Pour le chef de l'Etat, le dialogue social responsable reste l'une des pierres angulaires de la cohésion sociale. Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a invité hier l'ensemble des partenaires sociaux publics et privés, le gouvernement et l'Ugta à suivre la voie du dialogue constructif dans le souci d'enraciner dans les moeurs sociales les valeurs démocratiques et trouver les meilleures approches pour la gestion collective des activités économiques et des revendications sociales. «Le dialogue social responsable reste l'une des pierres angulaires de la cohésion sociale», a souligné le chef de l'Etat, dans un message adressé à l'Union générale des travailleurs algériens (Ugta) à l'occasion de la célébration, à Hassi R'mel, du double anniversaire de la création de la centrale syndicale et de la nationalisation des hydrocarbures. En rappelant, à l'occasion, le rôle de l'Ugta durant la guerre de Libération et sa contribution dans la lutte contre le colonialisme, le président Bouteflika a estimé que le monde du travail devrait tenir, aujourd'hui, dans le combat pour «le développement de notre pays et pour assurer un avenir meilleur à nos générations futures». Il a indiqué, par ailleurs, que les travailleurs sont les premiers bénéficiaires des retombées des efforts de développement engagés par les pouvoirs publics. Selon lui, les années de lutte ont donné au monde syndical une maturité qui se manifeste à travers un esprit de concertation accrue et de responsabilité partagée, comme en témoigne la récente signature du Pacte national économique et social. Pour le chef de l'Etat l'inversion de la tendance à l'accroissement du chômage et l'amélioration des indicateurs sociaux dans les différents domaines constituent des preuves tangibles de la volonté des pouvoirs publics d'éradiquer la pauvreté, de promouvoir les droits de l'homme et surtout d'installer l'espérance. Le chef de l'Etat a affirmé, en outre, que «la modernisation de notre économie passe nécessairement par l'extension du réseau de nos infrastructures», indiquant que des efforts gigantesques restent à faire pour sortir définitivement notre pays du marasme et de la mal-vie. Le président Bouteflika a souligné, dans ce contexte, la nécessité d'orienter les efforts vers la bonne gouvernance, la moralisation des activités économiques, la rigueur dans la conduite des affaires publiques et l'ouverture de l'espace social à la modernité. Il a estimé, à cet égard, que «la restauration de la paix et de la sécurité serait éphémère si elle ne s'accompagnait pas d'un effort de développement qui permettra de donner leur chance à tous les Algériens sans exception».