Mercredi dernier, l'Espagne a envoyé un signal fort dans l'optique de la Coupe du monde de la Fifa 2010. Au Stade de France, sans s'employer outre mesure, elle a battu les Bleus 2-0. Le jeu déployé et l'image renvoyée par la Roja ont encore fait monter sa côte pour le rendez-vous sud-africain. Mercredi dernier, l'Espagne a envoyé un signal fort dans l'optique de la Coupe du monde de la Fifa 2010. Au Stade de France, sans s'employer outre mesure, elle a battu les Bleus 2-0. Le jeu déployé et l'image renvoyée par la Roja ont encore fait monter sa côte pour le rendez-vous sud-africain. C'est donc avec une bonne dose de satisfaction que le capitaine espagnol a quitté une arène qui lui avait déjà laissé de beaux souvenirs. Il y a dix ans dans cette même enceinte, Iker Casillas avait remporté sa première Ligue des champions de l'UEFA avec le Real Madrid. Mercredi, il y a égalé le record de sélections de Raúl en disputant son 102e match avec la Furia. À 28 ans, le portier merengue est le deuxième joueur le plus capé du football espagnol et il ne se trouve plus très loin du recordman en la matière, un autre gardien, Andoni Zubizarreta (126). Iker affiche toutefois un meilleur bilan statistique que celui du Basque puisqu'il n'a jusqu'ici encaissé que 57 buts, soit 0,55 par match, contre 0,79 pour Zubi. Le gardien du Real campe au sommet du football espagnol depuis une dizaine d'années. En 2008, c'est lui qui a eu l'honneur de brandir le deuxième titre de l'Histoire de la Roja et il ne cache pas son intention de triompher en Afrique du Sud. "J'adorerais. Ce serait extraordinaire de brandir ce trophée. Mais ce ne sont que des paroles. Le plus important, c'est le terrain. Quand nous arriverons en Afrique du Sud, nous pourrons passer à la concrétisation. Je crois que Vicente del Bosque accomplit un travail impeccable en vue de cet objectif", indique San Iker dans un entretien exclusif avec FIFA.com. Dix sur dix Pour les champions d'Europe, la mission Afrique du Sud n'aurait pas pu mieux débuter. L'Espagne a clôturé la phase de qualification sur un bilan parfait de 10 victoires en autant de matches. En 1970, le Brésil avait également signé un carton plein en qualifications avant de remporter le trophée suprême. "Si nous parvenons à faire la même chose, alors nous serons ravis. Mais les temps changent. Les autres sélections connaissent de plus en plus le jeu espagnol, elles savent quand elles peuvent nous attaquer davantage ou nous mettre en danger. Nous, ce que nous voulons, c'est poursuivre l'excellente série dans laquelle nous sommes engagés", annonce-t-il. "Après avoir subi une défaite difficile à digérer en demi-finale de la Coupe des Confédérations contre les Etats-Unis et être passée à côté d'une finale qu'elle voulait tant disputer, l'équipe est allée de l'avant, elle a retrouvé son amour propre et elle s'est remise à savourer les victoires. C'est ça le point le plus positif de notre campagne de qualification", analyse Casillas. Ce faux-pas au Festival des Champions, pratiquement tous les joueurs espagnols l'ont interprété de façon positive. "Ça n'a pas été facile, mais tout compte fait, cette défaite nous a été bénéfique car elle nous a rappelé le sens du mot défaite", souligne le portier. Forts de leur expérience de juin 2009, les Espagnols n'arriveront pas en terrain inconnu. Là encore, Iker considère ce vécu comme un point positif en vue de la Coupe du monde de la FIFA. "Nous avons déjà connu l'Afrique du Sud et ça va nous être profitable. Par exemple, c'était une nouveauté pour nous de jouer dans le froid au mois de juin. Maintenant, nous savons ce que c'est. Nous connaissons l'ambiance, les gens, les stades. Donc lors de la Coupe du monde, nous mettrons moins de temps à nous adapter", estime l'enfant de Móstoles. "Nous allons essayer de faire mieux qu'à la Coupe des Confédérations même si nous sommes conscients que cette Coupe du monde sera très exigeante", ajoute-t-il. «Il faut battre les meilleurs» En Afrique du Sud, la Suisse, le Honduras et le Chili seront les premiers à mesurer le potentiel ibérique, dans le Groupe H. "A priori, nous sommes favoris pour aller au second tour et je crois que nous nous devons de terminer premiers du groupe. Notre premier objectif, c'est de prendre neuf points. Les matches à l'élimination directe seront plus difficiles, mais si nous voulons arriver en finale, nous devons affronter et battre les meilleurs", estime le gardien. Inévitable en effet de ne pas parler des huitièmes… En cas de qualification, l'Espagne y serait en effet confrontée à un survivant du Groupe G, l'un des plus relevés du premier tour. Au choix, il s'agira du Brésil, du Portugal, de la Côte d'Ivoire ou de la RDP Corée. Cela dit, Iker préfère ne pas se mouiller, fidèle à la philosophie du "match après match". Alors que s'égrainent les 100 derniers jours menant à l'épreuve suprême, Casillas préfère se concentrer sur les intérêts de son club. "La saison dernière, nous n'avons rien gagné, mais nous avons dressé un bilan et nous avons corrigé ce que nous avons mal fait. Cette saison, l'équipe dispose d'un meilleur équilibre pour disputer la Ligue des champions et lutter avec le Barça en Liga. Le club a consenti de gros efforts en faisant venir des joueurs comme Kaká, Cristiano Ronaldo, Xabi Alonso ou Raúl Albiol. Maintenant, il faut que l'équipe assure sur le terrain afin de ne pas trahir le président pour ses efforts et de ne pas décevoir les supporters". "L'objectif, c'est de gagner le titre. Cette année, nous devons retrouver notre prestige européen. Je crois que nous méritons au moins d'aller en demi-finales, parmi les quatre meilleures équipes d'Europe. La Liga, nous devons absolument la gagner pour retrouver notre domination à l'échelle nationale", lance-t-il. En championnat, les Merengues ont pris la tête. En Ligue des champions, ils sont déterminés à inverser la vapeur dans leur huitième de finale contre l'Olympique Lyonnais. Quant à Casillas, il se rapproche de sa troisième Coupe du monde de la Fifa, où il voudra alimenter son compteur de sélections et écrire un nouveau chapitre doré dans l'Histoire de la Roja. C'est donc avec une bonne dose de satisfaction que le capitaine espagnol a quitté une arène qui lui avait déjà laissé de beaux souvenirs. Il y a dix ans dans cette même enceinte, Iker Casillas avait remporté sa première Ligue des champions de l'UEFA avec le Real Madrid. Mercredi, il y a égalé le record de sélections de Raúl en disputant son 102e match avec la Furia. À 28 ans, le portier merengue est le deuxième joueur le plus capé du football espagnol et il ne se trouve plus très loin du recordman en la matière, un autre gardien, Andoni Zubizarreta (126). Iker affiche toutefois un meilleur bilan statistique que celui du Basque puisqu'il n'a jusqu'ici encaissé que 57 buts, soit 0,55 par match, contre 0,79 pour Zubi. Le gardien du Real campe au sommet du football espagnol depuis une dizaine d'années. En 2008, c'est lui qui a eu l'honneur de brandir le deuxième titre de l'Histoire de la Roja et il ne cache pas son intention de triompher en Afrique du Sud. "J'adorerais. Ce serait extraordinaire de brandir ce trophée. Mais ce ne sont que des paroles. Le plus important, c'est le terrain. Quand nous arriverons en Afrique du Sud, nous pourrons passer à la concrétisation. Je crois que Vicente del Bosque accomplit un travail impeccable en vue de cet objectif", indique San Iker dans un entretien exclusif avec FIFA.com. Dix sur dix Pour les champions d'Europe, la mission Afrique du Sud n'aurait pas pu mieux débuter. L'Espagne a clôturé la phase de qualification sur un bilan parfait de 10 victoires en autant de matches. En 1970, le Brésil avait également signé un carton plein en qualifications avant de remporter le trophée suprême. "Si nous parvenons à faire la même chose, alors nous serons ravis. Mais les temps changent. Les autres sélections connaissent de plus en plus le jeu espagnol, elles savent quand elles peuvent nous attaquer davantage ou nous mettre en danger. Nous, ce que nous voulons, c'est poursuivre l'excellente série dans laquelle nous sommes engagés", annonce-t-il. "Après avoir subi une défaite difficile à digérer en demi-finale de la Coupe des Confédérations contre les Etats-Unis et être passée à côté d'une finale qu'elle voulait tant disputer, l'équipe est allée de l'avant, elle a retrouvé son amour propre et elle s'est remise à savourer les victoires. C'est ça le point le plus positif de notre campagne de qualification", analyse Casillas. Ce faux-pas au Festival des Champions, pratiquement tous les joueurs espagnols l'ont interprété de façon positive. "Ça n'a pas été facile, mais tout compte fait, cette défaite nous a été bénéfique car elle nous a rappelé le sens du mot défaite", souligne le portier. Forts de leur expérience de juin 2009, les Espagnols n'arriveront pas en terrain inconnu. Là encore, Iker considère ce vécu comme un point positif en vue de la Coupe du monde de la FIFA. "Nous avons déjà connu l'Afrique du Sud et ça va nous être profitable. Par exemple, c'était une nouveauté pour nous de jouer dans le froid au mois de juin. Maintenant, nous savons ce que c'est. Nous connaissons l'ambiance, les gens, les stades. Donc lors de la Coupe du monde, nous mettrons moins de temps à nous adapter", estime l'enfant de Móstoles. "Nous allons essayer de faire mieux qu'à la Coupe des Confédérations même si nous sommes conscients que cette Coupe du monde sera très exigeante", ajoute-t-il. «Il faut battre les meilleurs» En Afrique du Sud, la Suisse, le Honduras et le Chili seront les premiers à mesurer le potentiel ibérique, dans le Groupe H. "A priori, nous sommes favoris pour aller au second tour et je crois que nous nous devons de terminer premiers du groupe. Notre premier objectif, c'est de prendre neuf points. Les matches à l'élimination directe seront plus difficiles, mais si nous voulons arriver en finale, nous devons affronter et battre les meilleurs", estime le gardien. Inévitable en effet de ne pas parler des huitièmes… En cas de qualification, l'Espagne y serait en effet confrontée à un survivant du Groupe G, l'un des plus relevés du premier tour. Au choix, il s'agira du Brésil, du Portugal, de la Côte d'Ivoire ou de la RDP Corée. Cela dit, Iker préfère ne pas se mouiller, fidèle à la philosophie du "match après match". Alors que s'égrainent les 100 derniers jours menant à l'épreuve suprême, Casillas préfère se concentrer sur les intérêts de son club. "La saison dernière, nous n'avons rien gagné, mais nous avons dressé un bilan et nous avons corrigé ce que nous avons mal fait. Cette saison, l'équipe dispose d'un meilleur équilibre pour disputer la Ligue des champions et lutter avec le Barça en Liga. Le club a consenti de gros efforts en faisant venir des joueurs comme Kaká, Cristiano Ronaldo, Xabi Alonso ou Raúl Albiol. Maintenant, il faut que l'équipe assure sur le terrain afin de ne pas trahir le président pour ses efforts et de ne pas décevoir les supporters". "L'objectif, c'est de gagner le titre. Cette année, nous devons retrouver notre prestige européen. Je crois que nous méritons au moins d'aller en demi-finales, parmi les quatre meilleures équipes d'Europe. La Liga, nous devons absolument la gagner pour retrouver notre domination à l'échelle nationale", lance-t-il. En championnat, les Merengues ont pris la tête. En Ligue des champions, ils sont déterminés à inverser la vapeur dans leur huitième de finale contre l'Olympique Lyonnais. Quant à Casillas, il se rapproche de sa troisième Coupe du monde de la Fifa, où il voudra alimenter son compteur de sélections et écrire un nouveau chapitre doré dans l'Histoire de la Roja.