L'Association algérienne de développement de l'économie de marché (Adem) a appelé, hier, à un débat national ouvert sur la production et la distribution de la rente des hydrocarbures, le placement des réserves de change ainsi que l'efficacité de la gouvernance en Algérie sous l'autorité du président de la République. Dans un communiqué rendu public, l'Adem explique que ce large débat aura comme principal objectif d'«éviter des rumeurs dévastatrices pour l'image du pays tant au niveau interne qu'international, pour avoir une appréciation objective, loin de toute passion de la situation socio- économique». Ainsi pour cette association, «un débat national, sans exclusive, sous le haut patronage du chef de l'Etat relatif à la gestion de la rente des hydrocarbures représentant 98% des recettes en devises, et sur la destination du placement des réserves de change, devient urgent si l'on veut éviter une dérive préjudiciable aux intérêts supérieurs du pays». Pour l'Adem, l'Algérie ne pourra aller vers un Etat de droit, une bonne gouvernance que si cinq questions stratégiques sont traitées dans la plus grande transparence. En plus de la gestion de la rentre de Sonatrach cette association, présidée par l'expert international Abderahmane Mebtoul, cite notamment la gestion de la distribution de la rente, 98% des exportations étant constituées des hydrocarbures, la gestion des réserves de change d'environ 144 milliards de dollars début janvier 2010, «en précisant la nature, en bons de Trésor ou dans des banques internationales, par qui, dans quel pays et à quel taux d'intérêt». En quatrième point l'Adem cite «la quantification de la dépense publique et son impact en spécifiant la répartition du revenu national entre les différentes couches sociales». Une dépense dont l'efficacité devrait également être définie «en référence aux institutions mis ou qui devait être mis en place dans le cadre de cette difficile transition vers l'économie de marché à finalité sociale conciliant efficacité et une profonde justice sociale». «La concentration du revenu national au profit d'une minorité rentière devenant insupportable, impliquant un Etat régulateur fort (…) l'Algérie selon l'avis unanime des experts juridiques a trop de lois et certains parmi les meilleurs du monde mais que contredisent quotidiennement les pratiques sociales», précise-t-on encore dans ce communiqué. En conclusion, l'Adem précise que ce débat leur permettra également de «présenter des mesures intelligentes et aussi de mobiliser la population algérienne, et notamment la jeunesse qui a montré son nationalisme à travers les prouesses de notre jeune équipe de football s'étant réappropriée le drapeau Algérie spontanément». I. A. L'Association algérienne de développement de l'économie de marché (Adem) a appelé, hier, à un débat national ouvert sur la production et la distribution de la rente des hydrocarbures, le placement des réserves de change ainsi que l'efficacité de la gouvernance en Algérie sous l'autorité du président de la République. Dans un communiqué rendu public, l'Adem explique que ce large débat aura comme principal objectif d'«éviter des rumeurs dévastatrices pour l'image du pays tant au niveau interne qu'international, pour avoir une appréciation objective, loin de toute passion de la situation socio- économique». Ainsi pour cette association, «un débat national, sans exclusive, sous le haut patronage du chef de l'Etat relatif à la gestion de la rente des hydrocarbures représentant 98% des recettes en devises, et sur la destination du placement des réserves de change, devient urgent si l'on veut éviter une dérive préjudiciable aux intérêts supérieurs du pays». Pour l'Adem, l'Algérie ne pourra aller vers un Etat de droit, une bonne gouvernance que si cinq questions stratégiques sont traitées dans la plus grande transparence. En plus de la gestion de la rentre de Sonatrach cette association, présidée par l'expert international Abderahmane Mebtoul, cite notamment la gestion de la distribution de la rente, 98% des exportations étant constituées des hydrocarbures, la gestion des réserves de change d'environ 144 milliards de dollars début janvier 2010, «en précisant la nature, en bons de Trésor ou dans des banques internationales, par qui, dans quel pays et à quel taux d'intérêt». En quatrième point l'Adem cite «la quantification de la dépense publique et son impact en spécifiant la répartition du revenu national entre les différentes couches sociales». Une dépense dont l'efficacité devrait également être définie «en référence aux institutions mis ou qui devait être mis en place dans le cadre de cette difficile transition vers l'économie de marché à finalité sociale conciliant efficacité et une profonde justice sociale». «La concentration du revenu national au profit d'une minorité rentière devenant insupportable, impliquant un Etat régulateur fort (…) l'Algérie selon l'avis unanime des experts juridiques a trop de lois et certains parmi les meilleurs du monde mais que contredisent quotidiennement les pratiques sociales», précise-t-on encore dans ce communiqué. En conclusion, l'Adem précise que ce débat leur permettra également de «présenter des mesures intelligentes et aussi de mobiliser la population algérienne, et notamment la jeunesse qui a montré son nationalisme à travers les prouesses de notre jeune équipe de football s'étant réappropriée le drapeau Algérie spontanément». I. A.