La grève d'une semaine reconductible, initiée par le Syndicat national autonome des professionnels de l'enseignement secondaire et technique (Snapest), a été peu suivie en ce premier jour de protestation. La grève d'une semaine reconductible, initiée par le Syndicat national autonome des professionnels de l'enseignement secondaire et technique (Snapest), a été peu suivie en ce premier jour de protestation. Même si certains enseignants du secondaire ont répondu favorablement au mot d'ordre de la grève, d'autres n'y ont pas adhéré. Les représentants du Snapest ont avancé hier une estimation avoisinant les 47% comme taux de suivi de la grève au niveau national. Le constat sur le terrain en est probant. Il suffit d'une petite virée dans les lycées d'Alger-Centre pour pouvoir se rendre compte du peu d'engouement des enseignants. Les cours n'ont pas été du tout perturbés dans quelques établissements scolaires. D'ailleurs, la majorité des lycéens, approchés hier, ont confirmé la tenue normale des cours. «Nos enseignants nous avaient prévenus que les cours allaient continuer normalement. Donc on s'est présenté à nos lycées comme d'habitude», nous lancera une jeune lycéenne en deuxième année secondaire à la sortie du lycée Ibn Nass. En revanche, la grève a été beaucoup plus ressentie au lycée Okba Ibn Nafaa de Bab El-Oued, où presque la totalité des enseignants ont boycotté les cours pour répondre à l'appel à la grève. «Mis à part notre professeur de langue arabe et celui d'éducation islamique, qui refusent d'adhérer à la grève, tous les autres professeurs n'ont pas assuré leurs cours», nous dira Mohamed en première année secondaire. Même si ce dernier ne semble guère inquiet des conséquences de ce débrayage, ceux de la classe de terminale n'ont pas hésité à nous exprimer leurs craintes. Ils n'arrivent d'ailleurs pas à comprendre les raisons de ce retour à la contestation. «Nous avons le bac à passer dans pas moins de quatre mois. Cette nouvelle grève nous inquiète sérieusement du fait que nous avons déjà un retard à rattraper dans certaines matières, qui remonte à la précédente grève des 21 jours» nous lance un groupe de lycéens. «Pourquoi est-ce toujours l'élève qui paye le prix des conflits», ont-t-il ajouté. Il est utile de rappeler que le Snapest justifie son retour à la protestation, comme c'est le cas d'ailleurs des autres syndicats autonomes, par la non prise en charge concrète de leurs revendications. Les assurances du ministre de l'Education nationale, Boubekeur Benbouzid, n'ont pas réussi à apaiser les esprits et la colère des travailleurs de l'Education. Ces derniers réclament, en effet, la concrétisation des travaux de la commission ad hoc, installée à cet effet. Les revendications du Snapest sont inhérentes à la promulgation du statut particulier, le dossier du régime indemnitaire, des œuvres sociales ainsi que celui de la médecine du travail. A. B. Même si certains enseignants du secondaire ont répondu favorablement au mot d'ordre de la grève, d'autres n'y ont pas adhéré. Les représentants du Snapest ont avancé hier une estimation avoisinant les 47% comme taux de suivi de la grève au niveau national. Le constat sur le terrain en est probant. Il suffit d'une petite virée dans les lycées d'Alger-Centre pour pouvoir se rendre compte du peu d'engouement des enseignants. Les cours n'ont pas été du tout perturbés dans quelques établissements scolaires. D'ailleurs, la majorité des lycéens, approchés hier, ont confirmé la tenue normale des cours. «Nos enseignants nous avaient prévenus que les cours allaient continuer normalement. Donc on s'est présenté à nos lycées comme d'habitude», nous lancera une jeune lycéenne en deuxième année secondaire à la sortie du lycée Ibn Nass. En revanche, la grève a été beaucoup plus ressentie au lycée Okba Ibn Nafaa de Bab El-Oued, où presque la totalité des enseignants ont boycotté les cours pour répondre à l'appel à la grève. «Mis à part notre professeur de langue arabe et celui d'éducation islamique, qui refusent d'adhérer à la grève, tous les autres professeurs n'ont pas assuré leurs cours», nous dira Mohamed en première année secondaire. Même si ce dernier ne semble guère inquiet des conséquences de ce débrayage, ceux de la classe de terminale n'ont pas hésité à nous exprimer leurs craintes. Ils n'arrivent d'ailleurs pas à comprendre les raisons de ce retour à la contestation. «Nous avons le bac à passer dans pas moins de quatre mois. Cette nouvelle grève nous inquiète sérieusement du fait que nous avons déjà un retard à rattraper dans certaines matières, qui remonte à la précédente grève des 21 jours» nous lance un groupe de lycéens. «Pourquoi est-ce toujours l'élève qui paye le prix des conflits», ont-t-il ajouté. Il est utile de rappeler que le Snapest justifie son retour à la protestation, comme c'est le cas d'ailleurs des autres syndicats autonomes, par la non prise en charge concrète de leurs revendications. Les assurances du ministre de l'Education nationale, Boubekeur Benbouzid, n'ont pas réussi à apaiser les esprits et la colère des travailleurs de l'Education. Ces derniers réclament, en effet, la concrétisation des travaux de la commission ad hoc, installée à cet effet. Les revendications du Snapest sont inhérentes à la promulgation du statut particulier, le dossier du régime indemnitaire, des œuvres sociales ainsi que celui de la médecine du travail. A. B.