L'affaire des magistrats faussaires est loin de connaître son épilogue. Ainsi la cour d'Alger, qui devait statuer hier sur l'appel introduit par Benyoucef Mellouk contre sa condamnation à quatre mois de prison ferme, a finalement décidé de renvoyer l'affaire au 8 mars prochain. Me Mokrane Aït Larbi, qui assure la défense de Benyoucef Mellouk, a plaidé la nécessité de la présence de la partie plaignante qui n'était pas présente hier à la salle d'audience. En effet, ni Mohamed Salah Mohammedi, ex-ministre de l'Intérieur, ni Mohamed Djeghaba, ex-ministre des Moudjahidine, encore moins leurs avocats, n'étaient visibles à la salle d'audience. Ces deux ex- ministres ont porté plainte pour diffamation contre Benyoucef Mellouk. Ce dernier a cité certains de leurs proches dans le cadre de l'affaire des «magistrats faussaires» qui auraient falsifié des documents en vue d'avoir la qualité de moudjahid. Un statut qui ouvrirait grandes les portes pour accéder à certains hauts postes de responsabilité dans la magistrature. Benyoucef Mellouk, qui a toujours soutenu avoir des preuves irréfutables comme il l'a réitéré encore une fois hier devant la présidente de la cour, a été condamné le 4 février 2008 à quatre mois de prison ferme. Et c'est suite à son appel que cette peine a été confirmée le 14 juillet 2008 en l'absence de Mellouk et de son avocat. Opposé fermement à cette condamnation en catimini, alors que les juridictions étaient normalement en période de congés, il a fait alors de nouveau appel devant la cour d'Alger. Les démêlés de Mellouk avec la justice durent depuis 1992 lorsqu'il a révélé cette affaire à un hebdomadaire national aujourd'hui disparu. Benyoucef Mellouk, qui a été incarcéré et condamné à plusieurs reprises pour cette affaire , se dit toujours déterminé à continuer ce combat «pour la consécration de la vérité». Ce d'autant qu'il a fourni toutes les preuves, documents à l'appui, sur le bien fondé de ses propos. Toujours aussi déterminé et infatigable, il soutient que «si les pouvoirs publics veulent vraiment combattre la corruption il faut qu'ils ouvrent le dossier des magistrats faussaires». K. H. L'affaire des magistrats faussaires est loin de connaître son épilogue. Ainsi la cour d'Alger, qui devait statuer hier sur l'appel introduit par Benyoucef Mellouk contre sa condamnation à quatre mois de prison ferme, a finalement décidé de renvoyer l'affaire au 8 mars prochain. Me Mokrane Aït Larbi, qui assure la défense de Benyoucef Mellouk, a plaidé la nécessité de la présence de la partie plaignante qui n'était pas présente hier à la salle d'audience. En effet, ni Mohamed Salah Mohammedi, ex-ministre de l'Intérieur, ni Mohamed Djeghaba, ex-ministre des Moudjahidine, encore moins leurs avocats, n'étaient visibles à la salle d'audience. Ces deux ex- ministres ont porté plainte pour diffamation contre Benyoucef Mellouk. Ce dernier a cité certains de leurs proches dans le cadre de l'affaire des «magistrats faussaires» qui auraient falsifié des documents en vue d'avoir la qualité de moudjahid. Un statut qui ouvrirait grandes les portes pour accéder à certains hauts postes de responsabilité dans la magistrature. Benyoucef Mellouk, qui a toujours soutenu avoir des preuves irréfutables comme il l'a réitéré encore une fois hier devant la présidente de la cour, a été condamné le 4 février 2008 à quatre mois de prison ferme. Et c'est suite à son appel que cette peine a été confirmée le 14 juillet 2008 en l'absence de Mellouk et de son avocat. Opposé fermement à cette condamnation en catimini, alors que les juridictions étaient normalement en période de congés, il a fait alors de nouveau appel devant la cour d'Alger. Les démêlés de Mellouk avec la justice durent depuis 1992 lorsqu'il a révélé cette affaire à un hebdomadaire national aujourd'hui disparu. Benyoucef Mellouk, qui a été incarcéré et condamné à plusieurs reprises pour cette affaire , se dit toujours déterminé à continuer ce combat «pour la consécration de la vérité». Ce d'autant qu'il a fourni toutes les preuves, documents à l'appui, sur le bien fondé de ses propos. Toujours aussi déterminé et infatigable, il soutient que «si les pouvoirs publics veulent vraiment combattre la corruption il faut qu'ils ouvrent le dossier des magistrats faussaires». K. H.