Le rassemblement des médecins, en grève depuis trois mois déjà, prévu hier devant la présidence de la République n'a finalement pas eu lieu. Idem pour les sit-in prévus dans d'autres wilayas du pays, en l'occurrence, Oran, Annaba, Constantine et Ouargla. Et pour cause, les deux syndicats protestataires, à savoir, le Syndicat national des praticiens de la santé publique (Snpsp) et le Syndicat national des praticiens spécialistes de la santé publique (Snpssp) ont été conviés, cette semaine, a des réunions de conciliation avec leur ministère de tutelle. Toutefois, la grève est maintenue en dépit de cette ouverture du dialogue. Les médecins conditionnent le gel de la grève par la concrétisation totale de leurs revendications, même s'ils sont satisfaits de cette ouverture à leur encontre. «Nous avons décidé de surseoir aux rassemblements, vu la volonté politique affichée à notre égard. Quant à la grève, on décidera selon l'évolution de la situation», a déclaré le président du Snpssp, le docteur Mohamed Yousfi, joint hier par Midi Libre. Ce dernier a vivement exprimé sa satisfaction pour le dialogue, affirmant que la situation s'annonce prometteuse. Le Snpssp a été, rappelons-le, reçu jeudi dernier au siège du ministère de la Santé, avant de reprendre les travaux lundi prochain. Il a été également reçu par le représentant personnel du président de la République, Abdelaziz Belkhadem, qui s'est personnellement engagé à régler leurs problèmes. Quant au Snpsp, il a été reçu mardi passé. Hier encore une réunion a regroupé ces représentants des syndicats avec les responsables de la santé, au cours de laquelle, la promulgation du statut particulier du praticien de la santé publique et le dossier du régime indemnitaire ont été discutés. Il faut dire que les rassemblements tenus à Alger ont provoqué le déclic. Cette Intersyndicale de la santé a réussi son pari, celui d'attirer l'attention des pouvoirs publique après l'échec des négociations avec le ministère de la Santé depuis plus de deux ans. Solidaires jusqu'au bout, le Snpsp et le Snpssp ont ainsi redonné l'espoir tant attendu par le personnel médical de la Fonction publique, tous corps confondus. A. B. Le rassemblement des médecins, en grève depuis trois mois déjà, prévu hier devant la présidence de la République n'a finalement pas eu lieu. Idem pour les sit-in prévus dans d'autres wilayas du pays, en l'occurrence, Oran, Annaba, Constantine et Ouargla. Et pour cause, les deux syndicats protestataires, à savoir, le Syndicat national des praticiens de la santé publique (Snpsp) et le Syndicat national des praticiens spécialistes de la santé publique (Snpssp) ont été conviés, cette semaine, a des réunions de conciliation avec leur ministère de tutelle. Toutefois, la grève est maintenue en dépit de cette ouverture du dialogue. Les médecins conditionnent le gel de la grève par la concrétisation totale de leurs revendications, même s'ils sont satisfaits de cette ouverture à leur encontre. «Nous avons décidé de surseoir aux rassemblements, vu la volonté politique affichée à notre égard. Quant à la grève, on décidera selon l'évolution de la situation», a déclaré le président du Snpssp, le docteur Mohamed Yousfi, joint hier par Midi Libre. Ce dernier a vivement exprimé sa satisfaction pour le dialogue, affirmant que la situation s'annonce prometteuse. Le Snpssp a été, rappelons-le, reçu jeudi dernier au siège du ministère de la Santé, avant de reprendre les travaux lundi prochain. Il a été également reçu par le représentant personnel du président de la République, Abdelaziz Belkhadem, qui s'est personnellement engagé à régler leurs problèmes. Quant au Snpsp, il a été reçu mardi passé. Hier encore une réunion a regroupé ces représentants des syndicats avec les responsables de la santé, au cours de laquelle, la promulgation du statut particulier du praticien de la santé publique et le dossier du régime indemnitaire ont été discutés. Il faut dire que les rassemblements tenus à Alger ont provoqué le déclic. Cette Intersyndicale de la santé a réussi son pari, celui d'attirer l'attention des pouvoirs publique après l'échec des négociations avec le ministère de la Santé depuis plus de deux ans. Solidaires jusqu'au bout, le Snpsp et le Snpssp ont ainsi redonné l'espoir tant attendu par le personnel médical de la Fonction publique, tous corps confondus. A. B.