Les dépenses des assemblées locales seront dorénavant soumises au contrôle a priori par les inspecteurs du ministère des Finances. L'annonce a été faite, hier, par le ministre délégué chargé des Collectivités locales sur les ondes de la Radio nationale. «Aucune dépense ne sera validée sans l'aval des contrôleurs», a affirmé Dahou Ould Kablia, tout en expliquant que ces mesures entrent dans le cadre de l'assainissement des collectivités locales afin de parer aux malversations et à l'endettement des communes. Les contrôleurs des ministères de l'Intérieur et des Finances veilleront sur l'applicabilité des programmes de développement municipaux et leur régularité vis-à-vis des ressources financières dont disposent les différentes communes, a ajouté le ministre délégué, rappelant dans la foulée que l'Etat a déjà absorbé les dettes des communes en 2002 et en 2008. Ces mesures rigoureuses, qui riment avec les efforts de l'Etat à mettre fin aux détournements et lutter contre le phénomène de corruption, seront effectives dès l'entrée en vigueur du nouveau Code communal et de wilaya, qui sera prochainement soumis au gouvernement. A propos de ce nouveau Code qui régira les assemblées locales, Ould Kablia a indiqué qu'il vise une meilleure implication des citoyens dans la gestion de leurs APC dans le cadre d'une «démocratie participative». Il prévoit, entre autres, l'élection du maire à la majorité absolue ou relative par les membres de l'Exécutif, avec des prérogatives un peu plus renforcées, mais sans pour autant se départir de sa «tutelle», le chef de daïra et le wali, auxquels il devrait rendre des comptes. «La tutelle est partout existante dans le monde, et c'est une façon de contrôler la gestion des assemblées», a argumenté le ministre délégué chargé des Collectivités locales. En outre, le recours à la gestion déléguée de certains projets communaux, l'auto-financement d'autres projets par des crédits bancaires et l'intercommunalité dans la réalisation et la gestion de certains autres projets d'envergure sont autant de nouveautés véhiculées par le nouveau Code communal et de wilaya. Concernant le nouveau découpage administratif, l'invité de la Radio a estimé qu'il souffre «de grands problèmes dans l'applicabilité de la décision», indiquant que le nombre de wilayas déléguées prévues est tellement important qu'il requiert des moyens humains et matériels colossaux pour sa mise en place. «Le président de la République a instruit d'approfondir davantage ce projet», a-t-il révélé, pour dire que ce nouveau découpage ne sera pas prêt du jour au lendemain et qu'il faudrait un peu plus de temps pour le voir se concrétiser. M. C. Les dépenses des assemblées locales seront dorénavant soumises au contrôle a priori par les inspecteurs du ministère des Finances. L'annonce a été faite, hier, par le ministre délégué chargé des Collectivités locales sur les ondes de la Radio nationale. «Aucune dépense ne sera validée sans l'aval des contrôleurs», a affirmé Dahou Ould Kablia, tout en expliquant que ces mesures entrent dans le cadre de l'assainissement des collectivités locales afin de parer aux malversations et à l'endettement des communes. Les contrôleurs des ministères de l'Intérieur et des Finances veilleront sur l'applicabilité des programmes de développement municipaux et leur régularité vis-à-vis des ressources financières dont disposent les différentes communes, a ajouté le ministre délégué, rappelant dans la foulée que l'Etat a déjà absorbé les dettes des communes en 2002 et en 2008. Ces mesures rigoureuses, qui riment avec les efforts de l'Etat à mettre fin aux détournements et lutter contre le phénomène de corruption, seront effectives dès l'entrée en vigueur du nouveau Code communal et de wilaya, qui sera prochainement soumis au gouvernement. A propos de ce nouveau Code qui régira les assemblées locales, Ould Kablia a indiqué qu'il vise une meilleure implication des citoyens dans la gestion de leurs APC dans le cadre d'une «démocratie participative». Il prévoit, entre autres, l'élection du maire à la majorité absolue ou relative par les membres de l'Exécutif, avec des prérogatives un peu plus renforcées, mais sans pour autant se départir de sa «tutelle», le chef de daïra et le wali, auxquels il devrait rendre des comptes. «La tutelle est partout existante dans le monde, et c'est une façon de contrôler la gestion des assemblées», a argumenté le ministre délégué chargé des Collectivités locales. En outre, le recours à la gestion déléguée de certains projets communaux, l'auto-financement d'autres projets par des crédits bancaires et l'intercommunalité dans la réalisation et la gestion de certains autres projets d'envergure sont autant de nouveautés véhiculées par le nouveau Code communal et de wilaya. Concernant le nouveau découpage administratif, l'invité de la Radio a estimé qu'il souffre «de grands problèmes dans l'applicabilité de la décision», indiquant que le nombre de wilayas déléguées prévues est tellement important qu'il requiert des moyens humains et matériels colossaux pour sa mise en place. «Le président de la République a instruit d'approfondir davantage ce projet», a-t-il révélé, pour dire que ce nouveau découpage ne sera pas prêt du jour au lendemain et qu'il faudrait un peu plus de temps pour le voir se concrétiser. M. C.