La date de la tenue du 9e congrès du FLN est désormais officiellement connue. Les instances du parti, en l'occurrence le conseil national et l'instance exécutive, ont, en effet, entériné les dates des 19, 20 et 21 mars pour la tenue de ce conclave. Réunies mercredi et jeudi passés ces deux instances ont aussi adopté l'ensemble des avant-projets de textes, au nombre de sept, devant être soumis aux congressistes. Le secrétaire général de l'instance exécutive du parti, qui a présidé les travaux de ces deux instances ainsi que la réunion d a commission nationale de préparation des assises de ce congrès, a annoncé qu'un peu plus de 3.500 délégués seront présents au congrès. Abdelaziz Belkhadem a transmis hier aux secrétaires de mouhafadhas, lors d'une réunion tenue le matin au siège du parti, une directive dans laquelle sont explicitées toutes les modalités régissant l'opération d'élection des délégués. Ces derniers, au nombre de 2.674, doivent imperativeùent avoir une carte de militant depuis 2005 et surtout avoir souscrit régulièrement à leurs obligation de cotisations. «Faute de quoi la commission de validation de congressistesva rejeter leur participation au congrès» a averti Bekhadem, qui s'exprimait hier lors d'une conférence de presse tenue au siège national du parti. De ces 2.674 délégués, 1.594 délégués seront élus par les militants de base à raison d'un représentant par kasma. Les 1.080 autres délégués vont être repartis équitablement entre les femmes et les jeunes, à raison de 540 personnes par catégorie. Ils vont être élus par des assemblées générales qui auront lieu au niveau des 54 mouhafadhas du parti. Chaque mouhafadha élira donc 10 femmes et un nombre équivalent de jeunes pour prendre part à ce congrès. Il a été réservé un quota de 50 délégués devant représenter la communauté algérienne établie à l'étranger. En plus de ces délégués élus directement, d'autres seront présents au titre d'es-qualité. Il s'agit, comme expliqué le conférencier, des députés et sénateurs, des ministres, des membres du conseil national et de l'instance exécutive, des secrétaires de mouhafadhas ainsi que 150 ou 200 délégués qui seront désignés par Abdelaziz Belkhadem. Après cela les délégués auront à assister aux 6 congrès régionaux de Sétif et Constantine pour l'est du pays, de Relizane et Mascara pour l'ouest ainsi que d'Alger et Laghouat. Ces congrès se tiendront au début du mois de mars. Belkhadem a confirmé que l'avant-projet relatif aux statuts du parti a maintenu dans l'organigramme le poste de président du parti qui est assumé actuellement par le président Abdeaziz Bouteflika. «C'est au congres de trancher sur la question du maintien ou pas de ce poste ainsi que des prérogatives du président» a- t-il indiqué tout en refusant de dire le moindre mot sur sa propre candidature pour un nouveau mandat à la tête du secrétariat général. Il s'est contenté de dire «on verra après l'élection des membres du comité central» qui ont la prérogative d'élire le secrétaire général. Bekhadem confirme ainsi le retour officiel aux anciennes appellations des instances du parti, à savoir le comité central et le bureau politique. Belkhadem à aussi révélé avoir dit non à une proposition relative au report du congrès à une date ultérieure. Abbas Mekhalif, qui a fait cette proposition lors de son intervention devant le conseil national, est le porte-parole de la «Cellule de suivi centrale» une structure regroupant les opposants qui accusent la direction du parti d'exclure et de marginaliser les vrais militants. Ces contestataires menacent de tenir un congrès parallèle. Belkhadem qui s'est défendu de faire dans la marginalisation des militants, a critiqué les animateurs de cette structure en soulignant que «l'on ne peut bâtir un parti par des discours dans les cafés et les hôtels». Le conférencier s'est enfin déclaré contre le monopole du nationalisme et de l'histoire mais a, en parallèle, soutenu que «l'acte de naissance du FLN est le 1er Novembre et c'est pourquoi nous ne voulons pas être dépossédé de notre acte de naissance». A. S. La date de la tenue du 9e congrès du FLN est désormais officiellement connue. Les instances du parti, en l'occurrence le conseil national et l'instance exécutive, ont, en effet, entériné les dates des 19, 20 et 21 mars pour la tenue de ce conclave. Réunies mercredi et jeudi passés ces deux instances ont aussi adopté l'ensemble des avant-projets de textes, au nombre de sept, devant être soumis aux congressistes. Le secrétaire général de l'instance exécutive du parti, qui a présidé les travaux de ces deux instances ainsi que la réunion d a commission nationale de préparation des assises de ce congrès, a annoncé qu'un peu plus de 3.500 délégués seront présents au congrès. Abdelaziz Belkhadem a transmis hier aux secrétaires de mouhafadhas, lors d'une réunion tenue le matin au siège du parti, une directive dans laquelle sont explicitées toutes les modalités régissant l'opération d'élection des délégués. Ces derniers, au nombre de 2.674, doivent imperativeùent avoir une carte de militant depuis 2005 et surtout avoir souscrit régulièrement à leurs obligation de cotisations. «Faute de quoi la commission de validation de congressistesva rejeter leur participation au congrès» a averti Bekhadem, qui s'exprimait hier lors d'une conférence de presse tenue au siège national du parti. De ces 2.674 délégués, 1.594 délégués seront élus par les militants de base à raison d'un représentant par kasma. Les 1.080 autres délégués vont être repartis équitablement entre les femmes et les jeunes, à raison de 540 personnes par catégorie. Ils vont être élus par des assemblées générales qui auront lieu au niveau des 54 mouhafadhas du parti. Chaque mouhafadha élira donc 10 femmes et un nombre équivalent de jeunes pour prendre part à ce congrès. Il a été réservé un quota de 50 délégués devant représenter la communauté algérienne établie à l'étranger. En plus de ces délégués élus directement, d'autres seront présents au titre d'es-qualité. Il s'agit, comme expliqué le conférencier, des députés et sénateurs, des ministres, des membres du conseil national et de l'instance exécutive, des secrétaires de mouhafadhas ainsi que 150 ou 200 délégués qui seront désignés par Abdelaziz Belkhadem. Après cela les délégués auront à assister aux 6 congrès régionaux de Sétif et Constantine pour l'est du pays, de Relizane et Mascara pour l'ouest ainsi que d'Alger et Laghouat. Ces congrès se tiendront au début du mois de mars. Belkhadem a confirmé que l'avant-projet relatif aux statuts du parti a maintenu dans l'organigramme le poste de président du parti qui est assumé actuellement par le président Abdeaziz Bouteflika. «C'est au congres de trancher sur la question du maintien ou pas de ce poste ainsi que des prérogatives du président» a- t-il indiqué tout en refusant de dire le moindre mot sur sa propre candidature pour un nouveau mandat à la tête du secrétariat général. Il s'est contenté de dire «on verra après l'élection des membres du comité central» qui ont la prérogative d'élire le secrétaire général. Bekhadem confirme ainsi le retour officiel aux anciennes appellations des instances du parti, à savoir le comité central et le bureau politique. Belkhadem à aussi révélé avoir dit non à une proposition relative au report du congrès à une date ultérieure. Abbas Mekhalif, qui a fait cette proposition lors de son intervention devant le conseil national, est le porte-parole de la «Cellule de suivi centrale» une structure regroupant les opposants qui accusent la direction du parti d'exclure et de marginaliser les vrais militants. Ces contestataires menacent de tenir un congrès parallèle. Belkhadem qui s'est défendu de faire dans la marginalisation des militants, a critiqué les animateurs de cette structure en soulignant que «l'on ne peut bâtir un parti par des discours dans les cafés et les hôtels». Le conférencier s'est enfin déclaré contre le monopole du nationalisme et de l'histoire mais a, en parallèle, soutenu que «l'acte de naissance du FLN est le 1er Novembre et c'est pourquoi nous ne voulons pas être dépossédé de notre acte de naissance». A. S.