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Le film amazigh sous les projecteurs
Conference de presse de Assad Si El Hachimi à Tizi-Ouzou
Publié dans Le Midi Libre le 07 - 03 - 2010

Assad Si El Hachimi, commissaire du Festival culturel national annuel du film amazigh (FCNAFA) a animé, jeudi dernier, une conférence de presse, à la maison de la culture Mouloud- Mammeri de Tizi-Ouzou, afin de communiquer les détails du programme de ce festival et revenir sur ses objectifs.
Assad Si El Hachimi, commissaire du Festival culturel national annuel du film amazigh (FCNAFA) a animé, jeudi dernier, une conférence de presse, à la maison de la culture Mouloud- Mammeri de Tizi-Ouzou, afin de communiquer les détails du programme de ce festival et revenir sur ses objectifs.
Deux cent cinquante festivaliers y sont attendus. Le budget alloué pour cette manifestation par le ministère de la Culture s'élève à 800 millions de centimes. Cent trente millions de centimes seront réservés pour primer les meilleurs réalisateurs.
Le commissaire du Festival n'a pas caché sa satisfaction quant au niveau atteint par la manifestation qui a réussi, en l'espace de dix ans, à devenir un repère incontournable pour le cinéma, comme le rappelle Khalida Toumi, dans sa lettre aux festivaliers : «En l'espace de quelques années, le festival est devenu le rendez-vous incontournable des cinéphiles, des amateurs et des professionnels du septième art, aussi bien algériens que maghrébins. Né dans des conditions difficiles, il a su s'imposer grâce aux fermes engagements de ses organisateurs, de ses animateurs et du public fidèle, mais aussi grâce au soutien indéfectible des institutions de l'Etat et de Son Excellence Monsieur le président de la République qui accorde, pour la cinquième année consécutive, son haut patronage à ce rendez-vous cinématographique majeur, institutionnalisé en 2005. Qui aurait prédit un tel succès à un festival du film amazigh, qui plus est, a fait ses premiers pas durant les années 90, alors que notre pays traversait une grande crise ?». La ministre de la Culture ajoute : «Segment du cinéma national, le film amazigh a fini par s'affirmer. Nous en sommes ravis. Tout comme nous sommes fiers de la réelle relance qui s'opère en Algérie dans les domaines de la culture en général et du 7e art en particulier. Evénement phare de la culture et du cinéma national, le festival du film amazigh doit aujourd'hui se sédentariser. Et quelle ville aurait pu mieux l'accueillir que Tizi- Ouzou, creuset de l'avant-garde et du renouveau culturels. Je suis certaine que la population, qui a toujours eu le goût des films nouveaux mis en lumière et qui est célèbre pour son hospitalité, accueillera avec bonheur cette nouvelle édition qui s'annonce très prometteuse».
Pour sa part, Si El Hachimi Assad s'est félicité du fait que «Tizi- Ouzou, devienne capitale du 7e art», elle qui est située au «cœur des montagnes du Djurdjura». Il a prédit que «ses lumières» vont «rayonner sur l'Algérie entière». Et d'ajouter «les autres cultures du monde, seront toujours présentes à ce carrefour d'échange et honorées comme il se doit». Pour le conférencier, le FCNAFA a été définitivement reconnu en 2005 après avoir fait ses preuves. Le soutien des institutions conforte, a-t-il ajouté, leur démarche pour la promotion de la production cinématographique amazighe comme fondement essentiel de la culture nationale et comme apport et enrichissement à la culture universelle. Le fait de fixer le festival à Tizi-Ouzou, revient à reconnaître, a-t-il encore dit, la charge symbolique de l'identité amazighe de notre pays et sa contribution à l'essor de la culture algérienne dans ses dimensions millénaires et contemporaines : «Notre manifestation bien qu'ayant élu domicile à Tizi-Ouzou, poursuivra, tout au long de l'année, des panoramas itinérants à travers les quatre coins de l'Algérie, pour offrir à tous les publics des films nationaux et internationaux, des sessions de formation et des initiations pédagogiques», a assuré Si El Hachemi Assad. Il a insisté sur l'urgence de créer des infrastructures et des salles de cinéma afin de pouvoir concrétiser de telles ambitions. Pour l'orateur, ce festival est une opportunité culturelle pour le pays et pour la wilaya de Tizi-Ouzou qui ne manquera pas, a-t-il soutenu, d'avoir, à terme, des retombées positives sur le développement économique et touristique de la région. Et de souligner : «La qualité de l'animation et des débats dépendra beaucoup de nos illustres invités, qu'ils soient professionnels du cinéma national (cinéastes, techniciens et comédiens) ou professionnels étrangers». En la légitimant davantage, a-t-il expliqué, ils renforcent l'aura de notre manifestation couverte par les médias nationaux et quelques médias étrangers.
Pour rappel, le 10e FCNAFA aura lieu à la maison de la culture de Tizi-Ouzou du 14 au 20 mars. Le premier jour du festival verra l'organisation d'un hommage à l'écrivain Mouloud Feraoun, assorti d'un colloque qui sera animé par des universitaires algériens et étrangers.
L. B.
Deux cent cinquante festivaliers y sont attendus. Le budget alloué pour cette manifestation par le ministère de la Culture s'élève à 800 millions de centimes. Cent trente millions de centimes seront réservés pour primer les meilleurs réalisateurs.
Le commissaire du Festival n'a pas caché sa satisfaction quant au niveau atteint par la manifestation qui a réussi, en l'espace de dix ans, à devenir un repère incontournable pour le cinéma, comme le rappelle Khalida Toumi, dans sa lettre aux festivaliers : «En l'espace de quelques années, le festival est devenu le rendez-vous incontournable des cinéphiles, des amateurs et des professionnels du septième art, aussi bien algériens que maghrébins. Né dans des conditions difficiles, il a su s'imposer grâce aux fermes engagements de ses organisateurs, de ses animateurs et du public fidèle, mais aussi grâce au soutien indéfectible des institutions de l'Etat et de Son Excellence Monsieur le président de la République qui accorde, pour la cinquième année consécutive, son haut patronage à ce rendez-vous cinématographique majeur, institutionnalisé en 2005. Qui aurait prédit un tel succès à un festival du film amazigh, qui plus est, a fait ses premiers pas durant les années 90, alors que notre pays traversait une grande crise ?». La ministre de la Culture ajoute : «Segment du cinéma national, le film amazigh a fini par s'affirmer. Nous en sommes ravis. Tout comme nous sommes fiers de la réelle relance qui s'opère en Algérie dans les domaines de la culture en général et du 7e art en particulier. Evénement phare de la culture et du cinéma national, le festival du film amazigh doit aujourd'hui se sédentariser. Et quelle ville aurait pu mieux l'accueillir que Tizi- Ouzou, creuset de l'avant-garde et du renouveau culturels. Je suis certaine que la population, qui a toujours eu le goût des films nouveaux mis en lumière et qui est célèbre pour son hospitalité, accueillera avec bonheur cette nouvelle édition qui s'annonce très prometteuse».
Pour sa part, Si El Hachimi Assad s'est félicité du fait que «Tizi- Ouzou, devienne capitale du 7e art», elle qui est située au «cœur des montagnes du Djurdjura». Il a prédit que «ses lumières» vont «rayonner sur l'Algérie entière». Et d'ajouter «les autres cultures du monde, seront toujours présentes à ce carrefour d'échange et honorées comme il se doit». Pour le conférencier, le FCNAFA a été définitivement reconnu en 2005 après avoir fait ses preuves. Le soutien des institutions conforte, a-t-il ajouté, leur démarche pour la promotion de la production cinématographique amazighe comme fondement essentiel de la culture nationale et comme apport et enrichissement à la culture universelle. Le fait de fixer le festival à Tizi-Ouzou, revient à reconnaître, a-t-il encore dit, la charge symbolique de l'identité amazighe de notre pays et sa contribution à l'essor de la culture algérienne dans ses dimensions millénaires et contemporaines : «Notre manifestation bien qu'ayant élu domicile à Tizi-Ouzou, poursuivra, tout au long de l'année, des panoramas itinérants à travers les quatre coins de l'Algérie, pour offrir à tous les publics des films nationaux et internationaux, des sessions de formation et des initiations pédagogiques», a assuré Si El Hachemi Assad. Il a insisté sur l'urgence de créer des infrastructures et des salles de cinéma afin de pouvoir concrétiser de telles ambitions. Pour l'orateur, ce festival est une opportunité culturelle pour le pays et pour la wilaya de Tizi-Ouzou qui ne manquera pas, a-t-il soutenu, d'avoir, à terme, des retombées positives sur le développement économique et touristique de la région. Et de souligner : «La qualité de l'animation et des débats dépendra beaucoup de nos illustres invités, qu'ils soient professionnels du cinéma national (cinéastes, techniciens et comédiens) ou professionnels étrangers». En la légitimant davantage, a-t-il expliqué, ils renforcent l'aura de notre manifestation couverte par les médias nationaux et quelques médias étrangers.
Pour rappel, le 10e FCNAFA aura lieu à la maison de la culture de Tizi-Ouzou du 14 au 20 mars. Le premier jour du festival verra l'organisation d'un hommage à l'écrivain Mouloud Feraoun, assorti d'un colloque qui sera animé par des universitaires algériens et étrangers.
L. B.


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