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Etudes... Etudes... Etudes...
Publié dans La Tribune le 08 - 08 - 2009

Crèmes solaires : possible toxicité de l'oxybenzone
Le groupe de travail sur l'environnement (EWG) a de nouveau lancé le débat sur la possible toxicité de «l'oxybenzone» contenu dans les crèmes solaires. Si aucune étude n'a été réalisée sur des humains, les tests réalisés sur des animaux ont montré que l'oxybenzone est un composé hautement allergène capable de passer la barrière de la peau et de se retrouver dans le sang et les urines. L'EWG a publié au début de l'été une évaluation de plus de mille produits solaires et constaté que plusieurs n'offrent pas une protection suffisante ou contiennent des produits douteux comme l'oxybenzone, utilisé comme filtre ultra-violet.
Tous les écrans solaires n'utilisent pas d'oxybenzone, seuls les écrans chimiques en contiennent. L'absence de preuves oblige les spécialistes à la prudence. Une personne à la peau sensible ne doit pas utiliser un produit à l'oxybenzone, ni les enfants âgés de moins de 2 ans. Les agences gouvernementales des Etats-Unis et du Canada n'ont pas demandé d'émettre un avertissement toxicologique sur les produits qui en contiennent, alors que l'Union européenne l'y oblige.
D'autres spécialistes minimisent le risque et l'opposent au nombre croissant de mélanomes, conséquence de l'absence de protection solaire.
Les cellules cancéreuses protégées par le système immunitaire
Notre système immunitaire détecterait les cellules cancéreuses dès les tout premiers jours de la formation d'une tumeur, non pour les attaquer mais au contraire pour les protéger, selon une étude qui vient d'être publiée. Ainsi, les cellules cancéreuses, contrairement à une théorie du début du XXe siècle, sont protégées au tout début de leur prolifération, selon des travaux français publiés dans la revue spécialisée, the Journal of Clinical Investigation. Ces résultats pourraient entraîner d'importantes avancées dans les traitements du cancer, selon l'équipe du professeur David Klatzmann du laboratoire «Immunologie-
Immunopathologies-Immunothérapies » de l'Université Pierre et Marie Curie (UPMC-CNRS-Inserm).
Depuis longtemps, les scientifiques postulent que le système immunitaire reconnaîtrait comme anormales les cellules cancéreuses dès leur production par l'organisme pour les éliminer et que ce ne serait que lorsque que ces cellules déborderaient cette ligne de défense que le cancer se développerait.
L'équipe du Pr David Klatzmann révèle que ce concept est inexact : la surveillance des cancers par le système immunitaire aboutit, au contraire, à protéger les cellules tumorales au moment de leur apparition comme n'importe quelles autres cellules de l'organisme. Les chercheurs montrent sur des modèles animaux que l'apparition des toutes premières cellules cancéreuses déclenche immédiatement une réponse de certaines cellules immunitaires, des «lymphocytes T régulateurs». Ces cellules se dirigent rapidement vers la tumeur, reconnaissent sur les cellules cancéreuses des molécules qui existent par ailleurs dans les tissus normaux. Puis, ces cellules immunitaires bloquent l'action d'autres lymphocytes, dits «effecteurs», les empêchant ainsi d'attaquer et de détruire les cellules cancéreuses. Les chercheurs ont également montré qu'en l'absence de lymphocytes T régulateurs lors de cette première rencontre entre système immunitaire et cellules tumorales, la défense immunitaire se met en place et éradique la tumeur. Cela grâce à l'entrée en action des «lymphocytes T effecteurs» spécialistes de la destruction des corps étrangers. «Le contrôle des lymphocytes T régulateurs devrait être une composante essentielle dans le développement de futures thérapies contre le cancer», selon les chercheurs. Cette découverte ouvre par ailleurs d'autres perspectives thérapeutiques, telles que les vaccinations préventives anti-tumorales.
Répulsifs anti-insectes : toxicité d'un composant répandu en question
Davantage de recherches devraient être conduites sur la toxicité neurologique potentielle du diéthyltoluamide (DEET) présent dans de nombreux répulsifs destinés à se protéger contre les piqûres d'insectes, en particulier quand il est utilisé en combinaison avec d'autres insecticides, selon des chercheurs français. Leurs travaux ont été publiés dans le journal spécialisé BMC Biology. Découvert en 1953, le DEET est un répulsif efficace contre les moustiques qui peuvent dans certaines régions du monde transmettre des maladies comme le chikungunya, la dengue ou le paludisme, mais également contre les tiques. Mais Vincent Corbel de l'Institut de recherche pour le développement de Montpellier et Bruno Lapied de l'université d'Angers (France) et leurs collègues démontrent que cet insecticide inhibe une enzyme clé du système nerveux central, l'acétylcholinestérase, de la même façon que les insecticides organophosphorés ou carbamates. Ces insecticides neurotoxiques sont souvent utilisés en combinaison avec le DEET et les chercheurs ont découverts que le DEET interagit avec
les insecticides carbamates en augmentant leur toxicité. «Nous ne disons pas que l'usage normal du DEET va tuer les gens. Mais qu'à certaines concentrations
et en combinaison avec d'autres substances, il peut être dangereux, en particulier pour les femmes enceintes et les enfants», indique M. Corbel. Cependant, alors que les insecticides carbamates peuvent agir des heures sur la transmission nerveuse, l'effet du DEET est beaucoup plus bref, de l'ordre de quelques
secondes à quelques minutes, selon ce spécialiste. Il est partisan d'«explorer davantage la toxicité de ce composé, notamment son interaction avec d'autres
médicaments ou d'autres pesticides qui ont le même mode d'action».


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