L'animation qui règne au sein du théâtre municipal de Sétif dans le domaine de l'apprentissage musical donne l'air d'un véritable conservatoire en activité. Effet, plus d'une cinquantaine d'élèves, répartis en 4 ateliers pour les répétitions des répertoires de la musique classique universelle y sont affiliés notamment, en sus de l'enseignement des partitions de la musique classique algérienne dispensé par les éléments désignés à titre bénévole par la municipalité. Si la restauration de l'ancien théâtre de Sétif depuis près d'une décennie a revivifié les attentes légitimes des professionnels de la musique pour l'institutionnalisation du conservatoire de Sétif, sur le plan officiel il n'en est rien. Cependant, le département de la culture de l'APC de Sétif, en déléguant sur place deux professeurs de musique, est parvenu à insuffler une dynamique nouvelle au créneau de l'apprentissage musical destiné aux jeunes enfants. M. Laïd Ferhat, à la tête d'un orchestre composé de près d'une trentaine d'éléments, et qui, à quatre reprises, a obtenu le premier prix au festival annuel de la musique classique de Boumerdès, tente, cette année encore, de «maintenir le rythme» pour une nouvelle consécration. En dehors des horaires de travail scolaire, l'ambiance est bon enfant à l'intérieur de l'enceinte théâtrale. De petits groupes, accrochés à leurs instruments, s'attèlent à répéter les leçons du jeune maître, M. Ferhat. «Ce sont des enfants très doués», nous explique-t-il. Certains d'entre eux arrivent à manier une guitare dès le premier jour déjà, enchaîne notre interlocuteur, comme pour vanter les qualités intellectuelles de la composante de son école, où l'enfant moderne, celui de « l'ère du numérique », comme il se plaît à le désigner, présente des prédispositions particulières comparativement à celui de sa génération. Autant dire aussi qu'en attendant l'ouverture d'un conservatoire, durant les six années écoulées, près de 500 enfants ont manié à merveille les instruments musicaux. Guitares, violons, flûtes et pianos. Certains d'entre eux sont partis intégrer des groupes, alors que d'autres, fidèles à leur apprentissage, en font l'une des activités privilégiées de loisir et de détente en famille. L'école de l'APC de Sétif est composée d'enfant qui travaillent dans l'ombre, mais où les efforts sont visibles à l'occasion des cérémonies officielles de la wilaya ou dans des programmes collectifs reprenant les œuvres de Mozart, Beethoven, Strauss, Tchostakovich, ou encore les partitions de la musique andalouse sont présentées au grand public. Mais à présent, les salles de répétition du théâtre ne désemplissent pas, car on prépare le Festival national de la musique classique de Boumerdès prévu le mois de Juin prochain. «Nous tenons à notre trophée annuel», nous confie le jeune maître Laïd Ferhat comme pour lancer un énième message en direction des autorités concernées par la prise en charge des destinées de la culture à Sétif, pour l'institutionnalisation du Conservatoire de Sétif. A.B. L'animation qui règne au sein du théâtre municipal de Sétif dans le domaine de l'apprentissage musical donne l'air d'un véritable conservatoire en activité. Effet, plus d'une cinquantaine d'élèves, répartis en 4 ateliers pour les répétitions des répertoires de la musique classique universelle y sont affiliés notamment, en sus de l'enseignement des partitions de la musique classique algérienne dispensé par les éléments désignés à titre bénévole par la municipalité. Si la restauration de l'ancien théâtre de Sétif depuis près d'une décennie a revivifié les attentes légitimes des professionnels de la musique pour l'institutionnalisation du conservatoire de Sétif, sur le plan officiel il n'en est rien. Cependant, le département de la culture de l'APC de Sétif, en déléguant sur place deux professeurs de musique, est parvenu à insuffler une dynamique nouvelle au créneau de l'apprentissage musical destiné aux jeunes enfants. M. Laïd Ferhat, à la tête d'un orchestre composé de près d'une trentaine d'éléments, et qui, à quatre reprises, a obtenu le premier prix au festival annuel de la musique classique de Boumerdès, tente, cette année encore, de «maintenir le rythme» pour une nouvelle consécration. En dehors des horaires de travail scolaire, l'ambiance est bon enfant à l'intérieur de l'enceinte théâtrale. De petits groupes, accrochés à leurs instruments, s'attèlent à répéter les leçons du jeune maître, M. Ferhat. «Ce sont des enfants très doués», nous explique-t-il. Certains d'entre eux arrivent à manier une guitare dès le premier jour déjà, enchaîne notre interlocuteur, comme pour vanter les qualités intellectuelles de la composante de son école, où l'enfant moderne, celui de « l'ère du numérique », comme il se plaît à le désigner, présente des prédispositions particulières comparativement à celui de sa génération. Autant dire aussi qu'en attendant l'ouverture d'un conservatoire, durant les six années écoulées, près de 500 enfants ont manié à merveille les instruments musicaux. Guitares, violons, flûtes et pianos. Certains d'entre eux sont partis intégrer des groupes, alors que d'autres, fidèles à leur apprentissage, en font l'une des activités privilégiées de loisir et de détente en famille. L'école de l'APC de Sétif est composée d'enfant qui travaillent dans l'ombre, mais où les efforts sont visibles à l'occasion des cérémonies officielles de la wilaya ou dans des programmes collectifs reprenant les œuvres de Mozart, Beethoven, Strauss, Tchostakovich, ou encore les partitions de la musique andalouse sont présentées au grand public. Mais à présent, les salles de répétition du théâtre ne désemplissent pas, car on prépare le Festival national de la musique classique de Boumerdès prévu le mois de Juin prochain. «Nous tenons à notre trophée annuel», nous confie le jeune maître Laïd Ferhat comme pour lancer un énième message en direction des autorités concernées par la prise en charge des destinées de la culture à Sétif, pour l'institutionnalisation du Conservatoire de Sétif. A.B.