Les deux grands hôtels algérois, El Djazaïr et El Aurassi sont, désormais, transformés en chaînes hôtelières après le rattachement à ces deux établissements touristiques de plusieurs hôtels du sud du pays, a appris, hier, l'APS auprès du secrétaire général de la Société de gestion des participations tourisme et hôtellerie (Gestour), M. Mokrane Louanchi. Avec cette opération, qui intervient dans le cadre d'une réorganisation du portefeuille de la société Gestour, les entreprises de gestion hôtelière El Djazaïr et El Aurassi prennent désormais la dénomination "chaîne El Djazaïr" et "chaîne El Aurassi" dont les logos feront l'objet d'un enregistrement en qualité de "label" auprès de l'Institut national algérien de propriété industrielle (INAPI) et tout autre organisme concerné. Cette réorganisation s'est traduite par le rattachement à la chaîne El Djazaïr de trois unités hôtelières: Taghit (Béchar), Gourara (Timimoun), qui étaient initialement sous la coupe de l'Entreprise de gestion touristique de l'Ouest, et l'hôtel Le Caïd (Boussâada) qui faisait partie du patrimoine de l'entreprise touristique de Biskra. Quant à la Chaîne El Aurassi, la société Gestour a décidé de lui rattacher trois autres hôtels également: El Boustene (Goléa), El Mahri (Ouargla) et Rym (Béni Abbès). Ces unités hôtelières feront l'objet d'une «grande opération de réhabilitation afin de les mettre aux normes internationales» en bénéficiant de crédits bonifiés auprès des banques et du Trésor, a fait savoir le SG de la société Gestour, précisant qu'il s'agit d'une des mesures arrêtées par le Conseil des participations de l'Etat (CPE). S'ils seront autonomes dans leur gestion, ces établissements hôteliers du sud vont bénéficier de l'expérience de ces chaînes hôtelières, de leurs réseaux de réservation, de l'encadrement et de la formation, indique-t-il. Le même responsable n'écarte pas l'éventualité d'appliquer cette même formule à d'autres unités hôtelières en les rattachant à de grandes entreprises de gestion hôtelière. A propos des motifs de cette reconfiguration, M. Louanchi explique qu'il s'agit d'une réorganisation du secteur de manière à permettre à ces hôtels du sud ''qui sont un peu excentrés par rapport au pouvoir de décision, de pouvoir mieux être pris en charge". Ainsi, outre cette opération, d'autres unités hôtelières ont été également rattachées à l'Entreprise de gestion touristique du Centre (EGT Centre): l'hôtel Touat et l'hôtel d'Adrar dont le choix s'explique par le fait que la région où ils sont implantés s'est développée grâce essentiellement aux nouvelles activités de l'industrie pétrochimique (raffinerie Sbaâ), à la création d'un pôle universitaire et à une clientèle d'affaires qui devient de plus en plus importante, précise le même responsable. En somme, la société Gestour a engagé un plan de modernisation des hôtels du Sud pour relancer le tourisme et permettre à El Djazair, El Aurassi et l'EGT Centre, qui disposent de moyens humains et matériels, de pouvoir suivre et réorganiser la réhabilitation des unités et les accompagner dans la relance du tourisme au Sud. Y. D. Les deux grands hôtels algérois, El Djazaïr et El Aurassi sont, désormais, transformés en chaînes hôtelières après le rattachement à ces deux établissements touristiques de plusieurs hôtels du sud du pays, a appris, hier, l'APS auprès du secrétaire général de la Société de gestion des participations tourisme et hôtellerie (Gestour), M. Mokrane Louanchi. Avec cette opération, qui intervient dans le cadre d'une réorganisation du portefeuille de la société Gestour, les entreprises de gestion hôtelière El Djazaïr et El Aurassi prennent désormais la dénomination "chaîne El Djazaïr" et "chaîne El Aurassi" dont les logos feront l'objet d'un enregistrement en qualité de "label" auprès de l'Institut national algérien de propriété industrielle (INAPI) et tout autre organisme concerné. Cette réorganisation s'est traduite par le rattachement à la chaîne El Djazaïr de trois unités hôtelières: Taghit (Béchar), Gourara (Timimoun), qui étaient initialement sous la coupe de l'Entreprise de gestion touristique de l'Ouest, et l'hôtel Le Caïd (Boussâada) qui faisait partie du patrimoine de l'entreprise touristique de Biskra. Quant à la Chaîne El Aurassi, la société Gestour a décidé de lui rattacher trois autres hôtels également: El Boustene (Goléa), El Mahri (Ouargla) et Rym (Béni Abbès). Ces unités hôtelières feront l'objet d'une «grande opération de réhabilitation afin de les mettre aux normes internationales» en bénéficiant de crédits bonifiés auprès des banques et du Trésor, a fait savoir le SG de la société Gestour, précisant qu'il s'agit d'une des mesures arrêtées par le Conseil des participations de l'Etat (CPE). S'ils seront autonomes dans leur gestion, ces établissements hôteliers du sud vont bénéficier de l'expérience de ces chaînes hôtelières, de leurs réseaux de réservation, de l'encadrement et de la formation, indique-t-il. Le même responsable n'écarte pas l'éventualité d'appliquer cette même formule à d'autres unités hôtelières en les rattachant à de grandes entreprises de gestion hôtelière. A propos des motifs de cette reconfiguration, M. Louanchi explique qu'il s'agit d'une réorganisation du secteur de manière à permettre à ces hôtels du sud ''qui sont un peu excentrés par rapport au pouvoir de décision, de pouvoir mieux être pris en charge". Ainsi, outre cette opération, d'autres unités hôtelières ont été également rattachées à l'Entreprise de gestion touristique du Centre (EGT Centre): l'hôtel Touat et l'hôtel d'Adrar dont le choix s'explique par le fait que la région où ils sont implantés s'est développée grâce essentiellement aux nouvelles activités de l'industrie pétrochimique (raffinerie Sbaâ), à la création d'un pôle universitaire et à une clientèle d'affaires qui devient de plus en plus importante, précise le même responsable. En somme, la société Gestour a engagé un plan de modernisation des hôtels du Sud pour relancer le tourisme et permettre à El Djazair, El Aurassi et l'EGT Centre, qui disposent de moyens humains et matériels, de pouvoir suivre et réorganiser la réhabilitation des unités et les accompagner dans la relance du tourisme au Sud. Y. D.