Une récente étude a permis la découverte du facteur provocateur de la narcolepsie, une maladie rare provoquant une somnolence le jour ainsi que des paralysies musculaires suite à des émotions. Les auteurs de l'étude présentée dans "The Journal of Clinical Investigation", ont découvert que le système immunitaire du malade attaque le cerveau, détruisant des neurones essentiels pour la régulation du sommeil. Selon les chercheurs, la narcolepsie est associée au même gène du système immunitaire que la sclérose en plaques. Quelque 20% de la population est porteuse de ce gène sans forcément être malade. Les personnes atteintes de ce mal perdent des neurones produisant un neurotransmetteur de l'éveil, l'hypocrétine, la cause de cette disparition restait toutefois inconnue. Il était difficile de déceler l'attaque déclencheuse de la maladie, celle-ci ne se produisant qu'une seule fois, lors de la première crise, détruisant d'un seul coup les neurones à hypocrétine. Les chercheurs se sont concentrés sur les gènes exprimés par ces neurones, en particulier l'un d'entre eux, qui permet la production d'une protéine Trib2, récemment impliquée dans une autre maladie auto-immune. L'analyse du sang de 120 patients narcoleptiques a révélé que ceux-ci possèdent des anticorps anti-Trib2, avec un taux particulièrement élevé dans les mois suivant les premiers symptômes, d'où l'attaque autodestructrice du système immunitaire. Cette découverte pourrait permettre d'éviter la destruction des neurones à hypocrétine lorsque la maladie est diagnostiquée assez tôt. Une récente étude a permis la découverte du facteur provocateur de la narcolepsie, une maladie rare provoquant une somnolence le jour ainsi que des paralysies musculaires suite à des émotions. Les auteurs de l'étude présentée dans "The Journal of Clinical Investigation", ont découvert que le système immunitaire du malade attaque le cerveau, détruisant des neurones essentiels pour la régulation du sommeil. Selon les chercheurs, la narcolepsie est associée au même gène du système immunitaire que la sclérose en plaques. Quelque 20% de la population est porteuse de ce gène sans forcément être malade. Les personnes atteintes de ce mal perdent des neurones produisant un neurotransmetteur de l'éveil, l'hypocrétine, la cause de cette disparition restait toutefois inconnue. Il était difficile de déceler l'attaque déclencheuse de la maladie, celle-ci ne se produisant qu'une seule fois, lors de la première crise, détruisant d'un seul coup les neurones à hypocrétine. Les chercheurs se sont concentrés sur les gènes exprimés par ces neurones, en particulier l'un d'entre eux, qui permet la production d'une protéine Trib2, récemment impliquée dans une autre maladie auto-immune. L'analyse du sang de 120 patients narcoleptiques a révélé que ceux-ci possèdent des anticorps anti-Trib2, avec un taux particulièrement élevé dans les mois suivant les premiers symptômes, d'où l'attaque autodestructrice du système immunitaire. Cette découverte pourrait permettre d'éviter la destruction des neurones à hypocrétine lorsque la maladie est diagnostiquée assez tôt.