Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika a adressé un message aux travailleurs algériens à l'occasion du double anniversaire de la création de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA) et de la nationalisation des hydrocarbures. Voici la traduction APS de ce message. Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika a adressé un message aux travailleurs algériens à l'occasion du double anniversaire de la création de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA) et de la nationalisation des hydrocarbures. Voici la traduction APS de ce message. «M. le secrétaire général de l'Union générale des travailleurs algériens, chères sœurs travailleuses, chers frères travailleurs, Mesdames, Messieurs, la date du 24 Février symbolise deux événements distincts qui ont profondément marqué le parcours accompli par notre pays. Le premier est la création du mouvement syndical national indépendant qui a fait corps avec le mouvement national pour s'intégrer totalement dans la lutte pour le recouvrement de la souveraineté nationale. Le second événement, qui n'est autre que le prolongement de la lutte de libération, est le recouvrement de notre souveraineté pleine et entière sur nos ressources naturelles. Il m'est agréable en cette occasion, de présenter mes sincères salutations à tous les travailleurs et travailleuses et à tous les citoyens et citoyennes. La contribution de l'Union générale des travailleurs algériens a été remarquable aussi bien lors du combat contre le colonialisme pour l'indépendance nationale qu'au niveau de la mobilisation des travailleurs pour relever le défi des nationalisations des hydrocarbures dans le processus du recouvrement des ressources naturelles. (…) Félicitations à l'Union générale des travailleurs algériens pour le 54e anniversaire de sa création. Félicitations à ses militants et à travers eux à tous les travailleurs et travailleuses. Chères sœurs travailleuses, chers frères travailleurs, l'Algérie s'est attelée, durant la dernière décennie, à restaurer la paix et la sécurité et la reconstruction nationale en comptant, avant tout, sur ses propres moyens dans la perspective de mettre à niveau ses infrastructures, ses institutions économiques et sociales afin de permettre aux citoyens et citoyennes d'améliorer leurs conditions de vie. L'Algérie a également œuvré et réussi à recouvrer sa place dans les concerts international et régional. La phase quinquennale 2005-2009 qui s'est achevée dernièrement nous a permis d'accomplir des réalisations importantes et de faire de grands progrès dans le domaine du développement économique et social. Elle nous a également permis de consolider le processus de développement amorcé au début de cette décennie. Ces résultats ont été obtenus dans un contexte international défavorable marqué par l'émergence de la crise financière qui s'est vite transformée en une crise économique et sociale qui a affecté nos ressources financières extérieures. Ce contexte international n'a toutefois pas l'effort de dépenses publiques. Le volume des dépenses d'équipements a quadruplé durant les six dernières années, passant de 872 milliards DA en 2005 à 3022 milliards DA en 2010. Le coût du volume global des investissements a atteint 13.798 milliards DA équivalant à 200 milliards de dollars environ dont 83% au titre d'investissements nationaux. Ce volume remarquable des investissement a permis de consolider l'infrastructure nécessaire au développement économique. Un progrès notable a été effectué dans la réalisation du réseau routier, la modernisation des ports ainsi que l'extension et la modernisation du réseau ferroviaire. Dans le secteur agricole, classé comme priorité stratégique pour assurer la sécurité alimentaire nationale, le volume des investissements a atteint près de 400 milliards DA, ce qui permet l'extension des surfaces arables, le réaménagement des exploitations agricoles et le développement de l'arboriculture. Ces efforts ont fait que le taux de chômage, en perpétuel recul, est passé de 7,7% en 2004 à 10,2% en 2009. L'Etat est déterminé à aller de l'avant dans sa politique de résorption du chômage à travers une relance du développement économique générateur d'emploi et le soutien à la création de postes de travail en faveur des jeunes universitaires dans le cadre du plan d'action visant la promotion de l'emploi et la lutte contre le chômage. Ce plan a réalisé, depuis sa mise en œuvre, des résultats plus qu'encourageants. La réforme des débouchés de l'Enseignement et la Formation se poursuit, elle aussi, pour que ces derniers soient adaptés aux exigences du marché de l'emploi parallèlement à la formation d'une main d'œuvre nationale qualifiée. Par ailleurs et dans la perspective d'une meilleure efficacité de notre économie en matière de création de richesses et d'emplois, et pour la préserver des incidences de la crise économique mondiale, des mesures ont été prises à l'effet de freiner le transfert de capitaux à l'étranger, d'une part, et de favoriser, d'autre part, la participation des entreprises nationales à l'investissement et à la réalisation des programmes de développement. D'autres mesures ont également été adoptées pour assainir l'environnement économique au profit des opérateurs exerçant dans le respect de la loi et qui contribuent à la création de richesses et d'emplois. Parmi ces mesures, la consolidation des dispositions de régulation du commerce extérieur à travers la définition de règles de transparence en matière de financement. Il s'agit aussi de la mise en place de nouvelles règles régissant les investissements étrangers et faisant obligation d'y associer des capitaux algériens pour garantir une plus grande transparence des opérations de transfert de bénéfices outre la promulgation de dispositions supplémentaires favorisant la production nationale. (…) Parallèlement à ces dispositions, d'autres mesures ont été prises au profit des ménages à l'instar des subventions de certains produits de large consommation comme le blé et le lait ainsi que la subvention du prix de l'énergie (électricité et gaz) et celui de l'eau potable. S'agissant des revenus, le pouvoir d'achat des citoyens a été amélioré à la faveur des augmentations des salaires et la revalorisation du SNMG sans compter l'augmentation des pensions de retraite et des bourses allouées aux étudiants et aux élèves scolarisés dans les différents cycles d'enseignement. L'Etat demeure fermement déterminé à protéger l'économie nationale. Il a, à cet effet, mis en place les cadres juridiques et les mécanismes de prévention contre les pratiques parasitaires et la fraude. La lutte contre la corruption sous toutes ses formes se poursuivra dans le cadre de la loi qui s'inscrit, elle-même, en droite ligne des conventions et traités internationaux y afférents et dont l'Algérie compte parmi les premiers signataires. La lutte contre la corruption, qui est au cœur de l'action de l'Etat, commence par la consolidation du rôle des instances de contrôle à tous les niveaux et dans tous les domaines. C'est pourquoi l'Etat a consacré d'importants moyens tant matériels qu'humains pour renforcer le rôle des instances de contrôle et moderniser leurs moyens d'intervention. La lutte contre la corruption nécessite un engagement ferme et sans ambages de tous les travailleurs du secteur économique en vue de conférer l'efficacité et l'efficience nécessaires à l'action des instances de contrôle et pour mieux coordonner les efforts, car le fléau de corruption est de nature à saper tout effort de développement. Dans le prolongement de ces mesures législatives et institutionnelles, le gouvernement a intensifié ses activités de lutte contre la corruption à travers le soutien aux structures spécialisées et la création d'une nouvelle instance, à savoir l'observatoire national de lutte contre la corruption en tant qu'outil pratique chargé de coordonner les efforts déployés à cet effet. "Chères sœurs travailleuses, chers frères travailleurs, le prochain programme quinquennal de développement vise la consolidation du processus de croissance économique à travers la mobilisation de l'ensemble des potentialités nationales pour la prise en charge des impératifs du développement humain et l'amélioration des conditions de vie des citoyens. (…) A cet égard, je tiens à rappeler ce que j'ai souligné en maintes occasions que ce ne sont pas les dépenses publiques qui édifient l'économie. Leur rôle consiste, plutôt, à mettre en place les conditions nécessaires à la réalisation d'une croissance économique durable. La croissance économique et la création de l'emploi relèvent des entreprises productives, publiques ou privées, qui devraient non seulement être compétitives au niveau du marché national, mais aussi capables d'investir les marchés extérieurs. Cette démarche s'inscrit en droite ligne des objectifs du pacte national économique et social conclu entre le gouvernement et les partenaires socio-économiques en octobre 2006 et qui prévoit particulièrement l'accroissement de la productivité en vue d'améliorer la compétitivité de l'entreprise et promouvoir une économie génératrice de richesses et d'emplois. Chères sœurs travailleuses, chers frères travailleurs, évoquer le pacte national économique et social, me conduit à parler des volets liés à la concertation et au dialogues sociaux et leurs bienfaits sur la cohésion et la paix sociales. Le dialogue social dans notre pays occupe une place tellement privilégiée dans le domaine du travail et des relations socio-professionnelles qu'il a permis aux partenaires socio-économiques (gouvernement, patronat et syndicats) de parvenir à un accord en vue d'œuvrer ensemble, dans un climat favorable, à la réalisation des objectifs du développement économique et social. Faut-il souligner que le pacte national économique et social n'a été que le fruit de cet accord. L'expérience de ce pacte a démontré la maturité des partenaires socio-économiques dans notre pays et la pertinence de leur approche concernant les exigences du développement national global. Convaincus de l'utilité et des bienfaits du dialogue, nous appelons tout un chacun et particulièrement nos travailleurs et leur illustre union à saisir l'occasion de cette rencontre pour aborder toutes les questions liées au monde du travail afin de trouver les solutions adéquates aux problèmes qui pourraient surgir ici et là. (…) Chères sœurs travailleuses, chers frères travailleurs, j'aspire à réaliser le programme 2010-2014, dont certains chapitres ont été évoqués précédemment avec vous et avec les autres partenaires économiques, car nos efforts resteraient vains sans la contribution effective de toutes les composantes de notre nation qui jouit du potentiel de ses travailleurs et de ses jeunes qui ont écrit l'une des plus belles épopées de l'Algérie indépendante démontrant ainsi leur capacité à faire preuve de créativité chaque fois que l'occasion leur en est donnée. Conscient des potentialités que recèle notre nation, j'attends de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA) une collaboration et un engagement à la hauteur des objectifs ambitieux du programme quinquennal 2010-2014, qui vise à garantir l'égalité des chances pour tous dans le cadre de la réalisation et de la promotion d'un développement harmonieux pour notre pays et de la consécration de l'équité sociale dans la répartition des richesses créées. J'appelle aussi les travailleurs à se mobiliser comme un seul homme pour améliorer la productivité de notre économie, tant il est vrai que l'amélioration perpétuelle de la productivité du travail est le garant d'une croissance qualitative. J'exhorte enfin, les entreprises nationales à tirer profit, de manière optimale et honnête, des mesures incitatives prévues par la loi afin d'augmenter leurs plans de charges, d'œuvrer à la modernisation de leurs outils de production et d'améliorer la compétitivité de leurs produits.» «M. le secrétaire général de l'Union générale des travailleurs algériens, chères sœurs travailleuses, chers frères travailleurs, Mesdames, Messieurs, la date du 24 Février symbolise deux événements distincts qui ont profondément marqué le parcours accompli par notre pays. Le premier est la création du mouvement syndical national indépendant qui a fait corps avec le mouvement national pour s'intégrer totalement dans la lutte pour le recouvrement de la souveraineté nationale. Le second événement, qui n'est autre que le prolongement de la lutte de libération, est le recouvrement de notre souveraineté pleine et entière sur nos ressources naturelles. Il m'est agréable en cette occasion, de présenter mes sincères salutations à tous les travailleurs et travailleuses et à tous les citoyens et citoyennes. La contribution de l'Union générale des travailleurs algériens a été remarquable aussi bien lors du combat contre le colonialisme pour l'indépendance nationale qu'au niveau de la mobilisation des travailleurs pour relever le défi des nationalisations des hydrocarbures dans le processus du recouvrement des ressources naturelles. (…) Félicitations à l'Union générale des travailleurs algériens pour le 54e anniversaire de sa création. Félicitations à ses militants et à travers eux à tous les travailleurs et travailleuses. Chères sœurs travailleuses, chers frères travailleurs, l'Algérie s'est attelée, durant la dernière décennie, à restaurer la paix et la sécurité et la reconstruction nationale en comptant, avant tout, sur ses propres moyens dans la perspective de mettre à niveau ses infrastructures, ses institutions économiques et sociales afin de permettre aux citoyens et citoyennes d'améliorer leurs conditions de vie. L'Algérie a également œuvré et réussi à recouvrer sa place dans les concerts international et régional. La phase quinquennale 2005-2009 qui s'est achevée dernièrement nous a permis d'accomplir des réalisations importantes et de faire de grands progrès dans le domaine du développement économique et social. Elle nous a également permis de consolider le processus de développement amorcé au début de cette décennie. Ces résultats ont été obtenus dans un contexte international défavorable marqué par l'émergence de la crise financière qui s'est vite transformée en une crise économique et sociale qui a affecté nos ressources financières extérieures. Ce contexte international n'a toutefois pas l'effort de dépenses publiques. Le volume des dépenses d'équipements a quadruplé durant les six dernières années, passant de 872 milliards DA en 2005 à 3022 milliards DA en 2010. Le coût du volume global des investissements a atteint 13.798 milliards DA équivalant à 200 milliards de dollars environ dont 83% au titre d'investissements nationaux. Ce volume remarquable des investissement a permis de consolider l'infrastructure nécessaire au développement économique. Un progrès notable a été effectué dans la réalisation du réseau routier, la modernisation des ports ainsi que l'extension et la modernisation du réseau ferroviaire. Dans le secteur agricole, classé comme priorité stratégique pour assurer la sécurité alimentaire nationale, le volume des investissements a atteint près de 400 milliards DA, ce qui permet l'extension des surfaces arables, le réaménagement des exploitations agricoles et le développement de l'arboriculture. Ces efforts ont fait que le taux de chômage, en perpétuel recul, est passé de 7,7% en 2004 à 10,2% en 2009. L'Etat est déterminé à aller de l'avant dans sa politique de résorption du chômage à travers une relance du développement économique générateur d'emploi et le soutien à la création de postes de travail en faveur des jeunes universitaires dans le cadre du plan d'action visant la promotion de l'emploi et la lutte contre le chômage. Ce plan a réalisé, depuis sa mise en œuvre, des résultats plus qu'encourageants. La réforme des débouchés de l'Enseignement et la Formation se poursuit, elle aussi, pour que ces derniers soient adaptés aux exigences du marché de l'emploi parallèlement à la formation d'une main d'œuvre nationale qualifiée. Par ailleurs et dans la perspective d'une meilleure efficacité de notre économie en matière de création de richesses et d'emplois, et pour la préserver des incidences de la crise économique mondiale, des mesures ont été prises à l'effet de freiner le transfert de capitaux à l'étranger, d'une part, et de favoriser, d'autre part, la participation des entreprises nationales à l'investissement et à la réalisation des programmes de développement. D'autres mesures ont également été adoptées pour assainir l'environnement économique au profit des opérateurs exerçant dans le respect de la loi et qui contribuent à la création de richesses et d'emplois. Parmi ces mesures, la consolidation des dispositions de régulation du commerce extérieur à travers la définition de règles de transparence en matière de financement. Il s'agit aussi de la mise en place de nouvelles règles régissant les investissements étrangers et faisant obligation d'y associer des capitaux algériens pour garantir une plus grande transparence des opérations de transfert de bénéfices outre la promulgation de dispositions supplémentaires favorisant la production nationale. (…) Parallèlement à ces dispositions, d'autres mesures ont été prises au profit des ménages à l'instar des subventions de certains produits de large consommation comme le blé et le lait ainsi que la subvention du prix de l'énergie (électricité et gaz) et celui de l'eau potable. S'agissant des revenus, le pouvoir d'achat des citoyens a été amélioré à la faveur des augmentations des salaires et la revalorisation du SNMG sans compter l'augmentation des pensions de retraite et des bourses allouées aux étudiants et aux élèves scolarisés dans les différents cycles d'enseignement. L'Etat demeure fermement déterminé à protéger l'économie nationale. Il a, à cet effet, mis en place les cadres juridiques et les mécanismes de prévention contre les pratiques parasitaires et la fraude. La lutte contre la corruption sous toutes ses formes se poursuivra dans le cadre de la loi qui s'inscrit, elle-même, en droite ligne des conventions et traités internationaux y afférents et dont l'Algérie compte parmi les premiers signataires. La lutte contre la corruption, qui est au cœur de l'action de l'Etat, commence par la consolidation du rôle des instances de contrôle à tous les niveaux et dans tous les domaines. C'est pourquoi l'Etat a consacré d'importants moyens tant matériels qu'humains pour renforcer le rôle des instances de contrôle et moderniser leurs moyens d'intervention. La lutte contre la corruption nécessite un engagement ferme et sans ambages de tous les travailleurs du secteur économique en vue de conférer l'efficacité et l'efficience nécessaires à l'action des instances de contrôle et pour mieux coordonner les efforts, car le fléau de corruption est de nature à saper tout effort de développement. Dans le prolongement de ces mesures législatives et institutionnelles, le gouvernement a intensifié ses activités de lutte contre la corruption à travers le soutien aux structures spécialisées et la création d'une nouvelle instance, à savoir l'observatoire national de lutte contre la corruption en tant qu'outil pratique chargé de coordonner les efforts déployés à cet effet. "Chères sœurs travailleuses, chers frères travailleurs, le prochain programme quinquennal de développement vise la consolidation du processus de croissance économique à travers la mobilisation de l'ensemble des potentialités nationales pour la prise en charge des impératifs du développement humain et l'amélioration des conditions de vie des citoyens. (…) A cet égard, je tiens à rappeler ce que j'ai souligné en maintes occasions que ce ne sont pas les dépenses publiques qui édifient l'économie. Leur rôle consiste, plutôt, à mettre en place les conditions nécessaires à la réalisation d'une croissance économique durable. La croissance économique et la création de l'emploi relèvent des entreprises productives, publiques ou privées, qui devraient non seulement être compétitives au niveau du marché national, mais aussi capables d'investir les marchés extérieurs. Cette démarche s'inscrit en droite ligne des objectifs du pacte national économique et social conclu entre le gouvernement et les partenaires socio-économiques en octobre 2006 et qui prévoit particulièrement l'accroissement de la productivité en vue d'améliorer la compétitivité de l'entreprise et promouvoir une économie génératrice de richesses et d'emplois. Chères sœurs travailleuses, chers frères travailleurs, évoquer le pacte national économique et social, me conduit à parler des volets liés à la concertation et au dialogues sociaux et leurs bienfaits sur la cohésion et la paix sociales. Le dialogue social dans notre pays occupe une place tellement privilégiée dans le domaine du travail et des relations socio-professionnelles qu'il a permis aux partenaires socio-économiques (gouvernement, patronat et syndicats) de parvenir à un accord en vue d'œuvrer ensemble, dans un climat favorable, à la réalisation des objectifs du développement économique et social. Faut-il souligner que le pacte national économique et social n'a été que le fruit de cet accord. L'expérience de ce pacte a démontré la maturité des partenaires socio-économiques dans notre pays et la pertinence de leur approche concernant les exigences du développement national global. Convaincus de l'utilité et des bienfaits du dialogue, nous appelons tout un chacun et particulièrement nos travailleurs et leur illustre union à saisir l'occasion de cette rencontre pour aborder toutes les questions liées au monde du travail afin de trouver les solutions adéquates aux problèmes qui pourraient surgir ici et là. (…) Chères sœurs travailleuses, chers frères travailleurs, j'aspire à réaliser le programme 2010-2014, dont certains chapitres ont été évoqués précédemment avec vous et avec les autres partenaires économiques, car nos efforts resteraient vains sans la contribution effective de toutes les composantes de notre nation qui jouit du potentiel de ses travailleurs et de ses jeunes qui ont écrit l'une des plus belles épopées de l'Algérie indépendante démontrant ainsi leur capacité à faire preuve de créativité chaque fois que l'occasion leur en est donnée. Conscient des potentialités que recèle notre nation, j'attends de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA) une collaboration et un engagement à la hauteur des objectifs ambitieux du programme quinquennal 2010-2014, qui vise à garantir l'égalité des chances pour tous dans le cadre de la réalisation et de la promotion d'un développement harmonieux pour notre pays et de la consécration de l'équité sociale dans la répartition des richesses créées. J'appelle aussi les travailleurs à se mobiliser comme un seul homme pour améliorer la productivité de notre économie, tant il est vrai que l'amélioration perpétuelle de la productivité du travail est le garant d'une croissance qualitative. J'exhorte enfin, les entreprises nationales à tirer profit, de manière optimale et honnête, des mesures incitatives prévues par la loi afin d'augmenter leurs plans de charges, d'œuvrer à la modernisation de leurs outils de production et d'améliorer la compétitivité de leurs produits.»