Le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, a adressé un message aux travailleurs algériens à l'occasion du double anniversaire de la création de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA) et la nationalisation des hydrocarbures. Après un rappel de “la contribution remarquable” de l'UGTA lors du combat contre le colonialisme et, la mobilisation des travailleurs pour relever le défi des nationalisations des hydrocarbures, le chef de l'Etat a dressé un tableau “des réalisations importantes et des progrès” accomplis dans le domaine du développement économique et social durant la dernière décennie, tout en œuvrant “à restaurer la paix et la sécurité dans la perspective de mettre à niveau ses infrastructures économiques et sociales et à l'Algérie de recouvrer sa place dans les concerts international et régional”. Tout en rappelant que le volume des dépenses publiques pour la période allant de 1999 à 2009 “a dépassé les 300 milliards de dollars”, le président de la République a mis l'accent sur les mesures prises au profit des ménages, comme les subventions de certains produits de large consommation et du prix de l'énergie (électricité et gaz) et celui de l'eau potable. Il a également évoqué “l'amélioration du pouvoir d'achat” à la faveur des augmentations des salaires et la revalorisation du SNMG sans compter l'augmentation des pensions de retraite et des bourses allouées aux étudiants et aux élèves scolarisés dans les différents cycles d'enseignement. Actualité oblige, Abdelaziz Bouteflika a rappelé “la ferme détermination de l'Etat à protéger l'économie nationale”. Et de rappeler qu'à cet effet “les cadres juridiques et les mécanismes de prévention contre les pratiques parasitaires et la fraude” ont été mis en place. “La lutte contre la corruption sous toutes ses formes se poursuivra dans le cadre de la loi qui s'inscrit, elle-même, en droite ligne des conventions et traités internationaux y afférents et dont l'Algérie compte parmi les premiers signataires”, écrit encore le chef de l'Etat. C'est ainsi que l'Etat, ajoute-t-il, a consacré “d'importants moyens tant matériels qu'humains” pour renforcer le rôle des instances de contrôle et moderniser leurs moyens d'intervention. Le gouvernement “a intensifié ses activités de lutte contre la corruption” par le soutien aux structures spécialisées et “la création d'une nouvelle instance, à savoir l'observatoire national de lutte contre la corruption en tant qu'outil pratique chargé de coordonner les efforts déployés à cet effet”, rappelle-t-il encore.