Insatisfaits, malgré la revalorisation du régime indemnitaire et en dépit des nombreuses réunions de concertation avec les pouvoirs publics, les syndicats autonomes persistent à paralyser les écoles publiques au détriment des élèves. Insatisfaits, malgré la revalorisation du régime indemnitaire et en dépit des nombreuses réunions de concertation avec les pouvoirs publics, les syndicats autonomes persistent à paralyser les écoles publiques au détriment des élèves. Le secteur de l'éducation demeure bloqué par les débrayages. Tout au long de cette année scolaire, la contestation des enseignants n'a pas faibli, perturbant ainsi la scolarisation des élèves. Insatisfaits, malgré la revalorisation du régime indemnitaire et en dépit des nombreuses réunions de concertation avec les pouvoirs publics, les syndicats autonomes persistent à paralyser les écoles publiques au détriment des élèves. En effet, la protestation rongeait déjà le secteur depuis les tous premiers jours de la rentrée scolaire, au mois de septembre. Les menaces de grève se succédaient, dénonçant la tergiversation du ministère de l'Education nationale à entamer des négociations sérieuses. Des négociations portant essentiellement sur la révision de la grille des salaires, la revalorisation du point indiciaire, l'application des textes de loi de la médecine du travail ainsi que la révision des méthodes de gestion des œuvres sociales. Face au silence assourdissant du ministre Benbouzid, la grogne des enseignants s'est accentuée en novembre dernier, lors de la grève des 21 jours qui a reuni, pour la première fois, six syndicats autonomes. Une action qui avait frappé fort et abouti à un accord signé le 24 novembre, entre la tutelle et les syndicats. L'accord porte, rappelons-le, sur la prise en charge des revendications des travailleurs du secteur avec l'installation effective descommissions mixtes. Cependant, la prise en charge concrète des doléances, tant attendue par les enseignants, est restée en stand-by. Le ras-le-bol du personnel éducatif refait surface contestant, cette fois-ci, les fausses promesses du ministre. Or, les assurances de Benbouzid n'ont pas pour autant convaincu et calmé la colère des syndicalistes. Le premier responsable de l'éducation avait, en effet, demandé plus de temps pour la finalisation du traitement des dossiers. Malgré cela, les pancartes de grève sont, de nouveau, ressorties et ce, à l'échelle nationale, au détriment des élèves très affectées par ces perturbations cycliques. Les programmes pédagogiques, déjà très en retard suite à la grève des 21 jours, sont encore une fois à l'arrêt. D'ailleurs, même les cris de détresse des lycéens candidats au Baccalauréat, sortis dans les rues pour exprimer leurs inquiétudes quant à leur avenir «négligé», n'ont pas eu d'échos favorables. C'est à ce moment que Benbouzid annonce officiellement l'augmentation des salaires des enseignants, en les divulguant publiquement. Une démarche qui a, en revanche, ajouté de l'huile sur le feu. Outre la banalisation des autres revendications, les syndicats ont dénoncé énergiquement la mise à nu de leurs salaires. Le retour récent à la contestation s'explique par la manipulation de l'opinion publique suite à l'annonce tonitruante des récentes augmentations, et le silence des responsables concernant d'éventuelles clarifications quant à la nouvelle fiche de paie. Pour les syndicats, la revalorisation du régime indemnitaire n'était qu'une majoration de la prime de rendement. Aucune nouvelle prime n'a été promulguée comme cela a été convenu lors de la commission mixte. Par contre, Benbouzid affirme que tous les corps spécifiques du secteur de l'Education nationale ont bénéficié d'augmentations salariales substantielles. Ces augmentations, souligne-t-il, ont été validées officiellement par le gouvernement à travers la signature, par le Premier ministre, d'un décret exécutif, le 24 février dernier. Selon Benbouzid, en répondant favorablement à la revendication salariale des enseignants, les pouvoirs publics viennent de clore ce dossier de même que le ministère considère qu'il a pleinement honoré ses engagements, à être le premier secteur à finaliser son nouveau régime indemnitaire. Ceci dit, en dépit de l'entêtement de certains syndicats, la grève sera certainement gelée suite aux décisions radicales de la justice, ordonnant la reprise du travail, et ce, dans l'unique but de sauvegarder l'intérêt des élèves. La concertation est plus qu'impérative dans ce secteur afin de mettre fin à ce conflit qui perdure. A.B. Le secteur de l'éducation demeure bloqué par les débrayages. Tout au long de cette année scolaire, la contestation des enseignants n'a pas faibli, perturbant ainsi la scolarisation des élèves. Insatisfaits, malgré la revalorisation du régime indemnitaire et en dépit des nombreuses réunions de concertation avec les pouvoirs publics, les syndicats autonomes persistent à paralyser les écoles publiques au détriment des élèves. En effet, la protestation rongeait déjà le secteur depuis les tous premiers jours de la rentrée scolaire, au mois de septembre. Les menaces de grève se succédaient, dénonçant la tergiversation du ministère de l'Education nationale à entamer des négociations sérieuses. Des négociations portant essentiellement sur la révision de la grille des salaires, la revalorisation du point indiciaire, l'application des textes de loi de la médecine du travail ainsi que la révision des méthodes de gestion des œuvres sociales. Face au silence assourdissant du ministre Benbouzid, la grogne des enseignants s'est accentuée en novembre dernier, lors de la grève des 21 jours qui a reuni, pour la première fois, six syndicats autonomes. Une action qui avait frappé fort et abouti à un accord signé le 24 novembre, entre la tutelle et les syndicats. L'accord porte, rappelons-le, sur la prise en charge des revendications des travailleurs du secteur avec l'installation effective descommissions mixtes. Cependant, la prise en charge concrète des doléances, tant attendue par les enseignants, est restée en stand-by. Le ras-le-bol du personnel éducatif refait surface contestant, cette fois-ci, les fausses promesses du ministre. Or, les assurances de Benbouzid n'ont pas pour autant convaincu et calmé la colère des syndicalistes. Le premier responsable de l'éducation avait, en effet, demandé plus de temps pour la finalisation du traitement des dossiers. Malgré cela, les pancartes de grève sont, de nouveau, ressorties et ce, à l'échelle nationale, au détriment des élèves très affectées par ces perturbations cycliques. Les programmes pédagogiques, déjà très en retard suite à la grève des 21 jours, sont encore une fois à l'arrêt. D'ailleurs, même les cris de détresse des lycéens candidats au Baccalauréat, sortis dans les rues pour exprimer leurs inquiétudes quant à leur avenir «négligé», n'ont pas eu d'échos favorables. C'est à ce moment que Benbouzid annonce officiellement l'augmentation des salaires des enseignants, en les divulguant publiquement. Une démarche qui a, en revanche, ajouté de l'huile sur le feu. Outre la banalisation des autres revendications, les syndicats ont dénoncé énergiquement la mise à nu de leurs salaires. Le retour récent à la contestation s'explique par la manipulation de l'opinion publique suite à l'annonce tonitruante des récentes augmentations, et le silence des responsables concernant d'éventuelles clarifications quant à la nouvelle fiche de paie. Pour les syndicats, la revalorisation du régime indemnitaire n'était qu'une majoration de la prime de rendement. Aucune nouvelle prime n'a été promulguée comme cela a été convenu lors de la commission mixte. Par contre, Benbouzid affirme que tous les corps spécifiques du secteur de l'Education nationale ont bénéficié d'augmentations salariales substantielles. Ces augmentations, souligne-t-il, ont été validées officiellement par le gouvernement à travers la signature, par le Premier ministre, d'un décret exécutif, le 24 février dernier. Selon Benbouzid, en répondant favorablement à la revendication salariale des enseignants, les pouvoirs publics viennent de clore ce dossier de même que le ministère considère qu'il a pleinement honoré ses engagements, à être le premier secteur à finaliser son nouveau régime indemnitaire. Ceci dit, en dépit de l'entêtement de certains syndicats, la grève sera certainement gelée suite aux décisions radicales de la justice, ordonnant la reprise du travail, et ce, dans l'unique but de sauvegarder l'intérêt des élèves. La concertation est plus qu'impérative dans ce secteur afin de mettre fin à ce conflit qui perdure. A.B.