L'ex-SG du ministère des Travaux publics, Mohamed Bouchama, poursuivi par la justice dans l'affaire de l'autoroute Est-Ouest, a trouvé, hier, un allié de poids pour soutenir son innocence. L'ex-SG du ministère des Travaux publics, Mohamed Bouchama, poursuivi par la justice dans l'affaire de l'autoroute Est-Ouest, a trouvé, hier, un allié de poids pour soutenir son innocence. Intervenant, à Alger, lors du rapport de clôture des cinq réunions régionales et des deux rencontres des commissions nationales permanentes femmes et ouvrières du PT, la secrétaire générale du PT s'est dite convaincue que dans cette affaire « il y a une interférence politique » et de s'interroger sur le pourquoi «des deux poids, deux mesures ». Selon elle, « le dossier du SG des TP est vide » et elle s'interroge sur « le maintien depuis 4 mois » de ce responsable en détention, sur « l'impuissance des magistrats à le relâcher » et interpelle le ministre de la Justice « à réagir ». Elle rejoint l'avis de avocats, Mes Khaled Bourayou et Miloud Brahimi qui ont exprimé récemment avec force « l'innocence de leur client », soulignant qu' « il n'y a rien contre lui » et la vérité « est ailleurs » « Est-ce un bouc émissaire ? » a-t-elle interrogé en posant le problème de l'indépendance de la justice et la confusion des prérogatives entre l'instance judiciaire et l'exécutif. Pour elle, il est du devoir de l'Etat de lutter contre la corruption, un fléau engendré par le système du parti unique, a-t-elle affirmé. Cependant elle estime qu' « il faut qu'il y ait des conditions normales pour réussir », « sans pression sur la justice » et que « personne ne soit au-dessus de la loi ». Les scandales, liés à la corruption, qui secouent les importantes sociétés nationales, sont pour elle « un désastre », notamment celui qui touche Sonatrach et les rumeurs qui courent sur la Sonelgaz et affirme que sur le cas de cette dernière, « il n'y a pas de problème, hormis celui des œuvres sociales », et elle s'interroge s'il n'y a pas une volonté délibéré de présenter le pays comme un pays gangrené par la corruption. En tout état de cause, elle estime la volonté de l'Etat de lutter contre la corruption « positive » et prévient qu' « on ne peut lutter contre la corruption avec les mêmes institutions et les mêmes politiques qui ont généré la corruption ». Selon elle, « il faut des institutions nouvelles et des hommes nouveaux », question de « morale politique », a-t-elle souligné. Première institution visée par le numéro un du PT, l'APN qu'elle qualifie de « cathédrale dans le désert », transformée en une « chambre d'enregistrement avec une législature blanche » et une « étrange conception du rôle du député et du législatif ». Il est question aussi, pour Louisa Hanoune, des « incompatibilités » entre la fonction d'élu du peuple et celui d'hommes d'affaires qui peuvent constituer des « lobbys et moyens de pression ». La secrétaire est revenue sur la grogne sociale qui touche les secteurs de la santé et de l'enseignement pour appeler « à un débat serein sur toutes les questions cruciales qui intéressent le pays ». S. B. Intervenant, à Alger, lors du rapport de clôture des cinq réunions régionales et des deux rencontres des commissions nationales permanentes femmes et ouvrières du PT, la secrétaire générale du PT s'est dite convaincue que dans cette affaire « il y a une interférence politique » et de s'interroger sur le pourquoi «des deux poids, deux mesures ». Selon elle, « le dossier du SG des TP est vide » et elle s'interroge sur « le maintien depuis 4 mois » de ce responsable en détention, sur « l'impuissance des magistrats à le relâcher » et interpelle le ministre de la Justice « à réagir ». Elle rejoint l'avis de avocats, Mes Khaled Bourayou et Miloud Brahimi qui ont exprimé récemment avec force « l'innocence de leur client », soulignant qu' « il n'y a rien contre lui » et la vérité « est ailleurs » « Est-ce un bouc émissaire ? » a-t-elle interrogé en posant le problème de l'indépendance de la justice et la confusion des prérogatives entre l'instance judiciaire et l'exécutif. Pour elle, il est du devoir de l'Etat de lutter contre la corruption, un fléau engendré par le système du parti unique, a-t-elle affirmé. Cependant elle estime qu' « il faut qu'il y ait des conditions normales pour réussir », « sans pression sur la justice » et que « personne ne soit au-dessus de la loi ». Les scandales, liés à la corruption, qui secouent les importantes sociétés nationales, sont pour elle « un désastre », notamment celui qui touche Sonatrach et les rumeurs qui courent sur la Sonelgaz et affirme que sur le cas de cette dernière, « il n'y a pas de problème, hormis celui des œuvres sociales », et elle s'interroge s'il n'y a pas une volonté délibéré de présenter le pays comme un pays gangrené par la corruption. En tout état de cause, elle estime la volonté de l'Etat de lutter contre la corruption « positive » et prévient qu' « on ne peut lutter contre la corruption avec les mêmes institutions et les mêmes politiques qui ont généré la corruption ». Selon elle, « il faut des institutions nouvelles et des hommes nouveaux », question de « morale politique », a-t-elle souligné. Première institution visée par le numéro un du PT, l'APN qu'elle qualifie de « cathédrale dans le désert », transformée en une « chambre d'enregistrement avec une législature blanche » et une « étrange conception du rôle du député et du législatif ». Il est question aussi, pour Louisa Hanoune, des « incompatibilités » entre la fonction d'élu du peuple et celui d'hommes d'affaires qui peuvent constituer des « lobbys et moyens de pression ». La secrétaire est revenue sur la grogne sociale qui touche les secteurs de la santé et de l'enseignement pour appeler « à un débat serein sur toutes les questions cruciales qui intéressent le pays ». S. B.