avec l'Europe.