Au lendemain de l'annonce faite par le département de Boubekeur Benbouzid relative à l'augmentation des salaires des enseignants, la réaction des syndicats des enseignants a été mitigée, voire même sceptique dès lors que ce relèvement substantiel des salaires des enseignants a unanimement été qualifié de «demi-victoire». Au lendemain de l'annonce faite par le département de Boubekeur Benbouzid relative à l'augmentation des salaires des enseignants, la réaction des syndicats des enseignants a été mitigée, voire même sceptique dès lors que ce relèvement substantiel des salaires des enseignants a unanimement été qualifié de «demi-victoire». Les syndicats, loin d'être totalement satisfaits, mais également pas tout à fait désenchantés, se sont refusés à crier victoire et appellent à résoudre les autres points qui demeurent «toujours en suspens», à l'instar des revendications inhérentes à la médecine du travail, aux œuvres sociales, la reconduction de la retraite anticipée, etc. Dès lors, le spectre de la grève plane toujours. Ainsi, pendant que les uns, à l'image du Cla et du SNTE se dirigent vers le gel de la grève, d'autres à l'image de l'UNPEF et du Cnapest, loin d'être totalement satisfaits des acquis récents, ont opté quant à eux pour le maintien de leur mouvement de débrayage commun d'une semaine prévu pour le 24 février. Contacté par téléphone, Idir Achour porte-parole du Conseil des lycées d'Algérie (Cla), tout en qualifiant cette annonce de «demi-victoire» au même titre que ses collègues syndicalistes, soulignera toutefois qu'«il reste encore d'autres points à résoudre» citant notamment les modifications du statut particulier du corps des enseignants ainsi que le dossier de la retraite anticipée après 25 ans de service et aussi la situation des adjoints de l'éducation. Avant de s'interroger pourquoi les corps communs sont-ils «exclus» du nouveau régime indemnitaire sachant, argue-t-il, «qu'ils sont les plus pauvres !». De plus, dira encore le syndicaliste, «il y a un flou total par rapport au calcul ainsi qu'à la manière de percevoir ces indemnités». Poursuivant ses diatribes, le syndicaliste n'ira pas par trente-six chemins pour fustiger la tutelle dont il qualifie de «malsaine» la manière avec laquelle la question du régime indemnitaire a été discutée. Au sujet de la grève entamée hier dimanche, Idir Achour dira que la question du gel ou de sa poursuite sera tranchée aujourd'hui lundi par le conseil national du Cla qui doit se réunir à cette occasion. De son côté, Abdelkrim Boudjenah porte-parole du Syndicat national des travailleurs de l'éducation (SNTE), a indiqué que son syndicat a décidé de «suspendre» momentanément la grève de trois jours à l'issue d'une réunion extraordinaire tenue hier. Il n'a toutefois pas exclu le recours à la grève si les autres points à l'ordre du jour ne sont pas pris en charge par la tutelle. «Nous donnons un délai jusqu'au 18 mars pour que les autres points qui n'ont pas été pris en compte soient résolus. Si tel n'est pas le cas, nous reprendrons après les vacances notre mouvement de grève», a-t-il menacé. Pendant ce temps, l'Union nationale des professionnels de l'éducation et de la formation (UNPEF) par la voix de son porte-parole, Sadek Dziri, maintient le mot d'ordre de grève d'une semaine prévu à partir du 24 février. «Tant que nous n'avons pas eu du concret concernant les deux questions liées aux œuvres sociales et à la médecine du travail, nous maintenons notre grève pour le 24 février», a annoncé le syndicaliste appelant les professionnels de l'éducation a «répondre présent» durant ce débrayage. A propos des augmentations annoncées, M. Dziri sceptique dira que le pourcentage qui a été décidé est «en deçà» de ce qui a été proposé à la commission ad hoc qui s'est penchée sur la question. De plus, ces augmentations ne tiennent pas compte, poursuit le syndicaliste, du pouvoir d'achat des enseignants. A noter que nous avons vainement tenté de joindre les représentants du Cnapest du Snapest et du Ssatef pour avoir leur avis sur la question. Y. D. Les syndicats, loin d'être totalement satisfaits, mais également pas tout à fait désenchantés, se sont refusés à crier victoire et appellent à résoudre les autres points qui demeurent «toujours en suspens», à l'instar des revendications inhérentes à la médecine du travail, aux œuvres sociales, la reconduction de la retraite anticipée, etc. Dès lors, le spectre de la grève plane toujours. Ainsi, pendant que les uns, à l'image du Cla et du SNTE se dirigent vers le gel de la grève, d'autres à l'image de l'UNPEF et du Cnapest, loin d'être totalement satisfaits des acquis récents, ont opté quant à eux pour le maintien de leur mouvement de débrayage commun d'une semaine prévu pour le 24 février. Contacté par téléphone, Idir Achour porte-parole du Conseil des lycées d'Algérie (Cla), tout en qualifiant cette annonce de «demi-victoire» au même titre que ses collègues syndicalistes, soulignera toutefois qu'«il reste encore d'autres points à résoudre» citant notamment les modifications du statut particulier du corps des enseignants ainsi que le dossier de la retraite anticipée après 25 ans de service et aussi la situation des adjoints de l'éducation. Avant de s'interroger pourquoi les corps communs sont-ils «exclus» du nouveau régime indemnitaire sachant, argue-t-il, «qu'ils sont les plus pauvres !». De plus, dira encore le syndicaliste, «il y a un flou total par rapport au calcul ainsi qu'à la manière de percevoir ces indemnités». Poursuivant ses diatribes, le syndicaliste n'ira pas par trente-six chemins pour fustiger la tutelle dont il qualifie de «malsaine» la manière avec laquelle la question du régime indemnitaire a été discutée. Au sujet de la grève entamée hier dimanche, Idir Achour dira que la question du gel ou de sa poursuite sera tranchée aujourd'hui lundi par le conseil national du Cla qui doit se réunir à cette occasion. De son côté, Abdelkrim Boudjenah porte-parole du Syndicat national des travailleurs de l'éducation (SNTE), a indiqué que son syndicat a décidé de «suspendre» momentanément la grève de trois jours à l'issue d'une réunion extraordinaire tenue hier. Il n'a toutefois pas exclu le recours à la grève si les autres points à l'ordre du jour ne sont pas pris en charge par la tutelle. «Nous donnons un délai jusqu'au 18 mars pour que les autres points qui n'ont pas été pris en compte soient résolus. Si tel n'est pas le cas, nous reprendrons après les vacances notre mouvement de grève», a-t-il menacé. Pendant ce temps, l'Union nationale des professionnels de l'éducation et de la formation (UNPEF) par la voix de son porte-parole, Sadek Dziri, maintient le mot d'ordre de grève d'une semaine prévu à partir du 24 février. «Tant que nous n'avons pas eu du concret concernant les deux questions liées aux œuvres sociales et à la médecine du travail, nous maintenons notre grève pour le 24 février», a annoncé le syndicaliste appelant les professionnels de l'éducation a «répondre présent» durant ce débrayage. A propos des augmentations annoncées, M. Dziri sceptique dira que le pourcentage qui a été décidé est «en deçà» de ce qui a été proposé à la commission ad hoc qui s'est penchée sur la question. De plus, ces augmentations ne tiennent pas compte, poursuit le syndicaliste, du pouvoir d'achat des enseignants. A noter que nous avons vainement tenté de joindre les représentants du Cnapest du Snapest et du Ssatef pour avoir leur avis sur la question. Y. D.