Le ministre des Ressources en eau, Abdemalek Sellal, a mis l'accent, jeudi à Adrar, sur la nécessité de préserver les ressources hydriques que renferment les régions du sud du pays, notamment, dans la wilaya d'Adrar. Une région qui dort sur un important réservoir hydrique souterrain. «La question se pose moins en termes de disponibilité de la ressource hydrique qui y est abondante, qu'elle ne l'est en ce qui concerne les voies de gestion et de préservation de cette source vitale», a-t-il indiqué, lors d'une visite dans le Sud, rapporte l'APS. La nécessité de développer les mécanismes d'approvisionnement et de gestion, en vue d'éviter le gaspillage et des problèmes écologique graves, est impérative comme ce fut le cas dans les wilayas de Ouargla et El-Oued, souffrant du phénomène de remontée des eaux. Sur un autre registre, le ministre a annoncé une série d'opérations retenues dans le cadre du prochain quinquennat en vue de renforcer le réseau national d'Alimentation en Eau Potable (AEP), dont la réalisation de châteaux d'eau, de forages et le traitement de la salinité des eaux. Le secteur entend consolider le système des foggaras (système d'irrigation traditionnel) par la réalisation de forages qui seront reliés à des galeries souterraines, à l'instar du système de foggaras de Ouled Kennou, dans la commune de Anzedjemir. Outre la préservation de ce système (Foggara), qui fait partie du patrimoine culturel, des efforts sont fournis, poursuit le ministre, pour la protection des oasis, eu égard à sa contribution au développement du créneau touristique, en pleine extension dans la région. «Les régions du sud renferment d'importantes capacités hydriques souterraines non-renouvelables, qui seront exploitées de manière efficiente dans les régions du sud», a-t-il insisté. En effet, le pays recèle une nappe hydrique de 900.000 km2, qui s'étend sur les territoires des régions de Ouargla, Ghardaïa, Adrar, In-Salah. Une nappe en partage également avec des pays voisins, comme la Libye et la Tunisie. «Un plan a été mis au point pour l'exploitation de cette ressource, en concertation avec les pays concernés», a-t-il indiqué. Evoquant le mégaprojet de transfert de l'eau de In-Salah vers Tamanrasset, le ministre a fait part d'une étude en voie d'achèvement pour la réalisation, en 2010, de projets similaires visant l'adduction de 600 millions de M3 du nord d'El Menéa (Ghardaïa) vers Djelfa, ainsi que le sud de la wilaya de Tiaret et de M'sila. Et ce, pour des fins d'ordre agricole. D'un autre coté, une autre étude préliminaire, indique-t-on, est en cours de réalisation, dans le cadre du développement de l'agriculture dans les Hauts Plateaux ainsi que l'amélioration du cadre de vie de leurs populations. Ce projet prévoit, notamment, le transfert de l'eau à partir de Ouargla vers la wilaya de Biskra et le sud de Batna. A.B. Le ministre des Ressources en eau, Abdemalek Sellal, a mis l'accent, jeudi à Adrar, sur la nécessité de préserver les ressources hydriques que renferment les régions du sud du pays, notamment, dans la wilaya d'Adrar. Une région qui dort sur un important réservoir hydrique souterrain. «La question se pose moins en termes de disponibilité de la ressource hydrique qui y est abondante, qu'elle ne l'est en ce qui concerne les voies de gestion et de préservation de cette source vitale», a-t-il indiqué, lors d'une visite dans le Sud, rapporte l'APS. La nécessité de développer les mécanismes d'approvisionnement et de gestion, en vue d'éviter le gaspillage et des problèmes écologique graves, est impérative comme ce fut le cas dans les wilayas de Ouargla et El-Oued, souffrant du phénomène de remontée des eaux. Sur un autre registre, le ministre a annoncé une série d'opérations retenues dans le cadre du prochain quinquennat en vue de renforcer le réseau national d'Alimentation en Eau Potable (AEP), dont la réalisation de châteaux d'eau, de forages et le traitement de la salinité des eaux. Le secteur entend consolider le système des foggaras (système d'irrigation traditionnel) par la réalisation de forages qui seront reliés à des galeries souterraines, à l'instar du système de foggaras de Ouled Kennou, dans la commune de Anzedjemir. Outre la préservation de ce système (Foggara), qui fait partie du patrimoine culturel, des efforts sont fournis, poursuit le ministre, pour la protection des oasis, eu égard à sa contribution au développement du créneau touristique, en pleine extension dans la région. «Les régions du sud renferment d'importantes capacités hydriques souterraines non-renouvelables, qui seront exploitées de manière efficiente dans les régions du sud», a-t-il insisté. En effet, le pays recèle une nappe hydrique de 900.000 km2, qui s'étend sur les territoires des régions de Ouargla, Ghardaïa, Adrar, In-Salah. Une nappe en partage également avec des pays voisins, comme la Libye et la Tunisie. «Un plan a été mis au point pour l'exploitation de cette ressource, en concertation avec les pays concernés», a-t-il indiqué. Evoquant le mégaprojet de transfert de l'eau de In-Salah vers Tamanrasset, le ministre a fait part d'une étude en voie d'achèvement pour la réalisation, en 2010, de projets similaires visant l'adduction de 600 millions de M3 du nord d'El Menéa (Ghardaïa) vers Djelfa, ainsi que le sud de la wilaya de Tiaret et de M'sila. Et ce, pour des fins d'ordre agricole. D'un autre coté, une autre étude préliminaire, indique-t-on, est en cours de réalisation, dans le cadre du développement de l'agriculture dans les Hauts Plateaux ainsi que l'amélioration du cadre de vie de leurs populations. Ce projet prévoit, notamment, le transfert de l'eau à partir de Ouargla vers la wilaya de Biskra et le sud de Batna. A.B.