Se sentant directement affectés et jugeant le moment opportun pour intervenir et défendre l'intérêt de leur progéniture de la haute tension régnant dans le secteur de l'éducation, les parents d'élèves, par le biais de l'Union nationale de l'association des parents d'élèves, montent au créneau pour dénoncer l'instabilité du secteur, un danger perpétuel. L'Union, avec à sa tête Ahmed Khaled, affirme avoir sollicité les syndicats initiateurs des grèves, pour prendre part à une réunion commune dans les prochaines heures. Une réunion qui vise à tenter de convaincre les syndicats en question de «geler leur grève dans l'intérêt des élèves». «Les revendications sont légitimes, mais pas l'action», a-t-il estimé concernant le mouvement de grève du corps de l'éducation. La fragilité des relations entre ministère et syndicats de l'éducation n'est pas sans dommages ; or, entre assurance de la tutelle et ténacité des syndicats de l'éducation, la scolarisation des écoliers est en somme la véritable pièce en péril. Argument à l'appui, le numéro 1 de l'Union nationale des associations des parents d'élèves nous a affirmés qu'«une lecture minutieuse de la lettre du ministre de l'Education Boubekeur Benbouzid laisse nettement comprendre qu'il a fait tout ce qui est en son pouvoir pour répondre favorablement aux doléances du corps de l'éducation, mais la prise de décision est à un étage supérieur à son département». Il ajoute au sujet de la même lettre que «Benbouzid ne s'adresse pas réellement aux syndicalistes, mais surtout aux élèves et à leurs parents». C'est dans cette optique que l'Union nationale des parents d'élèves, par la voix de son président, a adressé des correspondances aux syndicats concernés, les conviant à tenir leur réunion et mettre fin à leur mouvement de grève en laissant passer en priorité l'intérêt des élèves. «Alors que les cinq semaines de retard engendrées par la grève du mois de novembre risquent fortement de ne pas être récupérées en dépit des dispositions prises par le ministère, la menace d'une année blanche plane encore sur le secteur de l'éducation avec le statu quo entre tutelle et syndicats», c'est par ces mots que Ahmed Khaled décrit la situation actuelle de l'école algérienne. Faisant passer l'intérêt des élèves avant toute autre chose, Ahmed Khaled précise qu'au cas où les syndicalistes persisteraient dans leurs positions, l'Union va adresser une requête au président de la République afin de solliciter son intervention afin de mettre fin à l'instabilité dans ce secteur géré depuis une quinzaine d'années par Boubekeur Benbouzid. En effet, l'année scolaire en cours n'est que trop houleuse. Après une grève paralysante de trois semaines durant le mois de novembre, les syndicats de l'Education entament une nouvelle série de protestations, mais cette fois-ci individuellement. Ainsi, après le Snapest qui tient aujourd'hui son troisième jour de grève, le Cla, le Snte, l'Unpef et le Cnapest rejoignent le mouvement de grève, respectivement, les 21, 22 et 24 du mois en cours. M.A. Se sentant directement affectés et jugeant le moment opportun pour intervenir et défendre l'intérêt de leur progéniture de la haute tension régnant dans le secteur de l'éducation, les parents d'élèves, par le biais de l'Union nationale de l'association des parents d'élèves, montent au créneau pour dénoncer l'instabilité du secteur, un danger perpétuel. L'Union, avec à sa tête Ahmed Khaled, affirme avoir sollicité les syndicats initiateurs des grèves, pour prendre part à une réunion commune dans les prochaines heures. Une réunion qui vise à tenter de convaincre les syndicats en question de «geler leur grève dans l'intérêt des élèves». «Les revendications sont légitimes, mais pas l'action», a-t-il estimé concernant le mouvement de grève du corps de l'éducation. La fragilité des relations entre ministère et syndicats de l'éducation n'est pas sans dommages ; or, entre assurance de la tutelle et ténacité des syndicats de l'éducation, la scolarisation des écoliers est en somme la véritable pièce en péril. Argument à l'appui, le numéro 1 de l'Union nationale des associations des parents d'élèves nous a affirmés qu'«une lecture minutieuse de la lettre du ministre de l'Education Boubekeur Benbouzid laisse nettement comprendre qu'il a fait tout ce qui est en son pouvoir pour répondre favorablement aux doléances du corps de l'éducation, mais la prise de décision est à un étage supérieur à son département». Il ajoute au sujet de la même lettre que «Benbouzid ne s'adresse pas réellement aux syndicalistes, mais surtout aux élèves et à leurs parents». C'est dans cette optique que l'Union nationale des parents d'élèves, par la voix de son président, a adressé des correspondances aux syndicats concernés, les conviant à tenir leur réunion et mettre fin à leur mouvement de grève en laissant passer en priorité l'intérêt des élèves. «Alors que les cinq semaines de retard engendrées par la grève du mois de novembre risquent fortement de ne pas être récupérées en dépit des dispositions prises par le ministère, la menace d'une année blanche plane encore sur le secteur de l'éducation avec le statu quo entre tutelle et syndicats», c'est par ces mots que Ahmed Khaled décrit la situation actuelle de l'école algérienne. Faisant passer l'intérêt des élèves avant toute autre chose, Ahmed Khaled précise qu'au cas où les syndicalistes persisteraient dans leurs positions, l'Union va adresser une requête au président de la République afin de solliciter son intervention afin de mettre fin à l'instabilité dans ce secteur géré depuis une quinzaine d'années par Boubekeur Benbouzid. En effet, l'année scolaire en cours n'est que trop houleuse. Après une grève paralysante de trois semaines durant le mois de novembre, les syndicats de l'Education entament une nouvelle série de protestations, mais cette fois-ci individuellement. Ainsi, après le Snapest qui tient aujourd'hui son troisième jour de grève, le Cla, le Snte, l'Unpef et le Cnapest rejoignent le mouvement de grève, respectivement, les 21, 22 et 24 du mois en cours. M.A.