Les cours du pétrole cédaient près de deux dollars hier, affectés par le renforcement de la monnaie américaine et une hausse inattendue des stocks de brut aux Etats-Unis. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars perdait 1,88 dollar, à 72,24 dollars, par rapport à la clôture de la veille sur l'InterContinental Exchange (ICE) de Londres, alors que le baril de "brut léger texan" (WTI) pour la même échéance cédait 1,90 dollar à 73,38 dollars dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex). Les stocks de pétrole brut ont augmenté la semaine dernière aux Etats-Unis, à 2,4 millions de barils, bien au delà des attentes des analystes, qui prévoyaient une hausse de seulement 1,3 million de barils. Les stocks d'essence ont progressé de 2,3 millions de barils, alors que les analystes anticipaient une progression de seulement 100.000 barils. Les stocks de produits distillés (dont le gasoil et le fioul de chauffage), très suivis en période hivernale, ont cependant reculé de 300 mille barils, bien moins que le recul de 1,8 million de barils attendu. Facteur pesant également sur les cours du brut, le dollar a atteint vendredi son niveau le plus fort face à l'euro depuis le mois de mai, à 1,3532 dollar pour un euro. Les matières premières étant libellées en dollars, les investisseurs s'en détournent quand le dollar grimpe, car elles perdent leur attrait de placement anti-inflation. R. E. Les cours du pétrole cédaient près de deux dollars hier, affectés par le renforcement de la monnaie américaine et une hausse inattendue des stocks de brut aux Etats-Unis. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars perdait 1,88 dollar, à 72,24 dollars, par rapport à la clôture de la veille sur l'InterContinental Exchange (ICE) de Londres, alors que le baril de "brut léger texan" (WTI) pour la même échéance cédait 1,90 dollar à 73,38 dollars dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex). Les stocks de pétrole brut ont augmenté la semaine dernière aux Etats-Unis, à 2,4 millions de barils, bien au delà des attentes des analystes, qui prévoyaient une hausse de seulement 1,3 million de barils. Les stocks d'essence ont progressé de 2,3 millions de barils, alors que les analystes anticipaient une progression de seulement 100.000 barils. Les stocks de produits distillés (dont le gasoil et le fioul de chauffage), très suivis en période hivernale, ont cependant reculé de 300 mille barils, bien moins que le recul de 1,8 million de barils attendu. Facteur pesant également sur les cours du brut, le dollar a atteint vendredi son niveau le plus fort face à l'euro depuis le mois de mai, à 1,3532 dollar pour un euro. Les matières premières étant libellées en dollars, les investisseurs s'en détournent quand le dollar grimpe, car elles perdent leur attrait de placement anti-inflation. R. E.