Pour Ould Kablia, la question de la création de nouvelles entités administratives ne saurait aboutir que si l'on prend en compte et que l'on examine tous les aspects qui s'y rattachent : financier, structurel, humain, encadrement, etc. Pour Ould Kablia, la question de la création de nouvelles entités administratives ne saurait aboutir que si l'on prend en compte et que l'on examine tous les aspects qui s'y rattachent : financier, structurel, humain, encadrement, etc. Le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales était le grand absent de la séance plénière de jeudi passé tenue à l'Assemblée populaire nationale (APN) et consacrée aux questions orales. Noureddine Yazid Zerhouni a, en effet, délégué pour la circonstance, Daho Ould Kablia, ministre délégué chargé des Collectivités locales pour répondre aux questions des députés. Au total, douze questions étaient à l'ordre du jour de cette séance se rapportant aux secteurs de l'Intérieur et des Collectivités locales, l'Industrie, les Travaux publics, l'Habitat et l'urbanisme. Dans sa réponse à la question d'un député à propos du découpage administratif, M. Ould Kablia a reconnu la difficulté de transformer le «visage» de l'administration algérienne, à travers la création de nouvelles daïras et wilayas, tout en appelant à traiter la question avec objectivité et non pas de manière subjective. Il a tenu à démentir, au passage, qu'un nom de wilaya ait été avancé, y compris par le président de la République. «Le président de la République n'a cité aucun nom (d'une nouvelle wilaya, Ndlr) (…). Il (Bouteflika, Ndlr) s'est toujours abstreint à la réserve (…). Etant donné que le problème est très sensible, s'il avait avancé un nom, cela aurait constitué un engagement irréversible de sa part. Or, l'affaire n'est pas aussi aisée qu'on l'imagine. Transformer le visage de l'administration algérienne en un tournemain n'est pas chose facile. C'est pourquoi, il faut une étude extrêmement approfondie avec tous les essais et toutes les conséquences qui pourraient en découler. Car, la création d'une nouvelle wilaya a pour finalité de rapprocher l'administration de l'administré et si l'on n'obtient pas, au final, le résultat escompté, ce serait contre-productif», a déclaré Ould Kablia en marge de la séance. Pour Ould Kablia, la question de la création de nouvelles entités administratives ne saurait aboutir que si l'on prend en compte et que l'on examine tous les aspects qui s'y rattachent : financier, structurel, humain, encadrement, etc., «y compris les problèmes ethno-sociologiques avec le problème des aârouch (tribus)». Le ministre invite la population à s'affranchir de toute considération «subjective» quand il s'agit d'aborder cette question. «La population examine cette question subjectivement alors que nous (en tant qu'administration) nous voulons l'examiner sous un angle objectif. Tout le problème est là», a-t-il dit. Pour autant, ce projet de création de nouvelles wilayas «n'est pas mort», renchérit Ould Kablia pour qui «la réforme de l'Etat est un objectif à moyen terme». «Et j'espère que ce mandat permettra, au moins, de sortir avec un début de solution», a-t-il avancé. Sur sa lancée, Ould Kablia a admis que les découpages administratifs, opérés depuis l'indépendance du pays, ont montré leurs «limites», ajoutant que, contrairement à ce qui était escompté, les deux découpages de 1974 (31 wilayas et 160 daïras) et de 1984 (48 wilayas, 584 daïras et 1.541 communes en vigueur à ce jour, Ndlr) n'ont fait qu'accentuer les «disparités» entre les différentes régions du pays et renforcé davantage le sentiment d'«abandon» chez les populations. Cette situation a donné lieu à un «déséquilibre» limpide en termes de charges administratives d'une wilaya à une autre, ajoute le ministre délégué. C'est pour cela, souligne M. Ould Kablia, avant la création de toute nouvelle commune, daïra ou wilaya, qu'il y a des préalables à respecter. Selon lui, toute création doit obéir à un processus prenant en compte les besoins du pays tant en termes de ressources humaines, qu'en matière de capacités économiques et financières. Il est notamment question de faire en sorte que certaines daïras, éligibles à être promues wilayas, puissent être intégrées dans le processus de réorganisation des infrastructures à même d'accueillir les services devant assurer la gestion des wilayas proposées. Y. D. Le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales était le grand absent de la séance plénière de jeudi passé tenue à l'Assemblée populaire nationale (APN) et consacrée aux questions orales. Noureddine Yazid Zerhouni a, en effet, délégué pour la circonstance, Daho Ould Kablia, ministre délégué chargé des Collectivités locales pour répondre aux questions des députés. Au total, douze questions étaient à l'ordre du jour de cette séance se rapportant aux secteurs de l'Intérieur et des Collectivités locales, l'Industrie, les Travaux publics, l'Habitat et l'urbanisme. Dans sa réponse à la question d'un député à propos du découpage administratif, M. Ould Kablia a reconnu la difficulté de transformer le «visage» de l'administration algérienne, à travers la création de nouvelles daïras et wilayas, tout en appelant à traiter la question avec objectivité et non pas de manière subjective. Il a tenu à démentir, au passage, qu'un nom de wilaya ait été avancé, y compris par le président de la République. «Le président de la République n'a cité aucun nom (d'une nouvelle wilaya, Ndlr) (…). Il (Bouteflika, Ndlr) s'est toujours abstreint à la réserve (…). Etant donné que le problème est très sensible, s'il avait avancé un nom, cela aurait constitué un engagement irréversible de sa part. Or, l'affaire n'est pas aussi aisée qu'on l'imagine. Transformer le visage de l'administration algérienne en un tournemain n'est pas chose facile. C'est pourquoi, il faut une étude extrêmement approfondie avec tous les essais et toutes les conséquences qui pourraient en découler. Car, la création d'une nouvelle wilaya a pour finalité de rapprocher l'administration de l'administré et si l'on n'obtient pas, au final, le résultat escompté, ce serait contre-productif», a déclaré Ould Kablia en marge de la séance. Pour Ould Kablia, la question de la création de nouvelles entités administratives ne saurait aboutir que si l'on prend en compte et que l'on examine tous les aspects qui s'y rattachent : financier, structurel, humain, encadrement, etc., «y compris les problèmes ethno-sociologiques avec le problème des aârouch (tribus)». Le ministre invite la population à s'affranchir de toute considération «subjective» quand il s'agit d'aborder cette question. «La population examine cette question subjectivement alors que nous (en tant qu'administration) nous voulons l'examiner sous un angle objectif. Tout le problème est là», a-t-il dit. Pour autant, ce projet de création de nouvelles wilayas «n'est pas mort», renchérit Ould Kablia pour qui «la réforme de l'Etat est un objectif à moyen terme». «Et j'espère que ce mandat permettra, au moins, de sortir avec un début de solution», a-t-il avancé. Sur sa lancée, Ould Kablia a admis que les découpages administratifs, opérés depuis l'indépendance du pays, ont montré leurs «limites», ajoutant que, contrairement à ce qui était escompté, les deux découpages de 1974 (31 wilayas et 160 daïras) et de 1984 (48 wilayas, 584 daïras et 1.541 communes en vigueur à ce jour, Ndlr) n'ont fait qu'accentuer les «disparités» entre les différentes régions du pays et renforcé davantage le sentiment d'«abandon» chez les populations. Cette situation a donné lieu à un «déséquilibre» limpide en termes de charges administratives d'une wilaya à une autre, ajoute le ministre délégué. C'est pour cela, souligne M. Ould Kablia, avant la création de toute nouvelle commune, daïra ou wilaya, qu'il y a des préalables à respecter. Selon lui, toute création doit obéir à un processus prenant en compte les besoins du pays tant en termes de ressources humaines, qu'en matière de capacités économiques et financières. Il est notamment question de faire en sorte que certaines daïras, éligibles à être promues wilayas, puissent être intégrées dans le processus de réorganisation des infrastructures à même d'accueillir les services devant assurer la gestion des wilayas proposées. Y. D.