Le secrétaire général de l'UGTA n'a pas manqué, une fois encore , de s'en prendre aux syndicats autonomes en critiquant avec force leurs méthodes d'action et, notamment, leur recours abusif à la grève. Le secrétaire général de l'UGTA n'a pas manqué, une fois encore , de s'en prendre aux syndicats autonomes en critiquant avec force leurs méthodes d'action et, notamment, leur recours abusif à la grève. "La valeur de la grève a aujourd'hui disparu" a indiqué Sidi Saïd qui a, en parallèle, encensé l'organisation qu'il dirige en soulignant qu'elle sait "marier les intérêts de l'Algérie avec ceux des travailleurs". Le patron de la centrale syndicale, qui s'exprimait hier à l'occasion de la tenue du 10e congrès de l'Union UGTA de la wilaya d'Alger et qui n'a pas cité une seule fois les syndicats autonomes a ajouté, sur un ton interrogatif : «Est-ce qu'il est difficile pour nous de faire des grèves ?». Cette attaque en règle contre le recours à la grève a quelque peu froissé des syndicalistes présents dans la salle de conférence de la mutualité des travailleurs des matériaux de construction de Zeralda, notamment ceux du complexe SNVI qui se sont illustrés, il y a quelques semaines, par l'organisation d'un mouvement de débrayage pour revendiquer une augmentation de leurs salaires. Mais l'orateur, nullement perturbé par ces quelques voix qui se sont élevés dans la salle en signe de désapprobation, a maintenu le cap. «La violence ne ramène rien de positif», dira- t-il encore avant de préciser que «seul le dialogue peut en ramener». Pour Sidi Saïd, qui s'est dit outré par le recours aux insultes, «le dialogue constitue la seule voie de salut car au sein de l'UGTA nous sommes pour la stabilité de l'Algérie qui est à son tour garante de la stabilité économique du pays. Aussi l'amélioration des conditions des travailleurs passe par le dialogue». Il s'est dit très fier de l'action que mène l'UGTA qui, dans le cadre de la défense des intérêts des travailleurs et l'amélioration de leurs conditions socio-professionnelles a privilégié la voie du dialogue et de la concertation. Cette stratégie a, selon lui, porté ses fruits puisque le nombre des adhésions à l'UGTA ne cesse de grandir. C'est ainsi que ce nombre a été estimé à 1,7 million de travailleurs en 2009. Il a aussi indiqué que 200 mille femmes font partie de ces adhérents alors que l'action de la centrale syndicale enregistre aussi des succès dans le secteur privé ou 100 mille travailleurs ont adhéré dans les structures de l'organisation. De plus, a-t-il souligné, cette action de l'UGTA a prouvé son efficacité et, à ce titre, il a fait référence à l'augmentation de salaires des enseignants dans le cadre du nouveau régime indemnitaire alors que d'autres catégories, à l'image des praticiens de la santé, dira-t-i encore, «vont eux aussi en bénéficier bientôt». Dans la foulée il a évoqué les négociations en cours pour le renouvellement des 22 conventions collectives de branches qui seront certainement signées dès le mois de mai prochain et qui auront pour résultat une augmentation salariale pour 1,5 million de travailleurs du secteur économique public ou privé. "Nous sommes dans une dynamique pour améliorer le pouvoir d'achet des travailleurs". Sidi Saïd a aussi plaidé pour la nécessité d'entamer "une bataille contre les spéculateurs qu contribuent à l'envolée des prix". Tout comme il s'est dit contre la politique d'importation tous azimuts alors que cet argent "doit être investi dans le pays pour relancer l'économie". Se déclarant satisfait du "retour en force du secteur public" il a conclu en affirmant que "l'objectif de l'UGTA est de faire de notre pays un pays émergent". K. H. "La valeur de la grève a aujourd'hui disparu" a indiqué Sidi Saïd qui a, en parallèle, encensé l'organisation qu'il dirige en soulignant qu'elle sait "marier les intérêts de l'Algérie avec ceux des travailleurs". Le patron de la centrale syndicale, qui s'exprimait hier à l'occasion de la tenue du 10e congrès de l'Union UGTA de la wilaya d'Alger et qui n'a pas cité une seule fois les syndicats autonomes a ajouté, sur un ton interrogatif : «Est-ce qu'il est difficile pour nous de faire des grèves ?». Cette attaque en règle contre le recours à la grève a quelque peu froissé des syndicalistes présents dans la salle de conférence de la mutualité des travailleurs des matériaux de construction de Zeralda, notamment ceux du complexe SNVI qui se sont illustrés, il y a quelques semaines, par l'organisation d'un mouvement de débrayage pour revendiquer une augmentation de leurs salaires. Mais l'orateur, nullement perturbé par ces quelques voix qui se sont élevés dans la salle en signe de désapprobation, a maintenu le cap. «La violence ne ramène rien de positif», dira- t-il encore avant de préciser que «seul le dialogue peut en ramener». Pour Sidi Saïd, qui s'est dit outré par le recours aux insultes, «le dialogue constitue la seule voie de salut car au sein de l'UGTA nous sommes pour la stabilité de l'Algérie qui est à son tour garante de la stabilité économique du pays. Aussi l'amélioration des conditions des travailleurs passe par le dialogue». Il s'est dit très fier de l'action que mène l'UGTA qui, dans le cadre de la défense des intérêts des travailleurs et l'amélioration de leurs conditions socio-professionnelles a privilégié la voie du dialogue et de la concertation. Cette stratégie a, selon lui, porté ses fruits puisque le nombre des adhésions à l'UGTA ne cesse de grandir. C'est ainsi que ce nombre a été estimé à 1,7 million de travailleurs en 2009. Il a aussi indiqué que 200 mille femmes font partie de ces adhérents alors que l'action de la centrale syndicale enregistre aussi des succès dans le secteur privé ou 100 mille travailleurs ont adhéré dans les structures de l'organisation. De plus, a-t-il souligné, cette action de l'UGTA a prouvé son efficacité et, à ce titre, il a fait référence à l'augmentation de salaires des enseignants dans le cadre du nouveau régime indemnitaire alors que d'autres catégories, à l'image des praticiens de la santé, dira-t-i encore, «vont eux aussi en bénéficier bientôt». Dans la foulée il a évoqué les négociations en cours pour le renouvellement des 22 conventions collectives de branches qui seront certainement signées dès le mois de mai prochain et qui auront pour résultat une augmentation salariale pour 1,5 million de travailleurs du secteur économique public ou privé. "Nous sommes dans une dynamique pour améliorer le pouvoir d'achet des travailleurs". Sidi Saïd a aussi plaidé pour la nécessité d'entamer "une bataille contre les spéculateurs qu contribuent à l'envolée des prix". Tout comme il s'est dit contre la politique d'importation tous azimuts alors que cet argent "doit être investi dans le pays pour relancer l'économie". Se déclarant satisfait du "retour en force du secteur public" il a conclu en affirmant que "l'objectif de l'UGTA est de faire de notre pays un pays émergent". K. H.