Signe de dégel dans les relations russo-géorgiennes depuis la guerre éclair en août 2008 lors de laquelle la Russie et la Géorgie s'étaient affrontés pour le contrôle de la république séparatiste géorgienne d'Ossétie du Sud : les deux pays ont rouvert, hier, leur frontière terrestre fermée en 2006 à l'initiative de Moscou dans un contexte de vive tension. Le poste-frontière, appelé "Verkhni Lars" en Russie et la Gorge de Darial en Géorgie, a rouvert à 07H00 locales (O3H00 GMT). Situé à quelque 170 km de Tbilissi, il est érigé sur un passage étroit dans les montagnes du Caucase, entre des sommets rocheux couverts de neige. Ce poste est le seul point de passage entre les deux pays qui ne se trouve pas dans les régions séparatistes géorgiennes d'Ossétie du Sud et d'Abkhazie, au coeur du conflit en août 2008 entre la Russie et la Géorgie et dont Moscou a reconnu l'indépendance. Le chef adjoint de la police locale, Guiorgui Gueguetchkori, a déclaré que cet évènement marquait "un petit pas" vers l'amélioration des relations russo-géorgiennes, mais qu'il n'était pas suffisant du fait de l'occupation persistante du territoire géorgien. Un responsable de l'Union européenne qui a salué cette réouverture, a estimé qu'elle aurait un impact positif sur la sécurité régionale. "Si la frontière est fermée, il n'y a pas d'interaction du tout. Quand la frontière est ouverte, il y a des discussions et c'est très important", a déclaré Robin Liddell, membre d'une délégation de l'UE qui a visité la Gorge de Darial après la cérémonie. Après une courte cérémonie officielle, les gardes-frontières se sont installés dans leur guérite, mais personne n'a souhaité traverser la frontière russo-géorgienne à cette heure-ci. L'accord sur la réouverture de la frontière avait été conclu entre les deux pays sous médiation suisse le 24 décembre. Les Russes et Géorgiens souhaitant utiliser ce passage doivent être munis d'un visa. "Les citoyens russes et géorgiens pourront obtenir des visas à l'ambassade suisse à Moscou et Tbilissi", a expliqué Alexandre Solod, porte-parole des gardes-frontières russes. La décision de Moscou de fermer le poste-frontière de Verkhni Lars en 2006, avait été jugée "politique" par les autorités géorgiennes, dans un climat de tensions croissantes alors que Tbilissi cherchait à se rapprocher de l'Occident, et de l'Otan en particulier. Elles ont culminé en août 2008 dans la une guerre éclair pour le contrôle de la république séparatiste géorgienne d'Ossétie du Sud. Dans les foulée, la Russie a reconnu l'indépendance de ce territoire ainsi que de l'Abkhazie, une autre région séparatiste géorgienne. Par la suite, seuls le Nicaragua, le Venezuela et la petite île de Nauru, dans l'océan Pacifique, ont suivi l'exemple, tandis que le reste du monde les considère comme une partie de la Géorgie illégalement occupée par des troupes russes. La fermeture du passage a porté un coup dur à l'Arménie, ex-république soviétique du Caucase, pour laquelle ce poste-frontière est la seule route terrestre qui la relie à la Russie, son important partenaire commercial. Après la guerre, la Russie a par ailleurs imposé un embargo sur les vols directs vers la Géorgie. Moscou a autorisé quelques charters en janvier mais les vols réguliers directs n'ont toujours pas repris. Signe de dégel dans les relations russo-géorgiennes depuis la guerre éclair en août 2008 lors de laquelle la Russie et la Géorgie s'étaient affrontés pour le contrôle de la république séparatiste géorgienne d'Ossétie du Sud : les deux pays ont rouvert, hier, leur frontière terrestre fermée en 2006 à l'initiative de Moscou dans un contexte de vive tension. Le poste-frontière, appelé "Verkhni Lars" en Russie et la Gorge de Darial en Géorgie, a rouvert à 07H00 locales (O3H00 GMT). Situé à quelque 170 km de Tbilissi, il est érigé sur un passage étroit dans les montagnes du Caucase, entre des sommets rocheux couverts de neige. Ce poste est le seul point de passage entre les deux pays qui ne se trouve pas dans les régions séparatistes géorgiennes d'Ossétie du Sud et d'Abkhazie, au coeur du conflit en août 2008 entre la Russie et la Géorgie et dont Moscou a reconnu l'indépendance. Le chef adjoint de la police locale, Guiorgui Gueguetchkori, a déclaré que cet évènement marquait "un petit pas" vers l'amélioration des relations russo-géorgiennes, mais qu'il n'était pas suffisant du fait de l'occupation persistante du territoire géorgien. Un responsable de l'Union européenne qui a salué cette réouverture, a estimé qu'elle aurait un impact positif sur la sécurité régionale. "Si la frontière est fermée, il n'y a pas d'interaction du tout. Quand la frontière est ouverte, il y a des discussions et c'est très important", a déclaré Robin Liddell, membre d'une délégation de l'UE qui a visité la Gorge de Darial après la cérémonie. Après une courte cérémonie officielle, les gardes-frontières se sont installés dans leur guérite, mais personne n'a souhaité traverser la frontière russo-géorgienne à cette heure-ci. L'accord sur la réouverture de la frontière avait été conclu entre les deux pays sous médiation suisse le 24 décembre. Les Russes et Géorgiens souhaitant utiliser ce passage doivent être munis d'un visa. "Les citoyens russes et géorgiens pourront obtenir des visas à l'ambassade suisse à Moscou et Tbilissi", a expliqué Alexandre Solod, porte-parole des gardes-frontières russes. La décision de Moscou de fermer le poste-frontière de Verkhni Lars en 2006, avait été jugée "politique" par les autorités géorgiennes, dans un climat de tensions croissantes alors que Tbilissi cherchait à se rapprocher de l'Occident, et de l'Otan en particulier. Elles ont culminé en août 2008 dans la une guerre éclair pour le contrôle de la république séparatiste géorgienne d'Ossétie du Sud. Dans les foulée, la Russie a reconnu l'indépendance de ce territoire ainsi que de l'Abkhazie, une autre région séparatiste géorgienne. Par la suite, seuls le Nicaragua, le Venezuela et la petite île de Nauru, dans l'océan Pacifique, ont suivi l'exemple, tandis que le reste du monde les considère comme une partie de la Géorgie illégalement occupée par des troupes russes. La fermeture du passage a porté un coup dur à l'Arménie, ex-république soviétique du Caucase, pour laquelle ce poste-frontière est la seule route terrestre qui la relie à la Russie, son important partenaire commercial. Après la guerre, la Russie a par ailleurs imposé un embargo sur les vols directs vers la Géorgie. Moscou a autorisé quelques charters en janvier mais les vols réguliers directs n'ont toujours pas repris.