A quelques encablures de la célébration de la fête du Mouloud, (qui marque la naissance du prophète QSSSL), le marché des produits pyrotechniques s'anime fébrilement dans notre pays. On est loin toutefois de l'ambiance d'antan où plusieurs jours, voire des semaines avant cette célébration annuelle, les bruits des explosions emplissaient l'air. Cette année, une fois n'est pas coutume, l'effervescence générale est tombée de plusieurs crans. A quelques encablures de la célébration de la fête du Mouloud, (qui marque la naissance du prophète QSSSL), le marché des produits pyrotechniques s'anime fébrilement dans notre pays. On est loin toutefois de l'ambiance d'antan où plusieurs jours, voire des semaines avant cette célébration annuelle, les bruits des explosions emplissaient l'air. Cette année, une fois n'est pas coutume, l'effervescence générale est tombée de plusieurs crans. C'est à peine si l'on arrive à entendre par-ci ou par-là une explosion. Plusieurs témoignages recueillis auprès des «acteurs» du marché des pétards confirment ce constat. Nous avons décidé d'effectuer une virée au niveau du «quartier général» des revendeurs de produits pyrotechniques sis à «Djamaâ Lihoud» à Alger. Déambuler à travers cette ruelle commerçante transformée, pour la circonstance, en un immense bazar réservé à la vente des produits pyrotechniques, n'est pas chose aisée. Ici, marchands de vêtements et vendeurs de pétards se disputent cet espace minuscule et exigu. Les étals s'étendent sur une distance de près de 200 mètres. Entre deux étals de produits pyrotechniques s'incruste un marchand de vêtements. La cohabitation n'est pas toujours facile, mais elle existe. Les potentiels acheteurs de pétards et de vêtements s'entrecroisent dans un incessant chassé-croisé. Le flux humain discontinu marque rarement une pause. Nous avons interrogé certains revendeurs et tous affirment que les ventes cette année ont enregistré une baisse significative. En cause : les saisies systématiques des marchandises opérées par les services de sécurité. Dernier épisode en date, le «dépôt» d'El Hamiz qui a fait l'objet, ces derniers jours, d'une descente des services de sécurité qui y ont saisi une marchandise de plusieurs millions de dinars. Près de 12 milliards de centimes, selon les estimations de l'un de nos interlocuteurs. Du coup, les étals habituellement regorgeant de produits pyrotechniques en tous genres, sont devenus tristement dégarnis. Aussi, l'une des conséquences de ces saisies systématiques, les prix ont connu une hausse vertigineuse. Un des revendeurs nous dira à cet effet : «Cette année il n'y a pas grand-chose. A cause des saisies des services de sécurité, notamment au niveau du dépôt d'El Hamiz qui est notre principal fournisseur, nous n'avons pu nous approvisionner qu'en de très petites quantités. A cause de cette situation, nous avons dû répercuter les pertes que nous avons enregistrées sur le prix des produits. Nous n'avons pas d'autre choix». D'autres revendeurs confirmeront cet état de faits. En effet, les prix restent inabordables. Ainsi, certains produits ont même atteint la bagatelle de 10 mille DA comme ce «pack Rock & Roll!» Il y a aussi «Chitana» (la diablesse) ou «El Waâra» (la redoutable) cédées respectivement à 500 et 800 DA. Idem pour le «flambeau», une espèce de tube cracheur de feux d'artifices colorés, coûtant lui aussi 800DA. A noter que cette année, nous avons enregistré peu de nouveautés hormis, peut-être, ce produit «étrange» que son utilisateur est censé faire exploser tout en se tenant à une distance de 15 mètres cédé à 500DA. Du coup, les citoyens se contentent de «contempler» les produits ou de s'exclamer à chacune des rares fois où ils osent en demander le prix. Un potentiel acheteur nous dira : «Franchement, je trouve que les prix qui sont pratiqués sont trop exagérés. Quand vous voyez qu'un produit coûte 10 mille DA soit les deux tiers du SNMG, il y a de quoi avoir le tournis. C'est pour cette raison que je vais me contenter d'acheter quelques pétards et des «noualates» et le tour est joué. C'est surtout pour ne pas contrarier mes deux enfants que je vais faire ces achats». Il faut dire également que cette «raréfaction» des produits pyrotechniques est aussi due aux mesures prises par les pouvoirs publics en termes de restriction des importations à travers la loi de finances complémentaires 2009. Y. D. C'est à peine si l'on arrive à entendre par-ci ou par-là une explosion. Plusieurs témoignages recueillis auprès des «acteurs» du marché des pétards confirment ce constat. Nous avons décidé d'effectuer une virée au niveau du «quartier général» des revendeurs de produits pyrotechniques sis à «Djamaâ Lihoud» à Alger. Déambuler à travers cette ruelle commerçante transformée, pour la circonstance, en un immense bazar réservé à la vente des produits pyrotechniques, n'est pas chose aisée. Ici, marchands de vêtements et vendeurs de pétards se disputent cet espace minuscule et exigu. Les étals s'étendent sur une distance de près de 200 mètres. Entre deux étals de produits pyrotechniques s'incruste un marchand de vêtements. La cohabitation n'est pas toujours facile, mais elle existe. Les potentiels acheteurs de pétards et de vêtements s'entrecroisent dans un incessant chassé-croisé. Le flux humain discontinu marque rarement une pause. Nous avons interrogé certains revendeurs et tous affirment que les ventes cette année ont enregistré une baisse significative. En cause : les saisies systématiques des marchandises opérées par les services de sécurité. Dernier épisode en date, le «dépôt» d'El Hamiz qui a fait l'objet, ces derniers jours, d'une descente des services de sécurité qui y ont saisi une marchandise de plusieurs millions de dinars. Près de 12 milliards de centimes, selon les estimations de l'un de nos interlocuteurs. Du coup, les étals habituellement regorgeant de produits pyrotechniques en tous genres, sont devenus tristement dégarnis. Aussi, l'une des conséquences de ces saisies systématiques, les prix ont connu une hausse vertigineuse. Un des revendeurs nous dira à cet effet : «Cette année il n'y a pas grand-chose. A cause des saisies des services de sécurité, notamment au niveau du dépôt d'El Hamiz qui est notre principal fournisseur, nous n'avons pu nous approvisionner qu'en de très petites quantités. A cause de cette situation, nous avons dû répercuter les pertes que nous avons enregistrées sur le prix des produits. Nous n'avons pas d'autre choix». D'autres revendeurs confirmeront cet état de faits. En effet, les prix restent inabordables. Ainsi, certains produits ont même atteint la bagatelle de 10 mille DA comme ce «pack Rock & Roll!» Il y a aussi «Chitana» (la diablesse) ou «El Waâra» (la redoutable) cédées respectivement à 500 et 800 DA. Idem pour le «flambeau», une espèce de tube cracheur de feux d'artifices colorés, coûtant lui aussi 800DA. A noter que cette année, nous avons enregistré peu de nouveautés hormis, peut-être, ce produit «étrange» que son utilisateur est censé faire exploser tout en se tenant à une distance de 15 mètres cédé à 500DA. Du coup, les citoyens se contentent de «contempler» les produits ou de s'exclamer à chacune des rares fois où ils osent en demander le prix. Un potentiel acheteur nous dira : «Franchement, je trouve que les prix qui sont pratiqués sont trop exagérés. Quand vous voyez qu'un produit coûte 10 mille DA soit les deux tiers du SNMG, il y a de quoi avoir le tournis. C'est pour cette raison que je vais me contenter d'acheter quelques pétards et des «noualates» et le tour est joué. C'est surtout pour ne pas contrarier mes deux enfants que je vais faire ces achats». Il faut dire également que cette «raréfaction» des produits pyrotechniques est aussi due aux mesures prises par les pouvoirs publics en termes de restriction des importations à travers la loi de finances complémentaires 2009. Y. D.