L'affaire dite des magistrats faussaires n'en finit décidément pas de faire parler d'elle. Après une éclipse qui a duré plus de 18 mois, cette affaire, qui a défrayé la chronique en son temps, revient de nouveau sur les devants de la scène. En effet, suite à l'opposition émise par Benyoucef Mellouk, qui conteste la confirmation de sa condamnation, la Cour d'Alger se prononcera une nouvelle fois sur l'affaire, le 22 février prochain. Benyoucef Mellouk, qui a dévoilé cette affaire en 1992 déjà, a été condamné le 4 février 2008 à 4 mois de prison avec sursis par le tribunal d'Alger et ce, suite aux plaintes pour diffamation déposées par Mohamed Djeghaba, ex-ministre des Moudjahidine et Mohamed Salah Mohammedi, ex-ministre de l'Intérieur. Des proches de ces deux ex-membres du gouvernement ont été accusés par Benyoucef Mellouk d'avoir «trafiqué des attestations d'anciens moudjahid pour pouvoir accéder à des postes de responsabilité au niveau du secteur de la justice». Non satisfait de ce verdict l'avocat de Mellouk fait appel et la Cour d'Alger confirme le jugement le 14 juillet 2008. «C'était une condamnation en catimini qui a été prise au mois de juillet alors que les juridictions étaient en congé car ni moi, ni mon avocat n'étions au courant» nous a indiqué hier, Benyoucef Mellouk. Considérant avoir pourtant remis toutes les preuves à la justice notre interlocuteur ne comprend pas cette attitude de la justice et estime que «si les pouvoirs publics veulent vraiment combattre la corruption il faut qu'ils ouvrent le dossier des magistrats faussaires». Il s'en est aussi pris à ce qu'il a qualifié de «mafia politico-judiciaire qui ne veut pas que la vérité éclate au grand jour». Benyoucef Mellouk, qui a été incarcéré à plusieurs reprises pour cette affaire et privé de tous ses droits civiques puisque, dit-il, «je n'ai ni passeport, ni salaire, ni retraite. Mais je ne regrette rien», s'en remet au président de la République, qui est le premier magistrat du pays pour que justice lui soit, enfin, rendue. K. H. L'affaire dite des magistrats faussaires n'en finit décidément pas de faire parler d'elle. Après une éclipse qui a duré plus de 18 mois, cette affaire, qui a défrayé la chronique en son temps, revient de nouveau sur les devants de la scène. En effet, suite à l'opposition émise par Benyoucef Mellouk, qui conteste la confirmation de sa condamnation, la Cour d'Alger se prononcera une nouvelle fois sur l'affaire, le 22 février prochain. Benyoucef Mellouk, qui a dévoilé cette affaire en 1992 déjà, a été condamné le 4 février 2008 à 4 mois de prison avec sursis par le tribunal d'Alger et ce, suite aux plaintes pour diffamation déposées par Mohamed Djeghaba, ex-ministre des Moudjahidine et Mohamed Salah Mohammedi, ex-ministre de l'Intérieur. Des proches de ces deux ex-membres du gouvernement ont été accusés par Benyoucef Mellouk d'avoir «trafiqué des attestations d'anciens moudjahid pour pouvoir accéder à des postes de responsabilité au niveau du secteur de la justice». Non satisfait de ce verdict l'avocat de Mellouk fait appel et la Cour d'Alger confirme le jugement le 14 juillet 2008. «C'était une condamnation en catimini qui a été prise au mois de juillet alors que les juridictions étaient en congé car ni moi, ni mon avocat n'étions au courant» nous a indiqué hier, Benyoucef Mellouk. Considérant avoir pourtant remis toutes les preuves à la justice notre interlocuteur ne comprend pas cette attitude de la justice et estime que «si les pouvoirs publics veulent vraiment combattre la corruption il faut qu'ils ouvrent le dossier des magistrats faussaires». Il s'en est aussi pris à ce qu'il a qualifié de «mafia politico-judiciaire qui ne veut pas que la vérité éclate au grand jour». Benyoucef Mellouk, qui a été incarcéré à plusieurs reprises pour cette affaire et privé de tous ses droits civiques puisque, dit-il, «je n'ai ni passeport, ni salaire, ni retraite. Mais je ne regrette rien», s'en remet au président de la République, qui est le premier magistrat du pays pour que justice lui soit, enfin, rendue. K. H.