Des dizaines de citoyens du village Ben Ouali, dans la commune de Cap Djenet, à 35 kilomètres à l'est de chef-lieu de la wilaya de Boumerdès, ont bloqué, hier, à l'aide de troncs d'arbres et autres objets héteroclites, la RN24 pour protester contre la pénurie d'eau qui n'a que trop duré dans leur localité. Les protestataires se disent outrés par l'indifférence affichée par les autorités locales quant à leur cadre de vie qui ne cesse de se détériorer. Ils réclament, en outre, la satisfaction de leur principale revendication relative à l'alimentation en eau potable. « Nous sommes marginalisés depuis des années et nous sommes confrontés à une crise d'eau sans précédent, nos tentatives de résoudre ce problème ont été vaines. Devant cette situation, nous n'avons que la rue pour exprimer notre ras-le-bol », nous dira, sur un ton de colère, un protestataire. En dépit de l'intervention des forces de l'ordre pour disperser les manifestants, ces derniers ont refusé de rebrousser chemin. « Nous sommes déterminés à poursuivre notre action de protestation jusqu'à la satisfaction totale de nos revendications », ajoute notre interlocuteur. Par ailleurs, des jeunes en colère dans la commune de Bordj Ménaïel ont poursuivi, hier, pour la troisième journée consécutive, leur mouvement de protestation (fermeture de la RN 12) pour dénoncer le non paiement de leurs arriérés de salaires des trois derniers mois. A rappeler que les manifestants sont des jeunes recrutés récemment dans le cadre de contrats de formation et d'insertion et perçoivent un salaire de 12 mille DA. Ces mouvements de protestation ont causé d'énormes bouchons au niveau de ces deux importants axes routiers. T. O. Des dizaines de citoyens du village Ben Ouali, dans la commune de Cap Djenet, à 35 kilomètres à l'est de chef-lieu de la wilaya de Boumerdès, ont bloqué, hier, à l'aide de troncs d'arbres et autres objets héteroclites, la RN24 pour protester contre la pénurie d'eau qui n'a que trop duré dans leur localité. Les protestataires se disent outrés par l'indifférence affichée par les autorités locales quant à leur cadre de vie qui ne cesse de se détériorer. Ils réclament, en outre, la satisfaction de leur principale revendication relative à l'alimentation en eau potable. « Nous sommes marginalisés depuis des années et nous sommes confrontés à une crise d'eau sans précédent, nos tentatives de résoudre ce problème ont été vaines. Devant cette situation, nous n'avons que la rue pour exprimer notre ras-le-bol », nous dira, sur un ton de colère, un protestataire. En dépit de l'intervention des forces de l'ordre pour disperser les manifestants, ces derniers ont refusé de rebrousser chemin. « Nous sommes déterminés à poursuivre notre action de protestation jusqu'à la satisfaction totale de nos revendications », ajoute notre interlocuteur. Par ailleurs, des jeunes en colère dans la commune de Bordj Ménaïel ont poursuivi, hier, pour la troisième journée consécutive, leur mouvement de protestation (fermeture de la RN 12) pour dénoncer le non paiement de leurs arriérés de salaires des trois derniers mois. A rappeler que les manifestants sont des jeunes recrutés récemment dans le cadre de contrats de formation et d'insertion et perçoivent un salaire de 12 mille DA. Ces mouvements de protestation ont causé d'énormes bouchons au niveau de ces deux importants axes routiers. T. O.